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Message par Gnu Lun 10 Oct 2005 - 23:47

CHAPITRE I: RENCONTRES

Il était une fois un Ours fou qui s'appelait Gareld et qui avait un but dans la vie : manger du saumon fumé. Alors pour y arriver, il parti pour la grande ville.
Ah, la grande ville! C'est comme un village, mais en plus grand. Beaucoup plus grand. Avec des arbres très verts, très reposants.
Pour y arriver, il dû traverser un champ de betteraves et un champ de sucre. Dans le champ de betteraves il trouva Villaume, le petit lapin. Dans le champ de sucre il trouva Kivun, le petit marsouin.

Tous trois réunis, ils décidèrent de partir à la grande ville ensemble.
Kivun, Villaume et Gareld formaient une bien belle équipe.
Kivun portait les sacs, Villaume faisait la cuisine, Gareld rotait toute la journée. Une bien belle équipe.

Mais soudain, sur leur route tranquille ils virent arriver au loin un étrange cavalier.
Un cavalier tellement étrange qu'il se trouvait étrange lui même. Si bien qu'un jour il devint raciste et se vira de chez lui.
Depuis il ère dans les contrées lointaines de la vallée de Dana.
Quand il fût à leur hauteur. Gareld s'approcha très délicatement de lui et lui glissa a l'oreille :
- Qui es-tu?
- Holà! Quoi donc me dirois-tu? Manant, je m'en va te pourfendre de mon hallebarde Vérolée!
- Oh ta gueule....
- Comment osois-tu m'adressassier la parole de ce point façon?
- Je comprends pas un mot de ce que tu dis.
- Parbleu de sacre diantre! Tu n'entends rien au patois Chaulanais?
- Non... c'est quoi ton nom?
- Oui, c'est quoi ton nom? reprirent en coeur Villaume et Kivun, eux aussi curieux de savoir pourquoi ce cavalier portait une couille en or et une couille en argent autour de son cou.
- Je me nommois Jeanus de Constantine.
- ...
Et les trois compères se tordirent de rire. C'était une fille!!!
Une fille cavalier!
Une première dans ces marécages.
- Mais que viens-tu foutre ici? reprit aussitôt Villaume excité à l'idée de croiser une femelle dans un lieu aussi désaffecté.
- Je suis en croisade contre les Brah Guêtes.
- Les Brah Guêtes??? Sursautèrent les trois compères.
- Tout à fait! Puis-je me joindre a vous petits péons?
- Aller viens là... on te promet pas le grand soir, mais juste à manger et à boire...
- Un peu de pain et de chaleur.
- Dans les restos, les restos du...AIE!!! Pourquoi tu m'as frappé Gareld?
- Ta gueule Kivun!
Et ils partirent sur la route ensemble, tout nus… ou presque.


Dernière édition par le Ven 15 Juin 2007 - 4:06, édité 17 fois
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Message par Guillaume Mar 11 Oct 2005 - 1:11

CHAPITRE II : VILLAUME S'ADRESSE A JEANUS

Villaume tout de go (oui il faut vous dire que Villaume était très affûté...)
- Mais foutre !! Jeanus de Constantine pourquoi donc viens tu foutre la merde parmi nous? Foutre dieu et mille putréfoutretion???
Jeanus se mit à rire à l'écoute de ce langage et elle prit Villaume de haut
- Oh moribond !! Vas-tu t’exprimer dans un patois qui puisse sonnasse à mon oreille comme un coup de lame résonne en pénétrant dans la chair mortel d’un être tel que toi.
- Si je te dis femelle mal léchée que je vais te foutre ma pine au cul et répandre tout mon saoul de foutre sur t’as gueule …. ?
Là dessus Jeanus ôta ses cuirs en peau de putois…. Ses guêtres et son armure, ce que Villaume interpréta comme un début de strip-tease, Il s’imagina du cuir et des lianes, un petit fouet et se vit déjà à l’intérieur de la belle emperlousée.
Kivun et Gareld se rendant compte du début d’érection de leur camarade, (de longues nuits passées ensemble les avaient bien rapprochés) se jetèrent sur lui et Jeanus, comprenant qu’elle avait affaire à une bête avide de sexe, remit bien vite tout son attirail et vérifia à plusieurs reprise sa braguette faite de poil de couille d’un ancien amant trop relou…, s’assura qu’elle était bien fermée et qu’elle résisterait aux coup de marteaux piqueurs de la bête. Elle s’allongea fatiguée et eu juste le temps d’entendre la bête, dire qu’une voix suave :
- Va te faire foutre salope enguirlandée !!!

Kivun regarda Villaume, et lui dit,
- Mais t'es trop con toi ? Comment on va arriver à la niquer à trois si tu commences comme ça ???
- Mais oui reprit Gareld on avait dit : ON PARTAGE c’était le deal de notre périple
Villaume (toujours sous le choc).
- Je vais lui foutre la cuillère à soupe dans l'cul !! On fera une bonne poêlée aux champignons…
- Putain c’est vrai qu’on ne s’est pas fait un repas digne de ce nom depuis un bail.
- Et si on la bouffait, elle ? Reprit tout sourire Kivun (ses gènes maures reprirent le dessus en cet instant).
Et là, Gareld crû un instant perdre le contrôle, mais l’homme n’avait pas été sensible au charme de la "preuse chevalière" et asséna un gros coup de burin sur la cabosse de Kivun et la verge turgescente de Villaume. Il alla dormir rassuré en ce disant que la vie est bien belle et que le lendemain ils auraient tous les quatre du pain sur la planche...


Dernière édition par le Ven 14 Oct 2005 - 12:49, édité 2 fois
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Message par PuMbA Mar 11 Oct 2005 - 12:33

CHAPITRE III : L'AUBE

L'aube se leva sur la pampa, nos trois compère, ainsi que Jeanus de Constantine, étaient maintenant bien affamés.
- Putain, comment j'ai trop la dalle, s'exclama Kivun, qui regardait toujours la jeune guerrière d'un air de psychopathe.
- C'est clair que sa creuse, renchérit Villaume, mais, dit-il en aparté à son ami basané, n'oublie pas que si tu la manges on n'aura rien a fourrer.
Kivun remarqua alors que son acolyte recouvrait les pleines capacités de ses atouts masculins et lui suggéra d'aller se baigner dans la source d'eau froide la plus proche, ainsi que, par la même occasion, se faire foutre.
- Bon les mecs! s'écria alors Gareld qui prenait son rôle de chef bien à coeur (ce qui commençait à exaspérer Villaume qui convoitait ardemment ce poste), je vais aller chasser le chevreuil a coup de pine pendant que Villaume va se baigner et Kivun chercher du bois.
- Hé c’est pas juste pourquoi lui il va faire trempette pendant que moi je vais me faire chier à couper du bois! En plus, on n’a pas de scie, pas de hache!
- Premièrement parce que je suis le chef et que je décide, deuxièmement parce que tu es noir et que donc par conséquent c'est à toi qu'il revient d'aller couper du bois, et enfin pour couper du bois tu disposes, tu le sais bien, de mon couteau suisse made in china!
- Fichtre! Abattre un arbre avec cette épingle ne saurait être chose aisée maraud, prononça alors Jeanus restée jusqu'ici muette comme une carpe. Si cela peut vous rendre service je consens à vous prêter pour l'heure cette rapière que je tien de mon aïeul, vous prendrez je l'espère grand soin de ne point trop en émousser la lame, ou bien je vous ferais ravaler votre caquet.
- HEIN?!! Lui répondit Kivun.
- En gros ça veut dire qu'elle te file son épée pour couper un arbre! S’énerva Villaume du manque évident de vocabulaire de son compère que la faim ramenait on s'en souviens a ses instincts primaires.
- Ah. Ok vas y passe c'est sympas.
Jeanus se retourna alors vers Gareld et lui dit :
- Quand a vous dépêchez vous gueux d'aller quérir la pitance mon voyage m'a donné grand faim et je ne saurai tenir tête à ces armée impies le ventre vide!
- Oula reste tranquille ma grosse sinon tu va prendre cher lui répondit Gareld mettant alors sa main droite sur la braguette de sa fourrure...
Jeanus se rappelant l'effort de son interlocuteur la veille au soir pour calmer les pulsions sexuelles de Villaume retint sa langue et lui tourna le dos.
Chacun vaqua alors a ses projets Gareld partant chasser vers le sud, Villaume parti en direction du nord et Kivun vers l'ouest Jeanus restant au campement et profitant de la solitude pour s'adonner a des plaisirs solitaires à l'aide de la cuillère dont Villaume avait évoqué l'existence la veille.


Dernière édition par le Ven 21 Oct 2005 - 14:33, édité 5 fois
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Message par Gnu Mar 11 Oct 2005 - 16:33

CHAPITRE IV : LE BAIN DE VILLAUME

Villaume sautillait depuis près de 12 minutes, et avait déjà parcouru 6 miles, quand il eu soudain un doute.
La rivière d'eau froide était bien au nord de leur position, mais était-elle à 8 miles ou à 9 miles du campement? C'était important pour lui car Villaume ressentait le besoin de se masturber tous les 8.2 miles, sinon il était trop énervé et boudait pendant près de 25 minutes.
Heureusement, après 7 miles il aperçut la rivière toute accueillante qui lui ouvrait ses jambes rafraîchissantes.
De petits papillons hermaphrodites virevoltaient au dessus de nénuphars carnivores. Un bouc homosexuel s'abreuvait dans l'onde pure tandis qu'un vélociraptor tondait le gazon devant chez lui.

Ni une ni deux. Villaume se jeta hors de ses vêtements, et se retrouva tout nu. Il courut les bourses rebondissantes vers le fleuve, pris son élan, et sauta.
Malheureusement, il évalua mal la distance et s'écrasa, la tête la première sur la rive à moins de 2 cm de l'eau, avalant par la même occasion un crapaud rouge vénéneux d'Amazonie (transporté ici pour les besoins de la blague.).
- Bordel de foutre en gelé!!! Mais quel est l'enculé de merde qui m'a envoyé ce putain de fils de pute de crapaud moldave dans la gueule!!!!

Soudain, dans l’écho de sa crise d'hystérie, Villaume entendit une petite voix féminine.
- Hein? Qui me parle? Où es-tu petite voix que je te perce le scrotum?
La voix devint un peu plus forte, et notre petit lapin crû discerner ces mots:
- so...do...mie... ... SO.... DO..... MIE!!!
- Hein???? Mais je viens! Je viens ma cochonne!!! Où es-tu?? Cria Villaume qui ne se sentait plus.
Mais la voix repris plus nettement :
- El paSO, DOlce vita, MIlka! El paSO DOlcevita MIlka ...3€ le paquet...
- Pfff, encore une foutue grognasse de vendeuse de cinéma, 'chié!!!! Maugréât Villaume qui se retrouva tout nu au bord de l'eau le sexe en érection de quelques centimètres.
Il baissa la tête et vit le spectacle de sa nudité se refléter sur la rivière.
C'est alors qu'il aperçut le nez d'une carpe qui passait par là... Il courut vite récupérer le lacet de son string ficelle et l'attacha à son pinson. Il le jeta à l'eau
Son stratagème fonctionna à merveille puisqu'il avait accroché au filament un bel amas de cérumen récupéré au fond de ses grandes oreilles, ce qui semblait bien plaire aux carpes affamées.
- Oui c'est ça mes jolies... c'est ça, battez vous pour moi, allez... ah non pas toi, dégage, tu es trop moche... oui!!!
La première qui s'agrippa il la remonta en tirant sur ses testicules qui jouaient le rôle de poulie de rappel, la saisi dans ses mains toutes excitées, et la força a gober son engin pour qu'il puisse satisfaire ses besoins primaires de lapin. Il la secouait dans tous les sens, poussant des cris de goret qu'on émascule, la faisant aller et venir de droite à gauche, de haut en bas... jusqu'à la suppuration.
Une fois qu'il eu assaisonné l'intérieur de l'animal, il la relâcha dans le courant... geste inutile car ce fût la première fois qu'on vit une carpe couler. Elle coula bien d'ailleurs, du trop plein que lui avait imposé Villaume et qui la remplissait jusqu'a lui obstruer ses ouïes.
Villaume haussa les épaules, et se jeta dans l'eau pour se détendre.

- AAAaaaahhh, on est pas bien là? dit le bougre sans savoir qu'on l'observait à quelques mètres de là. Il était si détendu qu'il dégagea un petit pet produisant de petites bulles qui lui chatouillèrent le dos en remontant, avant d'exploser en surface.
- Oh putain mon Gars! Mais...!! Rho lalaaa!!! Pfiouuu...C'est une infection!
Il rit de sa propre bêtise:
- Hahaha, ben tiens, tout ça m'a donné faim. J'me ferai bien une escalope de veau. Oh puis non, je vais nager jusqu'à l'autre rive.
Villaume se retourna tout guilleret et sifflotant pour se mettre face à la rive opposée et se rendit compte qu'elle était à plus de 150 miles.
Il se ravisa très vite en se disant que de toute façon il aurait dû s'arrêter tous les 8.2 miles pour s'adonner à son sport favoris d'autosatisfaction, et qu'il n'était pas persuadé que les poissons voient tous d'un bon œil qu'il leur offrit sa semence lactée.

Alors il sorti de l'eau, ignorant toujours qu'un être vil de plus de 3 mètres de haut l'espionnait, bien tapissé dans les petits fourrés obscurs (les seuls d'ailleurs à plus de 1000 miles à la ronde) qui bordaient le fleuve. Il retourna vers ses vêtements, enfila son string en peau de mammouth, ses bas résilles, et son pull jacquard et se mit en route.
Il devait passer près de ces buissons pour revenir au camp. C'était son seul point de repère visuel dans ce désert de rien, hormis bien entendu la fumée maronnâtre que Gareld produisait en se déplaçant.
C'est ainsi, alors qu'il s'y attendait le moins qu'en passant devant l'amas de branches, le bestiau totalement imberbe se jeta devant lui, ce qui le laissa dans une confusion telle qu'il ne vit pas que son agresseur était en train de se secouer le poireau en hurlant:
- AVALE! AVALE!!

Reprenant ses esprits, Villaume regarda l'individu tout bavant, droit dans ses yeux de psychopathe, et continua sa route doucement, marchant en crabe tout en observant le type continuer son manège et hurlant toujours sur un ton démoniaque: AVALE! AVALE!
- PERVERS! Hurla notre ami quand il eut compris qu'il ne risquait rien. Il fronça les sourcils et fini par repartir clopin-clopant retrouver ses nouveaux amis. Sûrement moins étranges que ce bonhomme, qui pour ne rien arranger à l'affaire ressemblait à une femme...


Dernière édition par le Ven 15 Juin 2007 - 4:07, édité 16 fois
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Message par PuMbA Mar 11 Oct 2005 - 17:10

CHAPITRE V : LE BOIS DE SAINT-MARCELIN-DU-BEAU-MOULIN

Il devait être dix heure lorsque Gareld pénétra dans le bois qui longeait le canton de Saint-Marcelin-Du-Beau-Moulin.
Il s'y enfonça goûtant avec délice aux plaisirs du climat à la fois doux et humide qu'il y régnait. La forêt était en effervescence et peuplée a cette époque de nombreuses petites bêtes velues et rampantes aimant se faufiler entre les broussailles afin d'y récolter la rosée du matin et le nectar qu'elles secrète parfois lorsqu'on s'y frotte.
-Tiens! Si je ne m'abuse ceci est une empreinte de chevreuil...
Gareld se saisit encore plus fermement du gourdin qu'il tenait dans sa main....
-Oui, dit-il en observant plus attentivement l'empreinte qui venait de trahir la présence du fier animal et en se remémorant les enseignement que son grand père bushman lui avait donné, à priori, reprît-il c'est un mâle de trente-cinq a quarante-cinq kilo, un beau morceau!
Je dirait même qu'il se dirige vers le sud-est à allure réduite, qu'il a soif, mais aussi... qu'il a les yeux bleus et qu'il est contrarié par une dispute qu'il aurait eût avec sa compagne la veille au soir au sujet d'un ragoût qui aurait été trop ou trop peu cuit je n'arrive pas bien à le déterminer.
En effet l'empreinte avait été partiellement effacée par ce que Gerald identifia pour être une colonie de grenouilles.
Après quelques minutes de marche Gareld repéra l'animal et parmi les bestioles qui les peuplaient, il s'approcha en rampant dans les buissons.
Le chevreuil quand à lui ne soupçonnait même pas la présence du chasseur tellement ce dernier connaissait son affaire. Et soudain tel le souffle du vent de Géorgie aux alentours de l'équinoxe de printemps par temps clair, Gareld bondit son arme pointée vers le beau cervidé qui n'eût que le temps de proférer un ultime "Putain qu'est-ce que tu fous là toi!" avant de s'effondrer raide sur le sol mortellement frappé par l'engin de l'expérimenté prédateur.
- Dans ton cul!! S’esclaffa Gareld qui n'était pas peu fier de cette opération rondement menée. Enfin nous aurons quelques choses à becter!
En effet cela faisait plusieurs jours maintenant que nos trois compères n'avaient mangé que des racines de manioc et de la boue séchée en toast sur de l'écorce de chêne.
Gareld chargea sa proie sur ses épaules tels un guerrier du temps jadis et s'en retourna en direction de la lisière de la forêt.
Soudain une sensation étrange s'empara de lui...quelqu'un l'observait...il en était persuadé. Il laissa alors glisser l'inerte gibier le long de son dos jusqu'au sol et ressorti rapidement son arme de son fourreau Calvin Klein celle-ci se dressant alors instantanément.
- Range donc cette trique qui ne m'impressionne pas beau chasseur! Dit une voix derrière lui, j'en ai connu de bien plus vigoureuses!
Gareld se retourna vivement et se trouva nez à nez avec une jeune femme brune dont les cheveux tombant de part et d'autre de son cou cachait sa poitrine nue, elle ne portait comme seul vêtement qu'un string en daim noir serti d'émeraudes.
- Comment t'a fait ça putain je t'ai même pas entendu arriver, personne ne m'a jamais surpris de ma vie!
- C'est simple, je ne suis pas humaine, enfin pas tout à fait.
- Ah et t'es quoi si j'puis m'permettre, interrogea Gareld sur un ton si rustre que ses amis avait honte lorsqu'il l'employait.
- Je suis la fée Laëriotitia du bois de Saint-Marcelin-Du-Beau-Moulin.
- Ah ouais ok et sinon je peux t'aider?
- En effet vilain chasseur tu l'ignores peut-être mais ce bois m'appartient ainsi que tous ses occupants, ce qui pour faire court inclut le chevreuil que tu trimbale tant bien que mal sur tes frêles épaules.
- Eh j't'emmerde répliqua Gareld ce chevreuil si tu le veux faudra m'passer sur le corps et puis mes frêles épaules et ma trique pas vigoureuses je vais te les mettre dans le cul tu va comprendre ta douleur!
- Tu ne m'impressionnes pas jeune imbécile! Et figure-toi même que je pourrais aisément te tuer sur le champ! Toutefois je pense que vivant tu pourrais m'être utile....
- Ah tien et on peut savoir comment? demanda Gareld qui commençait à s'exaspérer de l'impudence de son interlocutrice.
- C'est aussi simple que ton esprit mon ami, lui relança Laëriotitia, tu m'as l'air tellement stupide que tu n'as certainement pas remarqué qu'il n'y avait pas le moindre homme dans ce bois, et ceci pour la simple et bonne raison qu'ils me craignent tous. Mon jeune ami je vis ici depuis plus de trente-cinq siècles et depuis tout ce temps mon seul amant était le chevreuil qui se trouve à tes pieds...j'ajouterai qu'il remplissait fort mal son rôle du fait de la petitesse de ses attributs virils, toutefois c'est bien triste à dire mais c'était le phénix des hôtes de ces bois, ce qui n'est pas beaucoup dire fais moi confiance...
- Gerald était suffoqué, il se trouvait face à une véritable nymphe aux seins nus qui possédait des pouvoirs magiques et qui par dessus le marché était zoophile et il en était sûr également sodomite et fétichiste.
- Tu pourras racheter ta faute en acceptant une chose.
- Et si je refuse...se risqua Gareld qui ne revenait toujours pas des inquiétantes tendances de la jeune femme.
- Et bien tu mourras par dégonadisation lacrymale.
- Bon bah je crois que j'ai pas le choix...qu'est-ce qu'il y a pour votre service?
- Quel sot je pensais que tu avais compris, je veux imbécile que tu me fasses jouir! Cela fait maintenant trente-cinq siècles que ça ne m'est plus arrivé!
- Ah ouais quand même, se dit Gareld en lui même, pas étonnant qu'elle soit aigrie.
- Si tu y parviens tu auras ce chevreuil et la vie sauve.
- Bon bah allons y tant que mon arc est toujours bandé héhé!
Gareld était toutefois soulagé il s'attendait à pire. Bien qu'au début il fût repoussé par les dégueulasseries proférées par la fée il se rappela du dicton que son ami Kivun lui ressassait sans cesse pour justifier ses honteuses conquêtes féminines "Un trou est un trou et une bite n'a pas d'oeil!".
Gareld et Laëriotitia s'adonnèrent alors sur un lit de lichen à toutes sortes de jeux érotiques allant de la pénétration anale classique à l'insertion de feuilles d'ortie dans tous les orifices du corps... Quand au bout de deux heures trente-six de limage incessant, l'orgasme tant attendu arriva, la détonation de cette bombe à retardement se fit entendre jusqu'à l'autre bout du canton.
Après s'être lui même terminé sur le visage et le buste de sa compagne du jour qui du reste était maintenant inconsciente, Gareld frais comme un gardon s'en retourna triomphalement vers le campement avec son butin chèrement gagné sur les épaules.


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Message par Guillaume Mer 12 Oct 2005 - 2:01

CHAPITRE VI : LA CHASSE A L'ARBRE

Comme nous le savons tous, les marsouins ont une très forte capacité odorante. Dans bien des domaines, que ce soit vis-à-vis de leur organisme (où cette capacité devient vite malodorante) mais aussi, relativement à notre histoire, où odorante, s’apparie à ce qui serait une forte capacité olfactive. (un peut comme certains fauves carnivores, où à de bons chiens de chasse)
Et donc, usant à pléthore de cette capacité animalière, partir morceler du bois, était pour notre compère, une véritable chasse.
Les naseaux en l’air, flairant la moindre odeur de chair fraîche (pour la promiscuité sûrement aigue et donc un temps de marche franchement rabaissé) légèrement âpre et lourde (pour tomber sur un animal fatigué, pas mort, mais presque, pour faire croire à une lutte acharnée entre le chasseur et la bête traquée) UN animal dont les articulations seraient une once moisies pour faciliter encore le travail mais sans que cela ne se remarque.
Kivun était un chasseur dans l’âme, mais pas en pratique. Excluant cette idée, il se disait bon envers la nature, mais n’osant s’avouer bien incapable d’abattre un arbre bien vivant !!!
Sûrement devait il penser que sa grand mère unijambiste (elle l’avait perdue dans la gueule d’un croco, alors que ses parents lui avaient bien dit de ne pas se promener près de la rivière..)
Qui depuis cet accident vénérait les arbres et leur majestueuse hauteur, et lui avait dit un jour
- Ah ! ti sé mon pétit les arrrbrrrrres aussi ils parlent hein !!! Ils mé dizent pleiinn dé sozes et quand zé vé mourrirrr zé vé grandir dans un arrrbrrrre pské zé serait la terre où il vient puizéé sa forrrce…
Ayant repéré l’animal blessé, Kivun décida d’abréger ses souffrances en le dépieutant !! (parce qu’on est plus mort en plusieurs morceaux qu’en un seul (où on est jamais sur… ) c’est se que lui avait dit son grand père…mais on s’en fou son grand père il était vraiment con.
Il s’approcha, renifla, et c’est alors qu’il eu un sinistre sentiment. Lu poids d’un regard oppressant. Sa technique de chasse était démasquée !! mais quel vil personnage pouvait s’abaisser à un travail de ré cureur de fond de casserole. Bouleversé, il s’assura que le bougre était diminué et s’appuyant légèrement dessus pour entendre les fibres craquer (signifiant que son combat serait expéditif) il entendit un son léger :
- Crooaaaaaa…. Suivi d’une puissante détonation lointaine qui le fit sursauter…
Surtout que ce fut le moment que choisi une petite rainette pour sortir la tête du bois…
- Mais qu’es tu fous là salope ?
- … Oh mais je ne puis consentir à ce qu’autrui me qualifie de la sorte! M’es-tu passé sur la vulve pour m'outrager ainsi????
- MAIS HEINNN?? KOI????? MAIS KES TU RACONTES CONNASSE???
- SACRIPANT!! Tu réitères tes cancans!!!
- Bon t'as intérêt à faire un effort sale grognasse parce que mon humeur est changeante, et ma patience a des limites...
- Hihihihi ah ça!! Ma foi vous ne vous fourvoyer pas jeune homme!! Vous êtes même TRES limité!!

splaAAAAAATTCHHHHHHHHH

- Rhhaaaaaa putain s’que ça fait du bien!! Maugréa Kivun qui retrouvait le sourire contemplant la nouvelle tête de la rainette, qu'il trouvait beaucoup plus design que quelques secondes auparavant.

Il se mit donc à besogner l'arbre couché devant lui et sur son dos (il avait l'habitude), ramena au campement son nouveau chargement, bien décidé à raconter à Villaume et Gaga (et accessoirement à Jeanus) ses aventures!!
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Message par Gnu Mer 12 Oct 2005 - 19:52

CHAPITRE VII : UN NOUVEAU COMPERE

Il était presque midi et Jeanus commençait à s’impatienter. Cela faisait près de trois heures que les trois bourrins étaient partis et elle n’en voyait pas même la trace.
- Décidément, que le grand cric me croque si par un hasard malencontreux je me fourvoyais encore dans l’espérance d'une résolution hâtive de nos problèmes par ces mâles primitifs. Ma sainte mère, Dieu ait son âme, m’avait prévenue de la perfidie « testostérifère » de ces êtres mal léchés.
Alors qu’elle prononçait ses mots debout sur un pied pour sa séance de Yoga quotidienne, elle vit au loin venir vers elle un énorme nuage de fumé.
- Fichtre ! C’est cette brute de Gareld, persifla-t-elle dans ses linges.
Et pourtant, sa mauvaise foi n’avait d’égale que l’ampleur que pris le nuage en moins de quelques secondes. Si bien que pour la première fois de sa vie elle eu un soupçon d’inquiétude.
- Parbleu !!! Ce sont les Brah Guêtes qui attaquent. Vite mon épée, ma hallebarde, mon lance pierre ! QUE SAIS-JE ??? Une arme que Diable !
Elle se saisit de ce qui lui restait comme arme, soit une brindille qu’elle cassa en deux pour la rendre plus aiguisée… Elle était perdue, elle qui donna son épée à ce malfrat de Kivun pour qu’il coupa du bois. Elle serra les dents, prête à affronter son destin.
Mais soudain, dans le brouillard qui se dressait devant elle, surgit une bête féroce de presque 30 cm de haut, au regard doux et malicieux. Ce n’était rien d’autre qu’un lémurien. Un petit lémurien tout mignon, tout beige. Avec de petites raies noires sur le dos.

Tout d’abord étonnée, elle se gratta l’entre sein, avec son collier en couilles, et dit :
- Mais qu’est-ce donc que ce freluquet qui s’avançoit dans ma direction et me dévisage d’une façon telle que même Guillaume pourrai se sentir beau ?
- Oh my Lady, dit le lémurien, je suis Jarouk, Fils de Carol, neveu de Slobodek, arrière descendant de StarDrill le petit. Serai-je fou ou idiot de vous demander ce que vous faîtes sur mes terre ?
- Mais cela ne se voit point ? Rétorqua-t-elle bouleversée de l’attitude si chevaleresque de ce petit être. J’attends.
- qui ou quoi attendez-vous? Reprit le lémurien qui fut soudain pris d’un tic qui le força à retirer de sa poche une lingette et à s’essuyer les mains méticuleusement, puis ses pieds, puis ses fesses… ceci perturba quelque peu Jeanus qui, au moment où elle allait répondre, reconnut Gareld arriver au loin.
Ce dernier apercevant la bestiole balança le chevreuil de toutes ses forces, et Jarouk n’eut pas le temps de se retourner que le gibier vint s’écraser sur lui en creusant au passage un trou de 6m de large sur 2m de profondeur. Jeanus qui voulu protéger le petit animal se jeta sur lui juste avant l’impact et fût écrasée par la même occasion.
Alerté par la détonation, Kivun avait accéléré le pas et se trouva près de la dépouille très rapidement. Villaume qui en chemin fut pris d’une envie irrésistible arriva en courant le sexe à l’air et observa le carnage.
- Putain ! T’as écrasé la seule nana de notre groupe !! gémi Kivun encore endolori par les deux brindilles qu’il rapportait.
- Ouais ! T’es grave ! Dans quoi j’vais me purger moi maintenant ! pesta Villaume dont le sexe se rétractait. Si ça continue j’vais avoir la commission de protection de la pêche en haute mer sur le dos!
- Oh ça va les gars ! Je nous ai sauvé d’un monstre ! Il allait tuer Jeanus, et nous violer dans notre sommeil. Pas ma faute si cette conne s’est jeté sur lui…
- T’es malade !! Aller, aide moi a dégager l’autre grognasse… hummmpppf.
- Ok, pousse toi de là, grommela Gareld qui d’un coup de patte dégagea le chevreuil pour finalement trouver nos deux énergumènes enlacés à se faire des câlins que la morale réprouve à avouer ici.
- Ah dégueu! fit Kivun en se cachant les yeux.
- Hein ? mais t’es fou ! Continuez !!! répliqua Villaume qui reprenait de plus belle ses activités onanistes.
- Bon ça suffit ! T’es qui toi ? grogna Gareld en attrapant le lémurien par les jambes, et en le tenant à l’envers.
- Monseigneur, je suis Jarouk Fils de Carol, neveu de …
- J’m’en fou de ta famille ! Qu’est-ce que t’as fait à notre Jeanus pour qu’elle couche avec toi ?Si vite, et surtout sous ce cadavre de bête !
- Eh bien, c'est-à-dire, je n’ai rien dit, c’est elle qui..
- Moi aussi j’ai mon mot a dire ! Intervint Jeanus. Je trouvais que cet individu était très charmant et …
Elle fût interrompue dans son élan par Villaume qui s’était rapproché d’elle, et qui commençait à se frotter a son dos.
Kivun, qui avait compris comment il fallait faire pris le gourdin de Gareld et assomma Villaume.
- Il est insortable ce garçon.
- Grumpf… rends moi mon gourdin ! Bon, Le lémurien… Jarnok…
- Jarouk…
- Peut importe, tu vois cette ligne que je trace avec mon pied sur le sol autour de Jeanus?
- euh… oui ?
- Si tu oses la dépasser, je te fais bouffer tes yeux et oblige Villaume à te prendre sur le champ.
- Eh mais, riposta Jeanus, si MOI… enfin NOUS avions envie qu’il m’approcha ?
Gareld ne sut quoi répondre. Il n’eut pour seule réaction que d’attraper le gibier pour le préparer pour le déjeuner…

Villaume se releva tout sonné, et s’approcha de Kivun. Il voulu s’accrocher pour ne pas tomber. Mais notre ami se poussa légèrement, et Villaume retomba la tête la première dans la bouse de chevreuil qui se répandait de l’animal mort.
- T’es con, éclata de rire Kivun. Aller viens, on va te laver.
- Et moi je fais quoi ? demanda Jarouk qui s’était blotti dans les bras de Jeanus.
- Toi tu te lèves sur tes deux pattes arrière et tu regardes là-bas si j’y suis.
- Ok !
- Bon moi j’allume le feu, dit Jeanus toute émoustillée par sa rencontre avec le petit mammifère.

Les Cinq compères se retrouvèrent donc à déjeuner ce savoureux repas que Villaume avait fini par préparer malgré l’odeur de purin qui inondait ses narines.


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Message par PuMbA Jeu 13 Oct 2005 - 0:14

CHAPITRE VIII : ADIEUX

Ce festin eut tôt fait de requinquer notre petite troupe, et également d'étouffer pour un temps les rivalités et les tensions des convives, qui tout en digèrent se racontèrent leurs aventures et mésaventures. Jarouk qui avait été gracieusement invité a partager la table de nos amis se proposa pour préparer un petit café, proposition qui avait été adoptée à l'unanimité par ses nouveaux camarades.
- Le seul problème, c'est que l’arbre de café le plus proches est à trente mille miles d'ici, mais en me pressant, je pense être rentré pour la prochaine lune avec les précieux grains, dit Jarouk d'un air jouasse.
- Heu ouais écoute le lémurien c'est vraiment sympas de ta part, intervint Kivun, mais nous on a autre chose a foutre que de se les geler ici pendant 6 mois juste pour attendre un putain de café!
- Il faut reconnaître mon cher ami que sur ce point le Sarazin n'a pas tord, prononça Jeanus, et en ce qui me concerne ma sainte guerre ne saurait être ajourné de ces délais. D'ailleurs messieurs c'est avec grand peine qu'il me faut vous annoncer que je vous quitte sur l'heure. En effet mon fidèle destrier s'étant reposer près d'un jour entier et ce repas bien que frugal comparé aux délices que l'on prépare en baronnie de Chaulanie, ayant calmé pour un temps les crampes dont souffrait ma tripaille...
- Bon putain tu pourrais pas faire plus court! S’impatienta Kivun.
- Certes brave serviteur, pour ne point trop m'attarder sur un terrain fort défriché, je conclurais que votre compagnie m'a ma fois quelque peut soutenue et je tien pour ceci vous remercier tout trois, dit-elle en s'adressant à Gareld, Kivun et Villaume (qui était assoupi).
- Quand à vous, reprit-elle en s'adressant a Jarouk, fougueux gentilhomme qui avez su raviver en moi une flamme que j'eusse pensé morte,

Je ne saurais souffrir de vous perdre à jamais
En chaque instant donc Dieu je prierai
Afin qu'il fasse un jour prochain
De bonté croiser nos chemin
Et qu'en ce jour choisit par lui
Il me fera épouse et vous mari


- HAHAHAHAHAHAHA ce bidonna Gareld de l'improvisation en vers de la maîtresse des lieux, jamais de sa vie barbare il n'avait ouïe quelconque poésie.
Jarouk le coeur serré regarda au loin, au gallot de son mulet s'éloigner sa belle promise en direction de l'est, là où les terrible Brah Guêtes traumatisaient les peuples.

- Putain, on n’aura pas réussi à se la faire! Explosa Gareld
Ce cri réveilla en sursaut Villaume qui dormait maintenant à poing fermé, il faut dire que le bougre c'était porcinement empiffré de viande de chevreuil et cuvait son sou a l'ombre d'un baobab des environ.
L'organe reproducteur du chaud lapin comme à son habitude était à l'apogée de ses capacités érectiles.
- Putain je taperai bien un coup dans la bougresse! Proféra-t-il.
- Ca risque d'être difficile....lui lança Kivun qui s'adonnait dans le même temps au soulagement de son sphincter en déféquant dans un trou qu'il avait creusé a cet effet, il se trouvait en effet que l'ombragé personnage éprouvait après chaque repas l'envie irrésistible de libérer son colon de quelques hectogrammes fécaux.
- Ma dulcinée nous a quitté, sanglota Jarouk éperdument amoureux, la courageuse donzelle s'en est allée répandre le sang de ces sauvages venu de l'orient lointain.
A ces révélations qui signifiait qu'il allait devoir se contenter d'orifices carpiens et arboricoles pour satisfaire ses pulsions et impulsions sexuelle, Villaume craqua et se mit à gesticuler dans tout les sens, à vomir, puis à se masturber dans le trou creusé par un pivert dans le baobab sous lequel une heure auparavant il s'était assoupi, avant de s'effondrer dans une flaque de son propre vomi auquel s'était mêlé son urine et son sperme.


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Message par Guillaume Ven 14 Oct 2005 - 0:20

CHAPITRE IX : LE NECTAR DE L'EST

Et c’est dans cette atmosphère lourde de tristesse, pleine de chagrin, remplie de désolation, inondée de désespoir, forte en mégawatt… y’avait de l’électricité dans l’air quoi !
Dans cette atmosphère donc que Jarouk, le bonhomme venu de l’est sortit de sa besace un nectar de ses forêts : de la Vodkoi (prononcer Votkoi).
Le breuvage respirait la pureté. Il émerveilla Villaume qui n’avait jamais eu l’occasion de se baigner dans une eau pure à 99 %, dégoûta Kivun, abhorrant toute sorte de propreté, et intrigua Gareld, qui depuis de longues années déjà, cherchait ambroisie capable d’endiguer l’épidémie d’organisme protozoaires plantaire et d’éradiquer la prolifération d’acariens entre ses poils du torse.
Jarouk eut quand a lui, un simple petit rictus, pensant aux bons moments qu’il allait passer avec sa bouteille, se disant que cela comblerait tant bien que mal sa tristesse, en attendant le retour de sa dulcinée.
Jarouk quémanda de petits verres, mais à son grand désarrois, Gareld, l’intendant du petit groupe lui dit :
- Désolé brave Jarouk, mais nous n’avons avec nous que des cruches à vin ainsi que des choppes de bière…
- Ohhh mais ce serait une infamie que de s’abreuver de la sorte de Vodkoi !
- Ah putain non, y va pas s’y mettre le primate !!! Y va pas nous causez comme le faisait la bourgeoise !?
- Ah oui ! On te foutra des coups de pine au cul, et ce jusqu’à ce que ça rentre … Dans t’as petite tête !
- Et puis de toute façon, surenchérit Gareld avec son humour légendaire, on vote pour quoi ??? AaaAAHAHAHAHAHAHAHAaaaa
- Villaume regardant Kivun sceptique (il était à 3 chameaux, 2 ânes et 4 poules de comprendre la blague faite par son ami) et éberlué de voir son camarade se tordre de rire. Villaume ne pu retenir un four rire venant autant de la galéjade de son compagnon que de la bêtise apparente exposée ici par Kivun !!!
Jarouk comprenant parfaitement la « blagounette », se dit qu’on pouvait rire un petit peu, que ça détendrait l’atmosphère. Il décida donc de jouer le jeu, espérant que cela pourrait en plus le faire s’intégrer à ce groupe de gais lurons.
- Pour se mettre une mine et oublier
Gareld fut presque pris au dépourvu tant il fut surprit de trouver homme à s’aventurer dans ses délires.
- Un crayon dans l’cul !!???? Mais on n’oubliera sûrement pas !!!! Dit il en ayant du mal à finir sa phrase pris par des hoquets de rire « et puis » (réussit il à articuler) « on change un peut d’occupation là non ? On n’était pas sensé boire un p’tit coup ? »
Comprenant qu’il avait à faire à beaucoup plus fort que lui, Jarouk servit à contre cœur mais en riant se boisson favorite dans les vulgaires récipients à sa disposition.
Il avala d’un trait le liquide en hurlant un fort et puissant « NAZDAROVIOUK » sous le regard ébahit des 3 compères tout justes en train de lutter avec leur ego pour ne pas crier au secours…

Ce fut Gareld qui craqua le premier, et appela à tue tête sa maman Villaume le suivit quelques secondes plus tard implorant la présence de son papa.
Tout deux se retournèrent étonnés de la résistance de leur ami… et furent soulagés en apercevant Kivun qui s’était éloigné en rampant, mélangeant à la terre et ses vêtements de la gerbe visqueuse, bénissant de sa semence stomacale un parterre de cucurbitacées.

- Pucsshhttain d’enchulé de « breaaarckkk » ta mère c’est quoi c’truc de dingue, beugla Kivun recrachant des boulettes noirâtres et gluantes (rapport au chevreuil ayant déjà plébiscité le sphincter anal du pauvre homme).
- Sérieux Jarouk tu bois de ça souvent ??? dit Gareld. (Villaume ne trouvant rien a dire qui fasse intervenir le mot foutre s’abstint de tout commentaire)
- Nous sommes élevés à la vodkoi dès notre plus jeune âge. Moi par exemple, j’ai été biberonné dès 6 semaines! Ma mère voulait que je sois un pur produit Poliakof !
Cette révélation laissa pantois nos trois compères, et Jarouk pris soudain une autre dimension. Il faisait partit de la famille. Et fut nommé au poste de tavernier.
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Message par Gnu Sam 15 Oct 2005 - 13:10

CHAPITRE X : L'ARBRE

Le soleil se lève doucement sur la prairie où s’étaient installés nos amis pour la nuit.
Les premières lueurs de l’aube caressent les premières gouttes de rosée qui se forment sur les brins d’herbes environnants, et dont viennent s’abreuver toutes les petites bestioles rampantes et gluantes. Parmi elles, nous citerons les fourmis. S’activant autour de leur fourmilière, heureuses de se lever de bonne heure pour alimenter toute la colonie. Marchant en files indiennes, disciplinées et soumises à une seule reine. Une « Queen » comme elles aiment à l’appeler entres elles. Une précision et une abnégation chez ces ouvrières que l’on regrette presque de voir anéanties par l’urine que déversa Villaume au réveil sur leur petit groupe :
- Aaaah, je me sens mieux. Rien ne vaut un petit nettoyage des conduits bouchés par un manque d’activité nocturne.
Il s’égoutta prestement et se tourna vers Gareld qui venait de se réveiller. Mais il fut pris d’un sursaut de dégoût :
- Gniiiieeen ! Mais c’est quoi ce truc ?? L’apostropha-t-il en désignant de son doigt tordu le liquide saumâtre visqueux qui collait à la bouche du gros animal.
- Grumpf, ta gueule ! Grommela Gareld qui s’essuya la bouche d’un coup de patte.
- ‘Tain ! On dirait que t’as léché le sol toute la nuit !
- …
- NON ! Tu as léché le sol toute la nuit ??? Eclata de rire Villaume qui essayait tant bien que mal de ne pas marcher dans le produit sirupeux qui dégoulinait à ses pieds.
Mais il ne pu finir de rire puisqu’il aperçut son collègue se lever et marcher droit vers lui avec la ferme intention de lui montrer qui était le plus fort.
Villaume recula doucement en jetant des coups d’œil à droite et à gauche
- Non, mais je… je… rigolais ... héhé… hé... Hum.
Et au moment où il allait se retourner et partir en courant, il se prit le tronc d’un arbre en pleine figure ce qui l’assomma.

Quand il eut repris connaissance, il vit Gareld debout devant lui, bras croisés, tapant du pied.
- Qu’as-tu fais de Kivun ? Maugréât-il
- Hein ? Kivun ? Mais rien !
- Que se passe-t-il ici enfin ? Se hasarda de demander Jarouk qui venait d’ouvrir les yeux. Et que fait donc cet arbre ici ?

C’était une bonne question puisque la veille, il n’y avait pas d’arbre à cet endroit. Gareld, en bon paranoïaque soupçonna Villaume d'être responsable de ça. Il s'en saisit et le secoua comme un milk shake.
- Avoue !! Tu as donné Kivun pendant notre sommeil hein?! Tu l'as refilé à une sorcière portugaise contre un arbre! AVOUE ! Continua-t-il en mettant des baffes à Villaume, qui essayait tant bien que mal de répondre.
- Mais…nga nga nga… Mais non !!! Aie aie AIIIEuuuuh !
- Arrêtez donc ce carnage, grosse brute ! Intervint Jarouk, posant sa petite main de lémurien sur celle velue de son ami l’ours.
Etonnamment Gareld reposa Villaume. Enfin, il le jeta plus précisément.
Quelque chose l'avait interpellé. Le museau dressé, les oreilles frétillantes.
- Vous n’entendez pas ?...
- Quoi donc ? répondit Jarouk.
- Ecoutez…
Effectivement, on entendait au loin une petite voix. Une petite voix familière. Mais bon sang, ils reconnaissaient cette voix. Et Villaume, quoi qu’un peu encore un peu sonné s’exclama :
- Mais c’est KIVUN !
- Ah salaud ! Hurla Gareld ! Tu l’as tué, et maintenant son fantôme nous hante !
- Attend, repris Jarouk, dont l’oreille affûtée arrivait à distinguer les paroles de Kivun. Je comprend ce qu’il dit : …ohé… ohé… je suis là haut… je suis dans… Nom de Diou ! Il est dans l’arbre !
- HEIN !
Tous les trois levèrent les yeux, et aperçurent Kivun, enchevêtré dans les branches épaisses de ce séquoia nouvellement sorti de terre.
Gareld agrippa le tronc de l’arbre et se mit à le secouer.
- ho ho… je sens que ça va mal finir !
- Moi aussi Villaume.
Soudain un bruit de branche qui casse résonna dans la structure du végétal. Et on entendit clairement la voix de Kivun :
- tiiiiiiIIIIMMMBEEEERRRRRRR !
Paf !

Kivun se releva sans la moindre égratignure. Il venait de tomber sur Gareld qui avait amorti sa chute, l’assommant par la même occasion. Kivun s’approcha de ses compagnons :

- Bon, pendant que la grosse brute fait dodo, j’aimerai savoir comment ça se fait que cette… ce… cette chose ait pu pousser cette nuit sous ma couche !
- Ouais, à cause d’elle j’me suis pris plein de tartes dans la figure ! S’indigna Villaume qui, profitant de ce que Gareld soit assommé, lui mettais de violents coups de pieds de lapin dans le naseau.
Jarouk, jusqu’à présent très réservé se leva et s’approcha de l’arbre, tel un spermatozoïde de l’ovule.
- Hum… regardez donc ici. C’est étrange. Regardez cette structure en alvéole. On dirait un code. Un code dans une langue que je ne connais point.
- Attend, j’te prête ma langue si tu veux, j’l’ai connais toutes. Fit Villaume plein de sollicitude.
- Tu as raison Jarouk. C’est très étrange. Regarde quand on s’éloigne… On dirait une sorte de rosasse entourée de petits scarabées insérés dans un texte en hiéroglyphe sur un support gréco-araméen, et là, ne dirait-on pas un soleil dans ce triangle ?
- Mouais, on dirait une bite plutôt non ?
Grumpf…
- Tiens, v’là l’autre qui se réveille.
- J’t’ai entendu Villaume. Kivun, passe-moi mon gourdin.
- Ah non, y’en a assez que tu casses tout maintenant.
- Oui, ce n’est pas fair-play de toujours nous mettre des coups.

Mais Gareld saisi son arme et donna un grand coup dans le Séquoia, pile à l’endroit où se rejoignaient les stries solaires. L’arbre se mit à vibrer. De la lumière jaillie à travers les nervures de l'écorce, illuminant le visage stupéfait de nos héros. Quatre branches sortirent créant chez Villaume un frisson d’envie.
- Hm mm, elles sont énormes !
Toute la terre trembla, si fort même que le petit Jarouk couru se cacher tout effrayé sous les poils du garrot de Gareld. Soudain, sous les monticules de terre déplacé, jailli une porte. Une porte à peine plus large que les épaules de Gareld. Et dans un dernier cliquetis s'ouvrit.

- Bon ! Bien joué Gareld! s'exclama Kivun.
- Ben quoi ?!
- Ecoutez, mettons nos dissensions de côté, et pénétrons cette cavité pour comprendre de quoi il retourne.
- Ouais ! Pénétrons vite !!! héhéhéhéhé… AIE !
- Ta Gueule…

Nos quatre larrons pénétrèrent donc dans ce repère obscur sans fil d’Ariane, sans GPS, sans aucune idée de ce qui les attendait.


Dernière édition par le Sam 28 Oct 2006 - 15:54, édité 4 fois
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Message par PuMbA Sam 15 Oct 2005 - 16:39

CHAPITRE XI : LA CIME

- Putain il fait noir comme dans le trou du cul d'un....
- Bon ta gueule Villaume! S'insurgea Kivun, je commence à en avoir marre de vos sarcasmes et de vos propos racistes! Puisque c'est comme ça j'me casse.....heu.....bon j'me casse pas maintenant ...parce que j'ai pas la moindre idée du chemin. Estimez-vous heureux!
Les quatre camarades avançaient tant bien que mal passant par d'étroits corridors, et d'abruptes escaliers, et tout ceci dans le noir le plus total.
Enfin après dix-huit minutes de marche a tâtons dans cet antre ils arrivèrent a une petite cage d'ascenseur, le problème étant qu'elle était si petite que Gareld, Villaume, Jarouk et Kivun ne pouvaient y pénétrer tous les quatre ensembles.
- Putain, grommela Villaume, on va être obligés de faire plusieurs voyages tout ça parce qu’on se traîne un gros ours avec un gros cul!
- Tu vas voir toi le lapin accroc d'la pine! S'énerva Gareld en se ruant sur Villaume. Ca ta pas suffit tout a l'heure à ce que je vois dit-il en assénant de lourdes bourrades dans les côtes, la mâchoires et les parties intimes de l'impuissant léporidé, ces dernières se durcissant sous les impacts (en effet Villaume appréciait qu'on lui maltraite les bourses et son petit oiseau).
Gareld cessa toutes violences dès que Villaume reconnu sa défaite, et lui présenta de plates excuses tout en déglutissant quelques décilitres de bile mêlée à du sang.
- Messieurs je vous en prie gardez votre calme, intervint Jarouk, qui avait pris peur au point d'uriner sans le moindre contrôle sur ces propres pieds lorsque Gareld avait bondi sur son détracteur aux grandes oreilles et aux grandes dents....enfin à la grande dent, car il se trouve que Villaume lors de l’altercation avec son compère avait perdu une de ses deux imposantes incisives. Je viens d'étudier le fonctionnement de ce petit élévateur, il fonctionne grâce a cet sorte de petite bicyclette dans le coin droit de la cage. Lorsqu'on pédale dans un sens ça monte et dans l'autre sens sa descend.
- Ok, dit Villaume qui venait de replacer sa dent dans son emplacement en la consolidant avec un peu du cérumen dont nous avons déjà discuté précédemment, j'suppose que c'est le n... enfin Kivun qui s'y colle, tu nous fait monter un par un jusqu'en haut....
- Oh bien sur pa ni pwoblem buana Villaume mwa ka fér monté ou....espèce d'enculé d'esclavagiste de merde je préfère encore me couper une couille que de pédaler pour toi!
- Euh certes d'autant que pédaler avec une nageoire ne serait être commode, ajouta Jarouk.
- Pas faux...dit Gareld....et comme Kivun est unijambiste, moi trop imposant et surtout que j'ai la flemme, et que Jarouk est moins con que toi, c'est toi Villaume qui nous fera monter!
Villaume songea un instant à contesté ce choix arbitraire et tyrannique de Gareld, mais sa mâchoire, ses côtes et sa verge le lançait encore à chaque battement cardiaque ce qui le rappela à la raison et l'animal se contenta d'esquisser un sourire niait en prenant place sur l'appareil.

Kivun insista pour monter en premier dans l'ascenseur et regardait Villaume avec un petit sourire narquois....
- Allez on y va du nerf lui glissât-il en pénétrant dans la petite boite parallélépipédique câblée.
Villaume avait les nerfs a vif mais ne voulait pas le laisser paraître et feignît tant bien que mal l'indifférence face aux provocations du vil marsouin.
Après quelques minutes d'ascension ils arrivèrent au sommet de l'arbre. Etrangement celui-ci formait une vaste plateforme, les branchages et les feuilles qui en constituaient le plancher était tellement dense que l'on pouvait aisément y déambuler sans passer au travers.
- Bon j'y retourne, dit Villaume qui riait jaune, d'ailleurs j'en ai trop envie c'est très agréable de pédaler dans cette toute petite boite ou y a pas d'oxygène...
Et il disparut avec l'ascenseur sous les feuillages laissant Kivun sur le toit de l'arbre.

- Sôlut! entendit-il derrière lui.
Il se retourna et se trouva en face d'un petit hérisson qui avait de l'acné, portait sur la tête un casque d'aviateur et arborait un air satisfait.
- Heu salut t'es qui?
- Oh bôh moi j'môpel Jyliôm Gôsniard, et touô?
- Heu Kivun, dit-moi heu...
- Jyliôm Gôsniard
- Oui...quel est la première lettre de l'alphabet?
- Ôh bôh c'est fôcile, c'est ô.
- Ah ouais et la quinzième?
Après quelques seconde de calcul....
- Ôh bôh tu sais pour mouô c'est trôp fôcile c'est ô.
Kivun était perplexe...il ne comprenait pas pourquoi un hérisson était perché au sommet de cet arbre qui avait poussé dans la nuit, et surtout pourquoi cet ostrogoth était apparemment incapable de prononcer la lettre A, le plus étrange étant que lorsqu'il prononçait son patronyme "Gôsniard" en bombant le torse de fierté, la prononciation de cette voyelle ne lui posait pas de problème.
- Ôh et sinon tu est quouô exôctement....une sôrte de bélougô?
- Euh non un marsouin dit Kivun un peu vexé.
- Ôh un môrsouin.
- Ouais bon...sinon qu'est-ce que tu fout là?
- Ôh bôh c'est simple je me rendais ô un meeting ôérien et j'ai utilisé cette bôse d'ôttérissôge pour poser mon engin.
- Quel engin? lui demanda Kivun
- Celui lô.dit Gôsniard et pointant du doigt une sorte de petite caisse a savon munie de deux planches a repasser en guise d'ailes, d'un mât constitué d'un râteau sur lequel était enfilé un T-shirt sur lequel il était écrit "avec Carrefour je positive".
Ce message n'avait aucun sens pour Kivun et il se risqua à demander:
- Heu et tu va me faire croire que ça vole cette merde dit-il au bord de la crise de rire...
- Ôh bôh çô tu peux m'faire confiance! Mouô hôp looping triple vrille pôssôge en rôze-môttes et tout et tout....
A ces mots Kivun n'y tint plus et explosa de rire et se roulant dans les vertes feuilles qui bruissait sous la graisse du mignon mammifère aquatique.
C'est alors que l'ascenseur arriva avec à son bord Gareld et Jarouk qui pédalait. Kivun présenta Jyliôm a ses amis et demanda :
- Et il est où Villaume?
- ...
Après un silence assez lourd, Jarouk expliqua :
- Villaume en arrivant a notre étage est rentré dans une crise d'hystérie, il s'est frotté la verge contre les parois de l'ascenseur en hurlant qu'on si liguait contre lui que personne ne l'aimait et qu'il voulait retrouver Madame de Constantine afin de lui...je cite..."déchirer la raie à grands coup de pines". C'est alors qu'il s'est rué sur Gareld et qu'il s'est masturbé sur sa jambe comme un chien....et c'est là que....
- QUE J'L'AI BOUFFE! Cria Gareld
Ce cri terrifia Kivun, certes lui-même et Villaume avaient quelques différents mais malgré tout il regrettait déjà le détraqué sexuel.
- Mais bon, repris Gareld t'inquiètes pas j'lai gobé tout rond ce con, et je le chierai plus tard, ces quelques heures aux milieux des restes du chevreuil, des étrons, et des gaz, ça lui apprendra à pas me manquer de respect!
Kivun soulagé proposa d'explorer les environs pour déterminer les raisons de l'inopinée pousse de cette gigantesque arborescence « coniférale ».


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Message par Guillaume Lun 17 Oct 2005 - 1:29

CHAPITRE XII : RENAISSANCES

Kivun se disait que la réaction de son ami était un petit peu démesurée, mais il s’imagina Villaume, langue pendante, bave au ventre et pine turgescente accolée à ses guibolles. Cette vision lui donna un haut-le-cœur quand il mit forme à ses pensées : une boule de nerfs surexcités, recroquevillé sur elle-même se trémoussant tel un gay sur l’hôtel du désir.
Il se dit qu’il aurait sûrement été moins clément et qu’après avoir scarifié le pénis de l’animal il aurait marqué au fer rouge le cuire de la bête avec le sceau du sexe et de la faux ! et pour finir arracher son oreille gauche.
En fait se dit il Gareld est vraiment un grand homme.
Il fut interrompu dans ses pensées par un rôt qui fit trembler le feuillage du pauvre conifère.
De magnitude 7.5 sur l’échelle des abominations de la nature, Kivun pu y déceler des relents âpres en sucrés caractéristiques de la semence spermozoïdale de Villaume. Ceci fini de le convaincre de la présence de son ami sentant de la bite autant que Gareld des pieds et lui le mort.
Il revint sur l’idée nouvelle qu’il se faisait de Gareld, car il ne pouvait admettre qu’une personne ayant des relents spermatiques derrière les amygdales puisse être un grand homme.
Il revint donc à sa pensée originelle : juste un gros con lobotomisé et goinfre par-dessus tout !

Jarouk voyant que Gareld n’envisageait pas de se complaindre en excuses s’offusqua :
- Gareld voyons, il ne vous a pas suffit de gober Villaume ?? Faut il que vous fassiez chier tout cotre entourage en les indisposant de la sorte ?
- Ecoute Jarouk, j’ai pas encore pété alors estime toi heureux ok ?
Kivun sentant que la mayonnaise commençait à tourner s’écria :
- HEY !! (Gareld frissonna à cette interjection, et Jarouk baissa la tête)
- On s’aime malgré toutes nos différences. Quelles soient comportementales ou structurales.
- Gareld est un ours, et on le lui pardonne, toi un lémurien, et Jeanus te le pardonne. Je suis noir et dieu me le pardonne, quand à Villaume…il essaye de lui pardonner….
- Ôh Bôh ! Et mouôo ??
Cette réplique paysannesque raviva le fou rire oublié de Kivun
- Tes qui toi ? Grogna Gareld
- Ôh bôh mouô je suis sapeur-pilote !
- Tu parles ! T’es un menteur chypriote !! Pouffa Kivun
- Ôh mais ôrêêête !
- Mais tu ne voles point vers quelconque flamme ou horizon ?
- En fait j’étais en train de fôre un looping quand j’ai aperçut un top model, les seins à l’air. Cette mannequin m‘a tellement déconcentré, que je n’ai pu finir la boucle, et je me suis crashé à côté de la belle traversant une fenêtre dessinée par le feuillage. Vexé d’avoir raté ma figure, jo m’suis approché d’elle… pour boucler lô boucle, il fôdrait que nous jôignâmes les 2 bouts !!!!!! C’est alors qu’elle me murmura :
« Ne vois-tu pas pilote à 2 balles que j’ai la chatte en feu !!! » Et effectivement son puit d’amour grésillait sous la chaleur apparente de sa paroi effrité ! Jô suis aussi pompier et je m’en vô attiser le feu qui affecte vôtre intimité ! Permettez vous qu’ô cette fin je me branlasse et éjôculasse dans ce qui fut vôgion, mais qui n’est plus que cheminée ? « Vas ! Fais ton devoir homme du feu, et ne lésine pas sur le sirop d’érable, je veux en être toute fourrée ! »

Jarouk et Kivun dégueulèrent, tandis que Gareld repensant à Laëriotitia se dit qu’il y avait été sûrement un peut fort !
C’est là que Villaume choisi de se rappeler à leur bon souvenir (surtout dans ce qui va suivre à celui de Gareld !)
Cela commença par une grande douleur ventrale, comme quand il se faisait péter l’bide avec ses croûtes des pieds, et celle beaucoup plus raffinées de son cuir chevelus.
Puis, petit à petit, le mal se localisa vers le bas ventre, et aux alentours de l’anus si cher à Gareld.
C’est alors que venu du tréfonds des entrailles de la bête une voix se fit entendre :
- Ahahahaaaa je te jure que tu vas EN CHIER Gareld. Je vais te faire passer un sale quart d’heure ! Tu va morfler enculé !!! J’espère que t’as préparé les compresses, parce que pour ton dépucelage annal t’as pas pris l’option «douceur et sentiments », mais : « brutalité without vaselaiine » !!!
Tu te rappelles de la chatte de la petite marguerite quand elle c’est faite déboîter par Gontran ??? bas ça risque de ressembler à ça : une aiguille et beaucoup de fils !!!!!!!
- Oh putain c’est l’autre salaud !! dit Gareld horrifié, il a pas perdu son temps c’trou d’uc !
- Si je peux me permettre Gareld, le gros trou d’uc là dans l’histoire ça va être toi ! dit Kivun.
- Oh ça va hein ?? j’ai déjà fort a faire avec ce connard pour qu’en plus… mais il ne pu finir sa phrase, car un élancement terrible lui secoua le colon, une multitude de picotements, comme si on appliquait sur ses parties génitales une grosses branche de cactus…
Il hurla.
Villaume ria.
Pesta !(il n’aimait pas trop entendre du bruit venir de sa réserve fécale et la douleur revenait de plus belle)
Villaume ria de plus belle.
Gareld s’accroupit, il était sur le point de mettre au monde, et pour se faire il imita les femelles qui devaient sûrement choisir la position la moins douloureuse.
Jarouk et Kivun virent apparaître en premier lieu un doit, puis 5, et enfin 10 qui s’agrippèrent de part et d’autre du sphincter anal technique mise au point par Villaume pour s’extraire de la merde.
C’est avec un grand sourire qu’il sortit la tête, réservant une charmante surprise à Gareld qui déjà se détendait, pensant en avoir terminé.
Villaume bandait ! Et quand au moment de sortir, son zgeg déchira les chairs de Gareld celui-ci s’écroula inconscient, l’anus inutilisable pour quelques temps, mais dépucelé d’une bien belle manière.
Villaume à bout de forces (c’est que mine de rien il en avait bouffé de la merde, et il n’était pas trop fier !) se jeta sur Kivun en lui criant : « Pédale connard pédale !!!! ».
Kivun hurla au contact des déjections fécales sur son visage et jura devant Jarouk, qu’il s’attellerait à la prochaine corvée désagréable de Villaume, lui servirait ses repas en tutu pendant 2 jours, le borderait et lui chanterait une petite chanson s’il le lâchait sur l’instant…
Villaume accepta le marché, qui prenait acte sur l’instant.
Tous trois apostrophèrent Jyliôm Gôsniard, lui rappelèrent qu’en sa qualité de pompier il se devait d’éponger l’anus de Gareld dans un bien mauvais état, et de désinfecter Villaume et Kivun.
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Message par Gnu Lun 17 Oct 2005 - 19:32

CHAPITRE XIII : LA GREFFE

- Bon, maintenant que tout le monde est calmé, surtout l’autre ours là, vous allez m’expliquer ce qu’on branle ici ! s’écria Villaume encore tout excité d’avoir pris le dessus, où plus exactement le dessous, de Gareld.
Encore fort horrifié par ce qu’il venait de voir au point que ses gonades internes se sont resserrées de peur autour de son scrotum, Kivun ne put dire mot. Il se contenta de balbutier quelques onomatopées sans fond…
Jarouk, bien plus habitué que son cher collègue marin à la vision de tortures anales (de longues nuit à boire au goulag de Roussie l’ont endurcies), s’adressa à Villaume en ces termes.
- Pendant que tu nageais allègrement dans la matière fécale dudit ours, nous nous sommes enquis auprès de ce charmant petit Erinacéidé herpétique de la présence de cet arbuste au milieu de cette prairie. Il ne nous fît part que de son atterrissage forcé à bord de cet aéronef de fortune…
- Ôh mô c’est pôs un ôréo… un ônero… un ôvion de fôrtune. C’est vrôment une môchine volônte de tout de dernier cri… ôh puis tu sôoule, t’es trop côn tsé. Fini-t-il par dire en bombant le torse.
- … Hm… Repris Jarouk. Bref, l’individu affirme donc ne point savoir par quel miracle l’arboriforme végétation jaillît ici. Et le problème auquel nous sommes… Kivun, que fais-tu donc avec la dépouille de notre comparse ?? S’interrompit Jarouk stupéfait de ce qu’il voyait se dérouler sous ses yeux.
Même Villaume, emporté par sa formidable percée de tout à l’heure ne pu contenir un sursaut de perplexité.

Kivun, à genoux, ou plutôt à nageoire devant Gareld, pratiquait une sorte de rite hérité de ses ancêtres qui bien avant lui l’avaient hérité d’un rorqual trapéziste rhinologue. Kivun levait la tête et les mains vers le ciel, les yeux fermés, implorants dans une langue que même Villaume ne compris pas (et Diou sait qu’il en parle des langues étranges quand il se masturbe le bougre).

« Taram togolo sitaroaïdo sta ngala ngala… Taram togolo sitaroaïdo sta ngala ngala… Taram togolo sitaroaïdo sta ngala ngala… »

Répétait-il sans se lasser. Son corps se mit à trembler. Ce qui fissura le plancher du conifère jusqu’au pied de Villaume.
- Mais il va nous tuer ce n…aze !
Et il s’agrippa tant bien que mal à Jarouk, qui lui avait sorti d’on ne sait où une bouteille de Vodkoi à 95°.
- Si ceci est ma dernière heure autant la finir en beauté. Nazdaroviouk !
Et il ingurgita la totalité de ses 75 cl de liqueur en une gorgée, et lança la bouteille derrière lui. Elle alla se briser sur le mat du véhicule de Jyliôm.
- Ôh ? Mais il m’ô côssé mon ôvion ! Remarqua-t-il d’un air détaché, un léger sourire beat plein d’amertume esquissant ses lèvres.
Soudain la tempête s’arrêta. Et Kivun se retourna vers ses camarades d’infortune.
- Je l’ai anesthésié. Nous allons pouvoir procéder à la greffe.
- La greffe ??? S’exclamèrent en cœur Villaume et Jarouk.
- Ôh… mon ôvion tout beau. Il est côssé…
- Tututu. Oui, la greffe d’anus pardi ! Jyliôm, est-ce que tu as un morceau de tuyau sur toi ?
- Mon bel ôvion est tout cassé ! Et tu veux lui greffé un ônus ôrtificiel ?
- Oui môssieur. Je vais lui greffer un « Ônus Ôrtificiel », et j’aurai besoin de tes épine pour lui recoudre la peau.
- Hé, attend ! interrompit Jarouk plein de compassion pour le pauvre estropié de la canalisation. Qu’est-ce qui nous dit qu’il ne va rien sentir ?
- C’est facile. Mon rite l’a envoyé dans un monde où la douleur lui sera étrangère.
- Mais où est-il donc ce « dé-culé » ! Renchéri Villaume dégoûté que Gareld ne souffrit plus. J’irai bien dans ce monde moi aussi…

Mais dans quel monde au juste avait atterri Gareld ?

- Re-bonjour brave guerrier. Susurra une voix suave à l’oreille de l’ours.
- Oh la barbe ! Quoi encore ?!... Ah c’est toi. Qu’est-ce que tu me veux encore ? Et puis qu’est-ce que je fous là ?
- Oh, impétueux. J’aime ! Tu es dans mon domaine. Tu es dans le domaine des rêves, où se rencontrent les êtres de mon espèce et les êtres de la tienne.
- Mais j’t’ai rencontré dans mon monde aussi…
La resplendissante Laëriotitia rejeta ses cheveux en arrière, découvrant un de ses tétons.
- Tu te souviens de ce que tu m’as fait dans la forêt ? Aujourd’hui je suis là pour que ta douleur devienne un plaisir.
- Euh, je m’en souviens, et non merci, je suis pas sadomasochiste.
- Qui te parle de sadomasochisme ? Renchérit la belle en se rapprochant de l’ours au point de lui coller sa poitrine sur son torse velu.
Les yeux dans les yeux, les dents serrées, elle rajouta :
- Regarde. Tu vois au bout de mon doigt en bas ? C’est toi.
- Nom d’une hache en acajou !!! Mais qu’est-ce qui se passe ?
- Tu ne devines pas ? Jyliôm est en train de te coudre une prothèse en tuyau de pompier à la place de ton anus éclaté. Tu ne risques plus d’avoir, comment dire, le feu au cul… et c’est bien dommage.
- Ouh là. Et quand que c’est que j’pourrai redescendre ? Parce que c’est pas que je m’ennuie, mais je dois tailler mon gourdin toutes les heures pour éviter qu’il rouille et …
- Dans pas longtemps, l’interrompit-elle. Mais avant tu dois réussir une épreuve.
- Encore ? Bon, allonge-toi qu’on règle ça tout de suite ma cochonne. Se précipita Gareld.
- NON… Non. L’arrêta-t-elle en le repoussant d’un doigt sur ses grosses lèvres épilées… Non, petit coquin. Cette fois ce n’est pas moi que tu devras satisfaire.
- Bon aller, amène ta sœur que j’lui déboîte l’arrière-train et qu’on en finisse.
- Non plus.
- Bordel ! Mais accouche… c’est qui ?
- C’est elle !
- Qui ?
- Mais elle. Tu ne la vois donc pas ?
- Tout c’que je vois c’est une chaise, un sofa, une chaîne stéréo, un ensemble home cinéma, un aquarium avec un poisson rouge et un perroquet des mers, et cette abominable déco art moderne en forme de grosse citrouille défraîchie.
- Approche-toi Alixandizzyra…
C’est alors que la «grosse citrouille défraîchie» se retourna, et s’approcha de Gareld toute souriante. En fait ce que Gareld prenait pour une citrouille toute ridée et périmé n’était rien d’autre que la culotte de cheval monstrueuse de Alixandizzyra.
- Oh PUTAIN ! A l’aide ! Au secours ! Non, mais t'es pas sérieuse. Regarde, mais regarde donc, elle a de la moustache, et des asticots dans la barbe.
- Mais calme-toi donc Don Juan ! C’est l’épreuve que tous les êtres doivent passer pour pouvoir redescendre sur terre.
- OOoooh Non ma belle. Pas cette fois. Pas pour moi. Gémit Gareld tout tremblant. Kivun ! Salaud ! Réveille-moi ! KIVUN !!!!

L’agitation de l’âme de Gareld généra des soubresauts au niveau de son corps inanimé en contrebas.
- Zut, il y a un problème, c'est pas normal tous ces mouvements d'épileptique sodomite. Jyliôm t’as fini?
- Oui, ôh tu sô c‘était fôcile pour moô, çô ô un peu blôqué sur le jôints, mô lô çô devrai tenir!
- Vite Villaume aide moi. l'interjectiona Kivun.
- Hein ? Mais t’es fou ! Autant me demander de ne plus avaler mon sperme!
- Si on ne l’aide pas, il va mourir. Dit Kivun qui tentait tant bien que mal de faire quelque chose.
Voyant le désastre se dérouler sous ses yeux, et se sentant quelque peu responsable, pour une fois, Villaume abandonna son jeu solitaire :
- Oh puis merde… aller pousse toi ! Fini-t-il par dire en écartant tout le monde d’un coup de gland.

Pendant ce temps, au paradis des nymphes :
- NOOOOoooon !!! Pas les couilles… PAS LES COUILLES !!!!!!
- Laisse toi faire mon beau… snorf ! Je serai très câline !! SNORF !

En bas :
- Jarouk ! Prépare la mixture « Mine des Grands Jours »! Avec ça il devrait se réveiller, mais il aura un sacré mal de crâne. Plaisanta Villaume.
- Tout de suite. Répondis Jarouk admiratif devant le savoir faire réanimatoire de son compère.
- J’ai appris ça quand nous étions en Irak. Je réanimais des potes qui venaient d’ingurgiter un canard à l’orange au lapin. On n’avait que ça à bouffer là-bas. La compresse là-bas ! Vite !
- Ôh ben c’est bôn. J’ôrrive. Fit Jyliôm en arrachant la « voile » hyper design de son mat.
- Voilà. Normalement là c’est bon. ON S’ECARTE !
Et Villaume envoya avec un plaisir non dissimulé un gros coup de latte dans le sternum de Gareld.

Là-haut :
Gareld se sentait tiré vers le bas, de plus en plus vite, mais la bougresse le retenait à son insu.
- NOOoon, ne m’abandonne pas mon amour… REVIENS, j’ai encore pleins de câlins à te faire. Des fellations avec mon anus poilu envahi de morpion, je voudrais que tu goûtes à mon lait tout vert !! RESTE !!!!
- Lâche mon sexe, grosse vache ! Mais lâche donc… Nomdudiou !
Mais elle s’y agrippa de plus belle, se faisant traîner ainsi sur plusieurs mètres, rebondissant sur les pierres, les cailloux et autres altérations du terrain. Et cela aurait duré encore plus longtemps si par un heureux hasard il ne s’y trouva pas un rocher bien plat qu’elle percuta de plein fouet.
Elle finit par lâcher le pénis endolori et bleuit par son action violente, puis explosa sous l’effet de l’impact, projetant des morceaux de sa graisse sous cutanée sur notre mammifère velu.

Enfin, Gareld se réveilla. Sa première réaction fut de déglutir la totalité de l’humus adipeux de l’autre folle. Jarouk, qui venait de se prendre une autre siphonnade de son alcool favori, manqua de glisser sur le liquide orangeâtre qui inondait le plancher. Kivun, qui n’en pouvait plus de ces spectacles répugnants, vomi tout son saoul, mais ne pu s’éloigner et se vida sur la tête de Villaume qui se retrouva encore une fois souillé. Ce qui au fond ne lui déplaisait plus tant que ça.

- Oh putain de bordel de couilles de putes !
- HOURRA !!! IL EST VIVANT !!!! S'exclamèrent-ils tous en coeur.
- Ne me refaites plus jamais ça ! Compris ?
- Ôh tu sô, c’est moô qui t’ai recousu l’ônus… Ne me remercie pô. C’est normal, je l’ôvait déjô fôt plusieurs fois, et…

Mais déjà, nos quatre compagnons heureux que tout se termine bien s’embrassèrent chaleureusement. Ce rapprochement ne laissa pas Villaume indifférent puisqu’il profita de l’occasion pour se frotter le plus possible à ses amis, en essayant de leur insérer un doigt de ci de là.
- Aïe !
- Ta gueule.
Il était temps de quitter cette plateforme où il n’y avait rien pour eux. Mais comment ?


Dernière édition par le Sam 28 Oct 2006 - 15:58, édité 5 fois
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Message par PuMbA Mar 18 Oct 2005 - 22:58

CHAPITRE XIV : JEANUS L'EFFAROUCHEE

Oublions pour un temps nos petits animaux pour mieux nous ré-intéresser à la baronne de Chaulanie Jeanus Françoisine de Constantine.
Jeanus on se le rappelle avait quitté ses compagnons de couche, de table et de coeur pour se lancer à l'assaut des terrifiants Brah Guêtes venus de l'extrême orient.

Mais qui sont les Brah Guêtes?

On parle rarement d'un Brah Guêtes, en effet ces êtres son vils et lâches, c'est pourquoi ils se déplacent toujours en armées... Enfin disons plutôt en troupeau, car question organisation on est plus proche de celle de Jussieu que de celle de l'armée des clones de Georges Lucas.

Les Brah Guêtes sont des sortes de petits gorets bruns ne dépassant pas les quatre-vingt centimètres debout. Ils se déplacent la plupart du temps sur de minuscules poneys, et se battent en lançant de petits cailloux à l'aide de frondes constituées de tendons de rats pour élastiques et de scrotum de fouine dans lesquels ils placent les projectiles rocailleux. Ils sont le plus souvent vêtus d'un casque en carapace de tortue, et d'une armure en croûtes bien sèches d'éléphant de mer.
Il est vrai que le Brah Guête pris a part n'est pas très impressionnant et aurait même plus tendance à provoquer chez l'individu qui l'observe un fou rire incontrôlable du fait de l'accoutrement pour le moins ridicule de cet ostrogoth. Toutefois le susnommé ne peut-être considéré à l'unité. En effet ces barbares ne se déplacent que par horde de trente mille au moins. Donc sans s'attarder sur le sujet, il est facile de comprendre que leur force ne vient aucunement de leur intelligence étant donné qu'ils sont tous plus cons les uns que les autres (disons même que le plus malins d'entre eux ne rivaliserait pas avec l'amibe trisomique dans une partie de puissance quatre, même si les deux protagonistes jouaient avec la même couleur!), pas plus d'ailleurs de leur physique puisqu'ils sont tous petits et gras, ni même enfin de leur armement ce dernier ayant plutôt pour effet de susciter chez l'adversaire la pitié que l'effroi, mais bien de leur grand nombre!

Leur chef et père spirituel a tous portait le nom de Vao Yeng Tu. C'était un tueur sanguinaire, sadique, et psychopathe qui aimait se baigner dans le sang de ses victimes, se vêtir de leur peau et violer leurs dépouilles une fois ces dernières écorchées.

Jeanus de Constantine arrivait maintenant en bordure des contrées du Nadir. C'était dans ces régions que les Brah Guêtes sévissaient.

- Fichtre, dit-elle, la route fût longue et chaotique depuis ma baronnie, en passant par la vallée de Dana, ces marécages, ces pampas, ces plaines, ces forêts et ces monts, mais enfin me voici aux frontières du pays qui se meurt et qui souffre de ces ignominies et de ces humiliations...Que diable t'arrive-t-il a toi, fidèle équidés? S’interrompit-elle.
En effet le vaillant bourricot de Jeanus chancelait et ses frêles genoux cagneux s’entrechoquaient. Enfin il s'étala violement les quatre membres en étoile, l'abdomen du mulet sous l'effet du choc explosa dans une gerbe de sang et de matière fécale, déversant plusieurs mètres d’intestins vermoulus.
- Par mon aïeul! s'exclama Jeanus, cette bête est donc fourbue! Faisons fis, il me faut poursuivre à pieds, je ne puis faire marche arrière maintenant.

Et Jeanus vaillante comme a son habitude repartit aussi tôt vers les terres guerroyantes. Après une heure de marche elle pénétra dans un sous bois, et s'y égara...
Jeanus cherchait désespérément a retrouver les petit sentier qu'elle avait quitter pour satisfaire une envie irrésistible de suivre en sautillant un petit papillon blanc qui avait croisé sa route, puis se fût une chouette qui attira son attention, suivie par un renard, un mulot et enfin par un lombric qui acheva de perdre la jeune effarouchée.

Soudain, elle entendit un bruissement de feuilles dans un arbre, elle y regarda ardemment et y vit aussitôt un opossum en collants verts qui la menaçait de son magnifique arc en plastique qui du reste était armée d'une fléchette munie à son extrémité d'une ventouse en caoutchouc!
- Halte madame! L'interpella-t-il.
Jeanus ne parvenait pas à distinguer clairement son agresseur, en effet il se trouvait que se dernier était assez haut perché et aussi était-il partiellement caché par les branchages.
- Félon! lui lança la courageuse Jeanus, vous êtes un rustre monsieur et vous voulez profiter de l'infortune d'une faible femme égarée pour lui dérober sa bourse. Et bien soit monsieur le voleur de grand chemin je vous y attend de pied ferme, je n'est pas parcouru toutes ces lieues pour donner mes écus au premier maraud qui me les réclames, si vous n'êtes pas si lâches monsieur, vous aurez le courage de descendre de vôtre promontoire et de bien vouloir venir sur le champs croiser votre âme avec la mienne! Monsieur le lâche je crois que vous avez commis séant la plus grande erreur de votre vie en m'intimant l'ordre de m'arrêter, sachez vilain qu'aucun homme ne m'a jusqu'à lors ordonner quoiqu'il fût, qui ne m'est sur l'heure, pour le dit événement, présenté ses excuses ou bien qui ne fût mort.
- Je vois madame que vous ne manquez pas d'air, c'est pourquoi je vais, puisque vous me le demandez, descendre immédiatement afin de le libérer de votre ego démesuré!
Sur ces parole l'étranger accrocha arc et carquois à une branche, se saisit d'une liane, se laissa glisser jusqu'au plancher terrestre et dégaina son épée. Fleuret à la main Jeanus en garde l'attendait un petit rictus accroché aux lèvres (...celles de sa face du moins car les autres en vérité étaient alors bien crispées).
- Déclinez vôtre nom gredin, j'aime à savoir celui des adversaires que je terrasse, ordonna Jeanus.
- Il ne vous servirait donc à rien de le savoir! lui répondit-il jamais en manque de répartie. Toutefois je suis malgré ce que vous semblez penser un gentilhomme, et c'est pourquoi je ne vous dirais pas mon nom, mais comment vous pourrez m'appeler, je suis, madame, Gréguin Des Bois! Dit-il fièrement.
- Ma foi voici donc un drôle de titre, dit-elle.
- Ma chère il ne vous en paraîtra pas moins salutaire lorsqu'à genoux dans un court instant vous me supplierez de vous laisser la vie sauve...Me permettrais-je de vous demander ma chère comment vous nommez-vous?
- Je suis Jeanus Françoisine de Constantine de Chaulanie, baronne de mon état et hardie protectrice de l'opprimé! Et je ne saurai tolérer de vils voleurs sur mon chemin!
A ces mots Gréguin baissa sa garde.
- Madame vous êtes en train de me dire que vous êtes baronne de Chaulanie?
- Mais certes monsieur Des Bois...
- Dans ces conditions votre seigneurie je préférerais rompre immédiatement cette lame qui m'est si chère plutôt qu'elle ne nous atteignît. J'ai juré il y a longtemps fidélité à votre père Victorien de Constantine et mon épée est désormais vôtre tout autant que sienne. Je suis madame, le Baron Gréguin Philibert Igor Martial de Portelet.
Jeanus fût troublée par ce retournement de situation, d'un ennemi elle venait de voir surgir un allié, et d'un vulgaire voleur de grand chemin un véritable gentilhomme qui de plus connaissait son géniteur et lui avait prêté allégeance...


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Message par Guillaume Jeu 20 Oct 2005 - 19:32

CHAPITRE XV : DISCUSSIONS ET AVEUX


Elle considéra Gréguin, tel un esclav…éclaireur, qui serait pour elle d’une grande utilité dans son périple.
De plus elle n’avait jamais eu à son service, de sous-merd….fifres aussi beaux forts grands et musclés que l’était Gréguin. Il saurait certainement la bourrer les terres qu’elle imaginait conquérir, les transformer en prairies verdoyantes et non plus en cimetières délaissés.

-baronne ? L’interrompit Gréguin dans ses pensées, pourquoi diable sillonnez vous cette contrée si éloignée de vos terres natales ?
Jeanus, eu un sursaut qui n’échappa pas à Gréguin
-Monseigneur votre père serait-il malade ? Ou auriez vous été banni pour une vil passe à dix ? (jeu si convoité par votre aïeul, mais mal vu du père coinsusducus), condamnée à prendre par à ces inutiles croisades vers les terre d’abondances moyen orientales afin de vous purifier…(enfin de purifier votre chatte outragé avant la bénédiction de votre mariage).
Moi je vous le dit, arrêtez votre périple dans ce qu’on nome Birouth, une cité charmante, pleine de jeune pucelles, et beaux indigènes, très ouverts…Rien de tel que de faire des Birouette après un si long périple non ?
Cette question si simple sous toute apparence, fut pour jeanus, un terrible dilemme.
En effet son paternel, si fort et puissant avait été atteint par la lèpre et on suspectait la peste d’avoir étendue ses longs bras maigres, et, de ses tentaculesques membres supérieurs avaient souillés l’intégrité cellulaire du vieil homme.
Et c’était là la raison de ce si dangereux périple : recueillir quelques larmes divine, afin que de par leur rondeur parfaite, elles immaculassent son père, et lui redonnasse se vigueur juvénile.
Cependant jeanus, baronne de sa personne , ne pouvait se résoudre à cette déchéance.
Elle proclamait donc à qui voulais l’entendre, (c’est à dire nos 4 compères et maintenant Gréguin en 6 mois de voyage) qu’elle partait en croisade pour bouger son cul du sofa fort confortable qu’elle affectionnait le plus au château Constantin (éponyme du bourg dans lequel il s’élevait).
Mais aussi pour la gloire du conté de Chaulanie.

Cependant, devait elle mentir une nouvelle fois, ou partager se si lourd secret ?
Devait elle taire à ce compagnon d’arme de son père, et maintenant d’elle-même ? Homme à même de l’aider dans sa quête, ou, si les choses tournaient mal, de remplir pour elle cette mission sacrée.
Mais elle se demandait quelle serait la réaction de cet homme si vertement accoutré.
Serait-il effondré en apprenant cette bien triste nouvelle, ou bien, lui procurerait elle la rage de vaincre, celle qui vous permet d’égorger un brah guete sur le corps nu de sa compagne, de violer celle-ci devant ses enfants.
Puis de demander à ses fils de lui insérer des tessons de verre dans le vagin. Quand à ces fils, les emasculer pour que cette race fétide ne puisse se reproduire. Et pour parachever l’œuvre : prendre les filles comme range fusil. (très appréciable après une bataille, et que la dite arme, a besoin de se faire dépoussiérer..)
Elle se dit enfin que ne pas révéler à cet homme d’arme, l’état de santé de son père était un manque d’honneur.
-PESTIFERE !!!! hurla Gréguin en apprenant l’effroyable nouvelle
Ahhh satané bouc !, Victorien 666ème du nom à été rattrapé par son rang…le vilain devait le jalouser !
Je chie sur sa sale gueule ! Bonté divine, protégée nous des affres de Lucifer ! Je m’efforcerais de le tenir à l’écart !
Jeanus fut estomaquée par se discours parabolique et non conique, comme elle était habituée à ouïr. Et y descella une grande foi, une profonde inspiration divine qui la laissa pantois !
Madame, je m’en vais de ce pas prévenir mes forces, afin que nous discutions de tout ceci entre nous. En effet une chose me retient ici :
le terrible, l’infâAme, l’ignOOOble frère du père spirituel des hordes Brah Guetes (qui a soudainement succombé au syndrome de l’inht êl hig hence…une maladie très très rare chez les BG et incurable), et comandant en chez des forces armées BG. Qui à décider de chasser les déjà très opprimés habitants de ces forêts, et en tout cas de les dépouiller de leur moindre sous.
J’ai nommé : le Siriff de Nhôh Thing Ghâmm !
Jeanus trop heureuse de pouvoir croiser le fer avec ce qui allait de toute façon se dresser un jour ou l’autre sur son chemin, mais de ne pas le croiser seule proposa d’accompagner gréguin dans son Repère.
Ce dernier renâcla quelque peut, car il avait fixé lui-même cette règle : tout étranger n’était pas accepté au Repère. Le Repère (avec une majuscule) , était le dernier rempart à l’invasion barbare. Une seconde il s’imagina jeanus fallacieuse mais ôta cette idée de sa tête instantanément. Elle était sa maîtresse !! (sa supérieure, non pas qu’il eut déplus à Gréguin de se voir fellationné par cette femme qui certes avait de petites mains, mais avait aussi un corps de femme mûre, des cuissardes douce mais toniques, des lèvres bitattirantes…la panoplie quoi !)
Et c’est en pénétrant dans la forêt interdite, que moi, le narrateur, qui ne fut pas invité à me rendre au Repaire, perdit pour un temps la trace de Jeanus.
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Message par Gnu Ven 21 Oct 2005 - 16:23

CHAPITRE XVI : LA CHUTE


- Putain, le soleil se couche et on se les gèle ici ! Mon sexe est si petit que j’peux même plus espérer en faire sortir quoi que ce soit. Regarde, y’a même des stalactites au bout !
- T’as raison Villaume, il nous faut absolument trouver refuge pour la nuit, qui ne tardera pas à tomber. Reprit Jarouk pensif, le regard porté vers l’infini de la plaine.
- Je peux venir ôvec vous ?
- Non ! grogna Gareld en se grattant les dessous de bras.
- Ben, c'est-à-dire… repris Kivun moins brutalement, nous n’avons des vivres que pour six jours si nous ne comptons que quatre personnes. Par conséquent, si tu viens tu risquerais de nous encombrer. Et tu n’as pas envie d’avoir sur la conscience la mort de tes amis, n’est-ce pôs?
- Ben nôn.
- Alors c’est réglé. Tu resteras ici, à monter la garde jusqu’à notre retour dans 6 lunes.
- Mô je vôs faire quoi en vous ôttendant moô ?
- Eh bien je ne sais pas… lire un livre, aller au cinéma, faire du shopping… les activités ne manquent pas sur la cime d’un arbre tu sais…

Et sans lui laisser le temps de répondre, les quatre amis sautèrent dans l’ascenseur, coupèrent les câbles, et allèrent s’écraser 150 pieds plus bas dans la galerie par laquelle ils sont arrivés plus tôt.

- Putain Gareld !! Pourquoi t’as coupé ces putains de câbles !? Pesta Villaume la machoire écrasée d’un coté par le ventre grassouillet de Kivun, et de l’autre les épaules poilu de son confrère l’ours. En plus tu sues des épaules, on dirait du papier buvard... Et j'te parle pas de l'odeur. Sans compter celle de l'autre marsouin de mon cul
- Comme ça il ne pourra pas nous suivre Monsieur « Tôp Gun Viens Lô Que Je Te Montre Mon Echelle de PÔmpier ». répliqua Gareld en mettant un coup d'épaule dans la gueule de Villaume.
- Les amis… gémit Jarouk, je crois que …que… mais il ne pût finir. Il tourna de l’œil, et s’affala sur Villaume, sa langue de lémurien pendante hors de sa bouche venant lécher le conduit auditif sirupeux de ce dernier.
- Je crois qu’il s’est blessé, confia Kivun à Gareld.
- Bordel, dégagez moi cette vache de là, s’écria Villaume tout affolé. Il a sa langue dans mon oreille !!! Il va me baver dessus. NOOooon…
- Oh ça va, c’est pas ça qui va te déranger ! Repris Gareld en démolissant la paroi toute tordue de l’ascenseur (ou de ce qui en restait) qui les bloquait au sol. Kevin tu peux arranger ça ? Enfin, en évitant de l'envoyer au Walala...
- Je ne sais pas, c’est son genou qui est touché. On dirait qu’il faut le remettre en place.
- Tu veux dire qu’il est pas à sa place là ? Se hasarda de demander Villaume qui se faisait une petite toilette en se passant une patte humectée de sa salive dans les cheveux.
- Ben non, tu vois bien qu’il est au niveau de son front. Il faut le remboîter.
- J’m’en charge ! Un bon coup de gourdin dans la gueule que je te redescende tout ça.
- Hé !! Fît Kivun, en poussant son fameux cri qui fît résonner toute la pièce à la limite de faire s’effondrer le plafond humide et gluant de vers sur leurs têtes. On n’est pas à la fête foraine ici ! On tape pas sur le front de quelqu’un pour lui faire redescendre son genou dans la jambe. Il me faut des plantes et des épices pour le calmer. Et un bandage et une atèle.
- Tu commences à me fatiguer avec tes remèdes de grand-mère style Xena la guerrière Vs Mac Gyver. Tu veux pas lui foutre de l’aspirine dans l’cul tout simplement ?...
Kivun lui lança un regard de marsouin à déterrer un phoque de la vase océanique.
- … J’ai pas raison Gareld ? demanda Villaume, cherchant désespérément un soutien dans le regard éteint de son compagnon.
Mais Gareld ne répondit rien, il était trop occupé à tailler son gourdin en forme de spatulle plate à bord rond.

- Regarder, ce que j’ai taillé. Je vais appeler ça une raquette. Et avec, on jouera à se renvoyer la balle sur une table. J’appellerai ce jeu le football…
- Et pourquoi pas le ping-pong temps qu’on y est ! Repris Villaume. J’ai envie de chier, et y’a même pas de papiers, et toi tu taille ton gourdin en claquette…
- Raquette…le corrigea Gareld.
- Oh ta gueule… lança le petit lapinou qui se rendit compte bien tard qu’il aurait mieux fait de garder cette reflexion pour lui.

Kivun secoua la tête de désolation devant le spectacle de Gareld courrant en rond derrière Villaume pour lui faire bouffer ses testicules.
- Ca suffit vous deux ! Jarouk est mal en point. Il faut le guérir. Allez quérir tous les deux du cerfeuil, de la lavande, des pâquerettes, de l’origan, du poivre, du sel et du cumin.
- Et avec ça ? Tu le veux comment ton café ? répondit Villaume d’un air cynique.
- BLANC !

Gareld saisi son paquetage, et le jetta sur son dos, en profitant pour mettre un coup de sac dans la tête de Villaume, l’envoyant rouler à 5 mètres.
-Aïeuuuh…
- Grumpf, je vais te chercher tout ça Kivun. Je serai de retour avant la nuit… enfin vu qu’on voit pas le ciel, avant que tu ai pu dire « ouf ».
- OUF ! expira Villaume encore étalé par terre. Il s’en va…
- Ok, reviens vite, d’autant plus qu’il se réveille.

Gareld parti chercher les plantes et épices en s’enfonçant au hasard dans un des sept couloirs qui environnait la pièce souterraine.

- Où suis-je ? Que fais-je ? Pourquoi suis-je donc ? Délira Jarouk dans un sursaut shakespearien.
- Ne t’inquiète pas petit ! On s’occupe de toi. Le rassura Kivun qui voyait dans ce blessé la réincarnation de Moufassa, une baleine à bosse qui fût la première à se dresser contre le monopole des requins scies et des requins-marteaux et à ouvrir une enseigne Bricorameur entièrement dédiée au bricolage.
- Ouais, c’est ça… retombe dans les pommes ! Marmonna Villaume dans sa moustache. Et je te prendrai ton petit cul…. Haahaha
- Bon, trouve moi des écorces séchées que je lui fasse une atèle.
- Bon, trouve moi des écorces séchées que je lui fasse une atèle. Répéta Villaume.

Kivun le regarda étonné.
- Tu te paies ma tête ?
- Tu te paies ma tête ? repris de plus belle notre acolyte taquin.
- ok, j’vois le genre.
- ok, j’vois le genre.
- Putain…. Soupira Kivun.
- Putain….
- Je suis con.
- Je suis con… ah merde !
- Ah merde !
- Ah non, c’est pas du jeu, c’est à moi de dire ce que tu dis.
- Ah non, c’est pas du jeu, c’est à moi de dire ce que tu dis.
- pffff, je boude.

Kivun éclata de rire en voyant la tête dépitée de son ami, prit à son propre jeu. Ce qui ne fit qu’exaspérer davantage Villaume qui décida de prendre un tunnel au hasard, non sans se frotter une dernière fois sur les parois de la chambrette pour y laisser sa marque, abandonnant Kivun et Jarouk avec pour seul vivres 12kg de gâteau au beurre de sa préparation.


Dernière édition par le Ven 16 Mar 2007 - 17:08, édité 1 fois
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Message par PuMbA Sam 29 Oct 2005 - 17:58

CHAPITRE XVII : LA BELETTE ET LE PETIT LAPIN - 1ère partie


Villaume déambulait seul dans les profondes galeries pleines de toiles d'arraignées et de petits papillons hermaphrodites semblables à ceux qu'il avait déjà cotoyés au bord du lac.
-Il commence a me gonfler ce Kivun je le prout et puis les autres aussi! Son écorce a la con il peut toujours l'attendre! Moi jvé sortir de là et trouver rapidement un orifice à fourrer!!
Après douze ou treize minutes de marche Villaume pénétra dans une toute petite crypte circulaire éclairée par la toute petite lueur d'une toute petite bougie parfum muguet posée sur un tout petit guéridon...
-Oula j'ai pas dû prendre la bonne direction.....j'me rapelle pas être passé par là!
En effet le bougre s'était engagé dans un couloir différent de celui emprunté à l'allée...
Au centre de la pièce, sur le sol, se trouvait un amas de feuilles et de branchages.
-Tiens! se dit Villaume, je me demande se que peuvent bien dissimuler ces feuilles...Voyons ça! dit-il en se ruant tel un demeuré et en bondissant tel un lapin qu'il était, en plein centre de ce matelas cholorophylien.
-HHHAAAAaaaaAAaaaAAhhAAAaaaaaaaaaaaaa, s'écria-t-il dans sa chute
En effet le tapis de branches recouvrait en réalité un trou d'évacuation des diverses sécrétions anales et pubiennes des habitants de l'arbre, Villaume y disparu!
-OOOoooOOoh puuUuutaAaaiiinNnnn! ça chauffe le boul! Poursuivait-il durant sa déscente interminable et vertigineuse.
Il arriva enfin au bout de ce conduit qui débouchait à l'extérieur du tronc à peu près à huit mètres au dessus du vide...Il s'éclata donc tel une grosse bouse au pied du connifère.
-Oh putain ça fait trop mal! se lamenta-t-il.....Enfin j'en suis sorti c'est déjà ça!
La mauvaise conscience de Villaume le rattrapa soudain.
-Oh putain....fait chier foutre gland de tortue! Bon ok j'vais les lui ramener ses putains d'écorces séchées...
Et le gentil petit animal s'en alla gayment quérir les dites écorces.

Tout à coup Villaume tomba en arrêt, ses yeux s'équarquillèrent s'exorbitèrent légèrenemt et se craquelèrent en s'injectant de sang, sa langue s'éxtirpa de sa cavité buccale et se mit à secréter un litre de salive avant de se déssécher telle un desert aride des lointaines terres africaine, un filet sanguin issu de sa narine gauche ruissela le long de sa joue devenue blême, son ponpon postérieur frétilla fièvreusement, cependant que son phallus se dressait progressivement jusqu'à atteindre sa pleine turgescence.
Villaume venait d'apercevoir une magnifique belette qui portait en tout et pour tout un string bleu sur lequel était inscrit le mot "DIM". Ses généreuses protuberences mamaires dénudées (au nombre de huit) ondulaient au gré de ses mouvements. Elle était en train de recoiffer sa splendide chevelure blonde en contemplant un alto posé contre un petit chêne.
Dès qu'elle vit Villaume et ses vifs attributs, elle se tourna vers lui sans la moindre pudeur :
-Salut toi! Lui lança-t-elle avec un air coquin.
Villaume tenta de lui répondre mais ne pu que balbutier :
-ba...ba...ba....bo...bo....bo
-Tu sais que tu est mignon mon lapin...tu tombe à pic, j'était en train de rêver à un bon poutreaux.
-bu...bu...bu....
-Graaaave!
Villaume secoua vivement sa caboche pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une hallucinaton dûe à la violence du choc qu'il avait subi précédement lors de sa chute. Ceci eut pour effet de replacer son cerveau dans le bon sens. En effet la cervelle de notre ami avait pivoté d'un angle de soixante-dix degrés vers la gauche lorsqu'il avait découvert la fringuante donzelle...
-Salut grognass...heu mademoiselle...
-...Tisscaline...
Les mamelles de la belette frémissaient de telles manière qu'elles auraient pu à elle seules défroquer un entier monastère tibétain.
Villaume esseya pour une fois de paraître plus classe quà l'accoutumée, et dit, feignant un air inspiré :
-HUM! Le doux nom de....heu c'est quoi déjà ton nom?
-Peu importe mon mignon, si tu me montrait plutôt comment tu te sers de cette chose que tu essaye vainement de dissimuler sous ton bras...
Il s'agissait vous l'aurez compris du l'incandescente verge de l'étalon.
Villaume ne pu résister à ce dernier allumage et se jeta sur Tisscaline, lui arracha son string avec les dents, et la besogna avec de "hans" de bucheron pendant dix-sept bonnes secondes, à raison de quarante-trois coups par secondes, soit tout de même un total de sept-cent-trente-et-un coups portés!


Dernière édition par le Jeu 17 Nov 2005 - 11:17, édité 1 fois
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Message par Guillaume Jeu 3 Nov 2005 - 0:48

CHAPITRE XVIII : LA BELETTE ET LE PETIT LAPIN - 2ème partie

le bougre n'eu pas le temps de ressortir de la bougresse, que sa verge se rappela à lui dans un sursaut d'orgueil!
La tisscaline n'en demandais pas temps, et se mit à gémir, non moins par la rapidité de remise en route de cette machine infernale, et sa rapidité laPINEresque, que par le fait qu'elle avait vraiment de la chance d'avoir dégoté ce coup exceptionnel!!( en effet là belle repensait à cet instant au hérisson qui l'avait lamentablement bourré la veille, qui n'était arrivé proprement à rien qu'a lui péter sur la gueule, et lui lâcher des "Tu lo sent bioo???" auxquels elle n'avait pu répondre que par des: "mais oui t'as gueule" et lui surenchérir: "OOOO co vooo heinnn")
Non décidément se dit elle, celui là , il y est, qu'il y reste!!
Tisscaline n'en cru pas son vagin, car le second ébat, dura (et c'est notable) 13 min au rythme toujours aussi soutenu de 43 coups par seconde..(vous faites le calcul, moi ça me fait chier)
Elle fut projeté lors du fulgurant orgasme qui lui parcourut tout le corps, (s'attardant longuement ses mamelons allant et venant dans le sillon, qui tel une rigole en temps de pluie, s'ouvrait en ce temps de ratissage sous les hallebardes vergales villaumiennes)
fut projeté donc, dans un univers parallèle, où (elle le révéla à villaume ultérieurement) toute vie était basée sur le sexe…de bon gros poutraux à chaque coins de rue, dressés, fiers et arrogants, sur lesquels on se faisait un devoir de s'empaler. Un monde où les habits étaient prohibés et où le salaire (point très appréciable aux yeux de la nympho....NYMPHE!!) était calculé sur la base du désir, du nombre d'accouplement Et sur les tendances sodomite.... pensez bien que ce monde était pour elle comme un ticket de loto gagnant.....

Bref, elle était dans son paradis. Et quand villaume à bout de souffle s’effondra, et qu’elle réalisa qu’elle venait de rêver, elle poussa un soupir de mécontentement. Cela irrita villaume, qui c’était donné au dessus de tout ce que vous pouvez consentir, et celui-ci après que son cœur eu repris un rythme acceptable - l'éloignant d’une sur ventilation à n’en pas douter imminente – s’acharna une nouvelle fois sur cet être apparemment dépourvu de tout sentiment de reconnaissance.
Cela faisait 3 fois en 21 minutes, et bien que toujours dressé, le sexe de villaume commençait à le faire souffrir. Il décida donc de s’extirper de la belette..(ce fut difficile et périlleux tant le trou était profond) mais il y parvint…
C’est alors que le mammifère pointa méchamment une grande lame en direction de la gorge de villaume.
- voici tisscalibur t’a interet à me prendre encore et encore si tu ne veut pas te voir toi pénétrer…et perd pas ton temps je ne suis pas très patiente !
- tisscalibur ???? attend, ton épée tu lui a donné un nom ??? -niarf !!-
-te moques pas de moi ! C’est l’emblème du désir féminin, on dit que la déesse sidimo après sa mort, à dispersé toute sa hargne à l’intérieur de cette épée. Tu devrais trembler de tout tes membres !! et comme je vois que ton instrument est toujours aussi bien accordé avec mes désirs…Je crois que tu t’en tirera.
Villaume fut bien obligé d’oublier sa douleur, cette brûlure qui se rappelait à lui comme un piercing infecté .
Il se pencha et retourna au labeur….il vit avec amusement, que la belette, arrachait dans son plaisir, de gros morceaux d’écorce !
Chouette !! J’allie à merveille l’utile et l’agréable !!! et très fier de lui il retourna l’animal, et lui bourra le cul en règle.

Il ne laissa pas à la beletmantreligieuse..le temps d’appliquer une nouvelle fois sa sentence, il jaillit de l’orifice reproductif de la dame, et couru se mettre à l’abris, hors de porté de cette inépuisable femelle. Il ne voulais cependant pas partir, la quitter comme ça en courant avec son écorce et sa bite en feu (mais vidée).
Il se disait en réalité, qu’une perle comme ça, c’est à dire autant (voir plus) porté sur l’activité sexuée des êtres vivants ….bas il se disait qu’il ne pouvais pas passer à côté.
Il trouva la solution, en lui disant ceci :
- écoute il faut vraiment que je parte, et tu ne peux pas venir avec moi. Je vole au secours un ami qui m’est cher, et son genoux ne supporterait pas tes coups de bassin, même s’ils sont je dois le dire très affûtés, mais en plus d’être éclopé, le bougre est amoureux d’une fille rencontré il n’y a pas si longtemps, avec qui il n’a passé que quelques trop peut nombreux jours, et qui est à présent fort loin de lui.
Et puis il y a un ours asexué - qui est passagèrement assez violent -, et si tu ne veux pas recevoir de grands coups de lattes dans la gueule, reste là et attend notre retour.
Ca me donnera le temps d’habituer mes camarades à accepter une nouvelle présence, féminine qui plus est et…sexuellement active…

Il s’en alla, et s’engouffra dans le trou qui s’était inexplicablement formé dans le tronc de l’arbre.

Il marchait depuis fort longtemps déjà quand il entendit un pas lourd se rapprocher.
Il reconnu là gareld, et se cacha afin de lui faire une petite frayeur.
La « petite » frayeur fut telle, que gareld s’évanoui laissant villaume tout penaud, pas très fier de lui effrayé en penssant à la réaction plus que probable de Gareld..(il commençait à abhorrer les coups de gourdins) Quand celui-ci revint à lui, villaume c’était un peut éloigné.
-putain mais t’es con villaume !! j’ai failli mourir !! ça fait des lustres que je cherche en vain à trouver kivun et Jarouk, mais je me suis bel et bien perdu !
C’est alors qu’au plus grand étonnement de Villaume, un peut comme Kivun quelques heures plus tôt, gareld s’agenouilla et se mit à pleurer. Oui pleurer.
De grosses larmes, d’un homme à bout de force qui se sent à la merci de quelqu’un d’autre, et qui se sent tout petit, mais alors vraiment tout petit.
Il lui dit qu’il lui serait vraiment reconnaissant de le ramener à la maison (ce fut le terme qu’il employa) avec tous ses copains et ma massue…

Ce détail amusa Villaume, ce gros ours, sous ses airs de bête féroce de brute épaisse était en fait un grand sentimental ! Puis il se rappela qu’il n’avait effectivement pas reçut de coups, et il se demanda si ce manque était plus due à l’absence de la massue (comme un doudou manque au petit enfant qui l’a perdu) ou par l’incapacité de gareld à l’utiliser pour lui taper dessus…
-Je te ramène mon grand, si tu promets de ne pas me taper dessus pour la petite blague de tout à l’heure.
Gareld promit et Villaume, en s’aidant de l’odeur si particulière des noir américains….. le ramena à bon port, où il put dans un bonheur non dissimuler serrer fort dans ses bras son gourdin ,Kivun jarouk, et enfin Villaume, qui n’en demandais pas temps et versa une larmichette pour cet excès de tendresse affiché par cet ours d’habitude si mal léché.
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Message par Gnu Ven 4 Nov 2005 - 13:13

CHAPITRE XIX : RELIQUES


Nos amis se regroupèrent au centre de la pièce pour discuter du moyen de quitter ce lieu dont l’odeur putride de glaire en décomposition se mêlait à celle de leur sueur crasseuse alcoolisée. Il y avait bien l’avion de Jyliôm là-haut, mais depuis qu’il fût réduit en pièce par Kivun pour sauver la vie de Gareld, puis de Jarouk, le voir s’envoler serait comparable à imaginer un instant Villaume parler correctement sans éprouver le besoin de sodomiser un castor tout en jonglant avec ses testicules.

- Non, moi j’crois que le meilleur moyen serait que je me serve de la tête de Villaume comme bélier pour creuser au milieu des racines de c’t’arbre. Dit Gareld dont l’idée lui illumina le regard.
- Certes, repris Kivun, certes, mais je crois que nous devons essayer la dernière chose qu’il nous reste…
- De quoi vous parlez ? Intervint Villaume qui revenait du petit coin, où, soit dit en passant, il avait refait toute la peinture murale à l’aide de ses excrétions blanches ce qui rajoutai au lieux un arrière-fond odorant javélisé.
- … à savoir CA.
- C’est quoi CA ? Interrogea Villaume.
- CA mon cher ami, c’est un herbicide super concentré qui permet d’anéantir toute vie végétale sur son lieu d’application, de forer un trou jusqu’à l’autre bout de la Terre, de trouer la couche d’ozone, d’aller sur la lune, la repeupler avec des milliers de petits mollusques hermaphrodites, de revenir sur Terre, troisième feu à gauche, second à droite, rentrer dans ton terrier, éteindre la lumière dans la buanderie, jouez du Ray Charles au passage, et revenir te fouetter le gland jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.
- ……………………….. MAIS C’EST GENIAL !!!! hurla Villaume de bonheur, pour qui la perspective de se faire fouetter le rendait érectilement actif .
- Grumpf, pas convaincu. Et tout ça prendra combien d’temps ?
- Je sais pas, c’est Jarouk qui l’a préparé à partir des crottes de nez que Villaume collait partout sur les murs. D’ailleurs, tu peux nous expliquer pourquoi tu faisais ça, hein Villaume ?
- Ben en fait c’est tres astucieux, tu vois ?vComme on a pas de gonzes ici à tirer, et que j’en avais envie, j’me suis dit, si j’en fou un bon paquet, j’pourrai p’tetre simuler l’intérieur d’une chatte et…
Mais il n’eut pas le temps de finir, car Kivun, dont le cœur fut retourné déversa sur Villaume tout le repas de la veille, de l’avant-veille, et du mois dernier.
- Bien fait pour ta gueule, ricana Gareld dans sa barbe d’ours, en tapotant gentiment sur le dos de son compagnon sauteur.

- Je crois que la mixture est prête, chers compagnons. Dit enfin Jarouk qui revenait de son laboratoire improvisé, fait de boyaux de vers, de carapace de blattes, et de filament soyeux d’araignées. Bouchez vous les orifices nasaux et auditifs, ça va faire du bruit.
Villaume dont les vomissures recouvraient déjà les oreilles et le nez, se boucha les quelques autres orifices qu’il put trouver sur son corps.

Soudain, retentit dans la prairie une explosion si violente que du Kentucky à Melun on en senti la vibration.
Un trou béant au pied de l’Arbre s’était formé. Et tout au fond on pouvait entrevoir quatre silhouettes toutes carbonisées tousser et cracher.

- Ouahou ! Ca décoiffe ! S’empressa de s’exclamer Jarouk dont le large sourire hébété dévoilant des dents blanches immaculées contrastait avec les poils hérissés et carbonisés de son crâne de lémurien savant.
- Teuhteuhteuh… on pourra pas dire qu’on s’est pas éclaté ici. Ironisa Kivun. En éventant la poussière devant ses yeux.
- Tu peux retirer ton doigt de mon trou du cul Villaume que j’t’explose la figure ! Gueula Gareld, dont les yeux exorbités injectés de sang effrayèrent Villaume. Se dernier s’exécuta très rapidement, les oreilles baissées en arrière, et couru se réfugier derrière Kivun.

Les quatre petites bestioles se hissèrent tant bien que mal hors du cratère formé par l’explosion. Kivun, peinant sous son poids demanda de l’aide à Gareld. Villaume étant le premier à s’être extrait des décombres, jeta un coup d’œil autour de lui, et ne reconnut rien du paysage.
- Mais c’est quoi ce putain de bordel de merde ! Les mecs, v’nez voir ça !
- Que se passe-t-il Villaume enfin ! fit Kivun exaspéré d’entendre son ami s’exciter comme ça alors qu’il essaie désespérément de sortir de ce trou à rat.
- Bon, tu veux pas nous aider à tirer Kivun de là, Villaume ? Parce que, je veux pas dire, mais Jarouk a un peu de mal avec sa jambe de bois. Et l’autre marsouin là…
- Hahaha, très drôle Gareld. Je m’en sors avec ma jambe de bois. Oooohiiisssssss ! Ummpfff !!! Accroche toi Kiki, j’vais t'extirper de là en deux deux.

Ainsi entre Jarouk qui tirait en dérapant sur sa seule jambe encore valide, et Gareld qui poussait, Villaume bondit, tout excité, sur la tête de Kivun.
- Tu vois pas que tu m’écrase la tête, enculé !!! Hurla-t-il.
Mais déjà, le petit lapin n’entendait plus. Et sautillait de joie sur les narines du delphinidé, prenant bien soin de bien faire tourner ses talon dans son oeil, de lui mettre ses ongles de pieds dans les oreilles, et lui faire renifler le repli de ses couilles au niveau de son orifice nasal dorsal (inaccessible à Kivun qui lui aurait bien mit quelques coups de dents pour le calmer.)
- Les mecs… Nous sommes arrivés à cette grosse salope de Grande Ville !

Et c’était vrai. Par on ne sait quel miracle, ils s’étaient retrouvé face à la Grande Ville. Des tours de plusieurs centaines de mètres de haut surplombaient une agitation invisible à cette distance, mais dont le brouillard pollué d’acide et de soufre permettait d’imagine la fébrilité des activités qui s’y déroulaient.
Quand tous furent dehors, non sans effort, ils contemplèrent ce spectacle merveilleux, au point d’en oublier de se demander le pourquoi du comment de cette aventure.
- Bon, c’est pas qu’on s’emmerde, mais j’ai faim. Alors on y va ? Dit Gareld empressé.
- Mais nous sommes encore super loin. On en a encore pour trois jours de marche au moins. Et puis moi j’suis crevé… souffla Kivun, anéanti par ses efforts d’excavation.
- Oui, je propose aussi que nous passions la nuit ici. Au matin nous prendrons un petit déjeuné bien copieux au fast-food qui est de l’autre coté de la rue.

Ainsi, nos quatre larrons se couchèrent le ventre vide pour le troisième jour consécutif. En rêvant au superbe mac-morning qui les attendait le lendemain matin de l’autre coté de la rue, et dont les idées pas encore très claires ne les avaient pas poussé à les y emmener plus tôt.

Une seule chose pourtant pouvait les empêcher de parvenir à leur but… Et cette chose grandissait doucement dans l’âtre de la lune rouge de décembre à travers les brumes de la plaine humide.

- Hm… j’adoooooore l’humidité, marmonna Villaume en fermant les yeux, un doigt dans la bouche, un autre… ailleurs.
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Message par PuMbA Mer 16 Nov 2005 - 23:25

CHAPITRE XX : PROMISCUITES


C'est donc dans ce nouveau décors sous une magnifique lune montante du quatrième décant du centaure d'équinoxe d'hiver que nos compères érintés se couchèrent sur une bouche d'aération du métro grand-villien.

Pendant ce temps à des centaines de lieux de là, dans les gigantesques plaines du Nadir, l'armée du redoutable chef des Brah Guetes, Vao Yeng Tu, assisté de son vil Siriff de Nhôh Thing Ghâmm, le sadique Pi-Skoul pénétrait dans la sombre forêt de Glairewood, où Jeanus, Greguin et ses Hommes se terraient en attendant d'éventuels renforts avant de passer à quelques offensives !

Le Siriff Pi-Skoul était un Brah Guètes métissé phacochère issu du viol de sa mère par Vao quelques années plus tôt, c'était un être indigne de la moindre confiance, dépourvu de toute chevalerie, et mal-aimé de tous, y compris de son père et de ses troupes.
Toutefois il était un meneur d'Homme réputé et surtout rappelons-le, était pourvu contrairement aux autres Brah Guetes d'une intelligence, minime certe, mais malgrès tout infiniment supérieure à l'esprit inexistant de ses acolytes.

-D'akeeuur alors peut-être que monsieur Skoul peut nous dire on sont cachés les rebels c'est ça? interrogea Vao, s'adressant directement a Pi-Skoul.
En effet nous pouvons noter qu'il arrivait parfois à Vao Yeng Tu (qui d'autre part avait un débit de paroles assez rapide) de s'adresser à ses interlocuteurs à la troisième personne du singulier, afin de rappeler à quel point il les méprisaient...
-Oui trois de mes avant garde on repèrè dans un arbre un arc et un carcoie en plastique vert, ça ne peut être que ceux de ce traître de Greguin....AAAHaaaAHahh SHEITAN!!!!
Oui il est également important de préciser que Pi-Skoul était un vrai malade mental totalement imprévisible avec des tics de language nerveux et des crise d'hystéries pouvant survenir à la moindre frustration.
-C'est à vous de me dire...se contenta de réppondre le leader Brah Guetes qui ne parvenait pas avec son QI de moule marinière à la crème à faire le rapprochement : ARBRE + ARC + CARCOIE + VERT = GREGUIN.
-Cet arc est le sien j'en suis sur!!aaahHAHAhh son repère à la con doit pas être loin!!!!!
-Je suis déssolé monsieur Skoul, mais si vous ne trouvez pas ces Homme ça va chier des bol de riz!

Sur ces bonnes paroles les Brah Guetes poursuivaient leur battue dans la forêt aux alentours des lieux ou Greguin et Jeanus avaient failli croiser le fer quelques jours auparavant....en effet le Repère des Greguin's Boyz (comme aimaient qu'on les appellent les compère de l'opposum) n'était pas loin, mais à une lieu à peine....


Dans le dit Repère, nos amis ne soupçonnait pas le moins du monde que des milliers de petits porcelets sanguinaires venaient de pénétrer leur bien aimée forêt.
Il y avait maintenant plusieurs semaines que Jeanus avait fait la connaissance de Greguin, et qu'elle apprenait chaque jour avec un peu plus de joie à découvrir cette être charmant et téméraire qui avait fait dont de son âme et de sa personne aux derniers hommes libres de Glairewood. Greguin quand à lui appréciait par dessus tout la compagnie de cette noble jouvencelle. Et leur promiscuité ne cessait de croître chaque jour.

-AAaAaAaalleeerrttteee!!!! s'écria la vigie.
Au loin celle-ci perchée en haut d'un arbre et affairée a se dégourdir manuellement l'appareil reproducteur, venait d'aprercevoir les armées impies qui pourchassaient et anéantissaient les brebis de Dieux et aux passage leur bourraient le cul...
LEEESS BRAAH GUETES SONT DANS LA FORET!
-Aux armes! Aux armes! s'écria Gréguin, chacun à son poste!
-Heu... monsieur Greguin?se risqua un petit péon qui se trouvait proche de l'opossum.
-Quoi?!
-Nous n'avons pas de postes....on en à jamais eu....au début on avaient vaguement évoqué le sujet, mais on a pas été plus loin, je comptai d'ailleur remettre le sujet sur le tapis à la prochaine réunion des co-arbriétaire qui aura lieu dans quelques jours.....d'ailleur puisque je vous tien je voudrait aborder le problème du tout-à-l'égout...
-MAIS PUTAIN TA GUEULE!!!!!s'abandonna Greguin, trouvez vous tous un poste et vite!Préparez vous au combat, mais en silence, qu'ils croient posséder l'effet de surprise!
-Vingt-cinq Hommes avec moi! s'écria Jeanus qui avait revêtu ses cuirs et son armures, douze archers, sept hommes d'épée, et six lances en formation deux quatre six je retien sept et Jean Paul II !
La bougresse avait en effet rédigé les première ébauches du traité de l'Art de la Guerre, ouvrage qui fut volé et plagié par un certain Sun Tzu dont le nom est resté dans l'histoire...
Bien qu'ils n'avaient absoluement rien compris aux injonction de Jeanus, les vingt-cinq appelés se positionnèrent tant bien que mal derrière elle, vingt-cinq Hommes qui du reste étaient seize car pour ce qui était de l'arithmétique dans ces contrées on en laissait le soin aux druides et aux marchands.
Telle de petites ouvrières d'une ruche en effervescence, tous les vaillant rebels de Glairewood s'armèrent et se positionnèrent dans les denses buissons et les fourrés.
L'entrée du Repère, était parfaitement dissmulée derrière un grand mur de lierres et de lianes tressés. Cet ultime rempart était près à s'ouvrir sur l'ordre de Greguin et sur les assaillants afin que les Greguin's Boyz qu'il protégeait pour l'instant se jetassent sur l'ennemi. Toutefois ce recours ne serait pris qu'en dernier lieu, en effet les femmes les enfants et les otaries domestiques qui étaient dans le Repère seraient alors dangereusement exposés aux dangers.

A quelques pas de là.
-alleeuuurr monsieur Skoul ca fait bien maintenant trente minutes que nous fouillons les environs d'accord, et le résultat de nos recherches est toujours égal à nul...
-Chut! L'interrompi Pi-Skoul, vous ne sentez pas?
-Non, pourquoi vous avez pété? Interrogea Vao.
-Nan mais justement, moi non plus je ne sent pas....c'est pourtant pas dur à comprendre, nous autres véhiculons un véritable nuage de puanteur, qui l'emportait juqu'ici sur toute sorte de senteur....
-Et alleeeuuur? demanda Vao qui ne comprenait rien au raisonnement de son Siriff.
-Et bien c'est qu'il y a une senteur nouvelle dans les parages, un doux parfum capable à lui seul d'anihilé l'odeur d'une armée entière de Brah Guetes! LE PARFUM D'UNE FEMME DE BONNE FAMILLE!!........ELLE EST ICI SEIGNEUR! TOUT PRES!!!
-......qui?
-Celle qui nous cherche depuis des lunes, celle que notre sorcier a vu dans le marc de caca, celle dont le père à été empoisonné par vous même il y a cinq ans.....JEANUS FRANCOISINE DE CONSTANTINE!

Jeanus était en effet bien proche de Vao Yeng Tu et Pi-Skoul puisqu'elle était située à moins de deux mètres d'eux....seul le rideaux de feuillage les séparait....

-Madame glissa Greguin dans l'oreille de Jeanus, nous n'aurons pas de meilleur occasion, dois-je selon vous donner l'ordre que l'on laisse choire notre protection, et que l'on fonde sur l'ennemis. Les Brah Guetes sont des lâches ils ne se batteront pas sans chefs, si Vao tombait....
-Non mon ami c'est trop risqué, n'avez vous pas entendu qu'ils ont avec eux leur sorcier Mierré-Carie-Purrie, ce druide est très puissant....
-Cela est vrai ma chère amie et notre druide ne l'est pas assez pour le combattre...
Soudain une lueur parvint aux yeux de Greguin...
Un être pourrait nous aider! Un être qui jadis a combattu avec moi. Un mâge..... Kivun le Sage!!
-Ce nom frappa Jeanus en pleine face tel la patte de Gareld dans celle de Villaume. Kivun le Grand??reprit-elle.
-Oui le connaisse vous très chère?
-Et bien je connais bien un Kivun, mais je ne pense sans doute pas au même que vous....
-C'est un marsoin...
Jeanus faillit défaillir, le doute n'était plus permis.
-C'est inoui, je connais cet homme, enfin, ce marsoin. Etes vous sûr qu'il sera de taille à...
-Certe!
-Dans ce cas je lui fait immédiatementement parvenir par pigeon voyageur une lettre d'appel au secour! Espérons qu'il arrivera a temps.
-N'ayez crainte mon amie...

Vao Yeng Tu apprenant la présence dans les parages de celle qui avait juré sa mort ordonna la retraite et tous les petits gorets qui n'avait jamais effectué cette manoeuvre détalèrent dans le désordre le plus affligeant, percutant ici et là des troncs d'arbres et leurs voisins jusqu'à parvenir par on ne sait quel miracle à sortir tous de la forêt.


Dernière édition par le Mer 8 Fév 2006 - 18:49, édité 1 fois
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Message par Guillaume Mar 22 Nov 2005 - 0:53

CHAPITRE XXI : FROID POLAIRE


Il n’est pas sans noter que la grande ville, n’est pas sur le même fuseau horaire que les contrées lointaines dans lesquelles nos héros progressaient jusqu’alors.
En effet le puit par lequel ils étaient arrivés, était en fait un puis spatio-temporel installé là par la caste des Tempbenleb , (Diminutif de bentempleb), qui fut érigé dans l’unique but de fournir à leur maître benlebden, un accès direct aux buildings, pour qu’il puisse assouvir sa soif de destruction).
Mais depuis la caste fut déchus de ses pouvoirs, et condamnée à une éternelle mocheté, l’immonde benlebden ayant mit en pratique sa folie.
C’est donc au début de l’hivers, dans un froid polaire, et sous une bise rongeant la moindre parcelle de peau mise à nue qu'ils débarquèrent dans la grande ville.
-Putain on va tous mourir hurla Yarouk, le lémurien plus habitué aux forêts tropicales au climat doux et humide. Je sentais encore un petit peut ma jambe, mais là c’est terminé !
Je veux pas qu’on m’ampute bordel de putain de bouilli de couille pas fraîche !!! et en plus j…
-PlONNKKK (yarouk ne fini pas sa phrase. Pour les lecteurs, nous dirons que le malheureux éclopé préféra se taire et économiser de l’énergie)
-On sa mère le mecs !!! Gémi Kivun, je crois que je vais crever moi aussi !
-J’arrive plus à respirer normalement bordel de couille !
(On notera que les mots bordel et couilles reviennent très souvent par ce grand froid ! Cela doit être imputé à une évidence, une règle élémentaire de survie, qui est celle de l’accouplement.
En effet, deux corps unis par la bistouquette, fournissent une énergie (donc de la chaleur) permettant de soutenir des températures inestimable, et d’y survivre.
Il est donc normal, qu’instinctivement, au seuil d’une « mort par le froid » nos deux amis se mirent à penser inconsciemment à leurs couilles, et à un beau bordel plein de putes et de…..bon vous avez compris)
-c’est incroyable balbutia Gareld !! Ton évent est presque entièrement obstrué par une fine couche de glace !!! L’air comprimé que tu relâches, est assez humide pour que cela cristallise !
-mais fait quelque chose au lieu de rester planté là comme un con ! je sais pas moi !, par exemple tu pourrais commencer par me dégager l’allée respiratoire.. ?
-KLOMPPP !!!
-SALOPPE !! Espèce de grosse saloppe ! tu t’attaques à un être diminué physiquement ?
-non lui répondis gareld, et en plus tu m’a insulté
Devant tant de logique, kivun due s’incliner, et faire profil bas.
Seul donc restait Villaume et Gareld en à peu près bonne santé. Mais au fait, Villaume, que faisait- il ? cela faisait bien trop longtemps que le lapinidé n’avait fait usage de son organe surréaliste pour que tout aille bien pour lui !
La réponse ne tarda pas à sauter aux yeux de gareld lorsqu’il se retourna : il vit quelque chose qui devait rester à jamais gravé dans sa mémoire, qui devait le suivre dans ses pires cauchemards : Villaume était gelé !!! Enfin en partie gelé ! seul son membre fièrement dressé donnait signe de vie battant la chamade au rythme devenu très lent du sang irrigant le phallus !!
Mais le petit lapin était lui tout bleu, figé dans une expression d’affolement bien compréhensible. Gareld se précipita sur lui, ne sachant pas trop quoi espérer, mais la petite bouche du lapin articula tant bien que mal ces paroles :
-gareld, nous ne dirons pas à nos mères que leurs fils ne rentrerons pas pour dîner......
-nous ne dirons pas plus aux petits timmy jimmy joey et bryan que leurs oncles ne viendrons plus leurs lire une histoire avant de se coucher…...
-Ca y est il va mourir, c’est sur ! pensa Gareld
-alors espèce d’enfant de putain, tu va tous nous prendre sur ton dos, et tu vas aller où je t’indiquerais, car toi aussi, bien que plus robuste, dans cette tenue tu ne tiendra guère plus longtemps que nous.
Ne cherche pas à comprendre, oui je connais cette ville, c’est MA ville et je vais nous trouver une humble demeure dans laquelle une brebis hispanique m’attend les cuisses grandes ouvertes
Pendant un instant à la simple mention de brebis hispanique, amie de Villaume, gareld voulu refuser l’invitation. Mais lui pas plus que Kivun et Yarouk n’avait le choix.
-prend dans ma poche gauche, il y a les clés, murmura Villaume, une fois arrivé en bas de l’immeuble qui se dressait fièrement devant Gareld.
Gareld qui ne savait pas plus ce qu’était des clés qu’une serrure, défonça la porte d’un gros coup de gourdin et pénétra dans le hall.
Gareld hurla, lâcha les 3 pauvres petites bêtes qui tombèrent comme de grosses merdes sur le carrelage. Gareld était devant un grand miroir, et il s’était fait peur ! Lui qui pour la première fois était face à la dure réalité, fit voler en éclats la glace.
Villaume lui indiqua la porte des escaliers (se gardant bien de lui indiquer celles des ascenseurs dont l’immeuble était pourtant pourvu) et lui dit qu’il fallait aller au troisième étage.

Arrivé devant la porte de l’appartement gareld hésita, puis frappa 3 fois, et attendit.
Où étaient ils exactement ? Pourquoi Villaume avait il dit que cette ville était la sienne ? Qui allait leur ouvrir ?

Quelques secondes plus tard, un bruit se fit entendre, (des pas se rapprochaient) un bruit dans la serrure, et ...
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Message par Gnu Sam 26 Nov 2005 - 15:08

CHAPITRE XXII : VERITAS EST VERITAS

La porte explosa dans un nuage de poussières et de gravas. L’ombre imposante de Gareld affublé de ses 3 comparses surgit au milieu du brouillard dans un bruit de toussotements étouffés.
- Teuh teuh…. Mais bordel de chier, pourquoi t’as pas utilisé la clé !?? S’insurgea Villaume, dont seuls les lèvres n’étaient pas encore gelés.
- Y’a quelqu’un ??! Hurla Gareld d’une voix roque à décoffrer les plintes.
- Mais que se passe-t-il donc ici ? C’est quoi ce putain de merde de bordel !? s’insurgea une petite voix qui s’approchait haletante de la porte.

Lorsque le personnage vît dans l’ouverture de la porte l’ombre gigantesque de nos héros enchevêtrés dans les bras de l'ours, il cru défaillir. Et se pissa dessus dans un jet si puissant qu’il en fut collé au mur.

Gareld laissa tomber son « paquetage » et s’approcha en grognant de cet être frêle, recroquevillé sur lui-même, les oreilles baissées, le regard mouillé, et l’air terrifié de celui qui est réveillé en sursaut d’un cauchemar. Il découvrit un petit lapin vêtu d’un bob, dont la position n’empêchait pas des dreds tressées à la jamaïcaine de sortir et de se répandre sur son pelage rosé.
- C’est toi Yvaun ? L’interjectionna l’ours en lui montrant le panneau de la sonnette arraché qu'il tenait dans ses mains.
- Qui… qui… qui êtes-vous, répondit le lapinou impressionné. Je… je n’ai pas d’argent. Toutes les carottes sont dans la tirelire «cochon» dans le salon. Prenez tout. Je ne vous en voudrai pas. Mais steuplé, ne me faites pas de mal ! Et il rabattit ses pattes sur sa tête et tous les muscles de son corps se durcirent pour se protéger d’un coup qu’il craignait et sentait venir sur sa figure.
Mais à sa grande surprise l’ours s’éloigna de lui, puis revint tenant fermement Villaume dans une de ses main, suspendus par ses oreilles gelées.
- Falut franvin… parvînt à murmurer le bestiau à travers les stalactites qui s’étaient formées devant son visage et sur ses dents.
- Villaume ? Oh mon Diou ! Mais c’est bien toi ? OOuuuaaaah ! Chérie, viens voir, c’est Villaume ! Oh mon frère, tu nous as tellement manqué… mais, et qui sont tes amis ?
- Tu fermet qu…que ve dé…dévèle un pveu avant de rép... répondre ?
- Grumpf, moi c’est Gareld, enchanté Yvaun ! fît-il en tendant sa patte pour serrer celle d’Yvaun.
Celui-ci ne se méfia pas, et lui offrit la sienne sans trop y faire attention jusqu’à ce qu’il sentit trois de ses métacarpiens s’entrechoquer puis se chevaucher pour finalement s’inverser dans sa main. Cela créa chez lui une si forte douleur qu’il ne pu s’empêcher de pousser un :
- Gnihihihihihhihi…
- Oups désolé.
- C’est… c’est pas grave... gnihihihihihi… et les autres qui c’est ? gémit Yvaun, qui se pliait de douleur cachant sa patte presque brisée sous son bras gauche (qui soit dit en passant ne semblait pas beaucoup plus épais).
- Salut, moi c’est Kivun, je suis le magicien guérisseur de ce groupuscule.
- Le « guérisseur », c’est cela oui… permettez moi, je suis Jarouk, le scientifique du groupe.
- Bon, et moi chui affamé… fit remarquer Gareld qui se dirigea fissa à la cuisine.

A peine avait-il quitté la pièce qu’apparût dans l’embrasure de la porte de la salle de bain une magnifique créature. Ses cheveux mouillés retombaient sur sa poitrine cachée par un peignoir de coton qui recouvrait ses formes généreuses. Ses yeux d’un noir profond contrastaient avec sa peau blanche et ses lèvres pulpeuses d’un rouge sang à faire pâlir d’envie une rose.
- Que se passe-t-il donc ici mon chéri ? fit la resplendissante sirène en se secouant ses cheveux dans un mouvement qui sembla être une éternité aux yeux des compères.
- Oh Cytha, si tu savais… Mon frère est de retour à la maison !!!
- Mais où est-il donc ? demanda-t-elle en se blottissant derrière Yvaun comme pour se cacher d’un ennemi.
- Mais voyons ici, tu l’vois pas ?
- Je suis ici… youhou… ici, répondit également Villaume en agitant son sexe à ses pieds, seul membre encore mobile de son corps. C’est moi le frère tant attendu. Aaaah, ça fait du bien de rentrer « chez nous » !
- Alors c’est toi Villaume ? Et qui sont les autres ? Et puis pourquoi est-ce que vous sentez si mauvais. C’est une véritable infection !!! Hmmm, qui va encore nettoyer tout ça ? C’est Thatha ! grrrrrr….
- Eh, ça va ! reprit Villaume enflammé, nous on passe pas nos journées dans des grands magasins à choisir des bottines, espèce de salo…
- Permettez, je suis Jarouk, Docteur Es Science et….
Mais il ne pu finir, car une lueur s’était allumée dans les yeux de la demoiselle… un docteur ?
- Vous êtes vraiment médecin ? L’interrompit-elle.
- Euh… non, je suis Docteur Es Science, ça veut dire que….
- Ah, donc vous n’êtes pas médecin donc !
- Non c’est pas ça, je suis…
- Non, mais c’est bon. Vous êtes un charlatan ! Chéri, qu’est-ce qu’il font ici ? Je te prierai de mettre ses bouseux dehors.
- Mais enfin, pas du tout ! finit par s’énerver Jarouk, frissonnant dans sa petite peau de lémurien. Je suis Docteur Es Sciences, ce qui signifie que…
- Tutututu, et l’autre baleine là bas, qui est-ce ?
- Baleine ? Je ne suis pas une baleine enfin! Je suis un Marsouin. Quelle culot celle-là, c’est incroyable. Non mais pour qui tu te prends? Tu te crois...
- Non, mais c’est bon, tais-toi. repris Cytha, en coupant littéralement la parole à Kivun, complètement hébété par cette jeune femme qui semblait si timide au premier abord et qui a ses yeux se transformait en espèce de satyre misogyne (le coté féminin de Kivun a été blessé) !
- Je n’en peux plus de cet odeur Yvaun, débrouille-toi comme tu veux, mais donne à ces messieurs de quoi s’épousseter, s’ébouer, se savonner, ou je ne sais quoi, mais il faut ABSOLUMENT faire quelque chose. Je vais me préparer un Brunch… pardon messieurs ...
Et elle enjamba Villaume encore avachi sur le sol dans un mélange d’eau, de glace, de boue séchée et de purin de boeuf dont on ignore la provenance. Passa devant Jarouk et Kivun qui la regardèrent avec un mélange d’incompréhension, de haine, d’envie de la démolir et de fascination. Et se dirigea droit vers la cuisine en secouant sa tignasse ébene.

- Quelle tigresse!! ne trouvez-vous pas ? Enquis Yvaun dans un sourire malin qui en disait long sur ses arrières pensées.
- Une vraie tête de mule oui! répondit Jarouk.
- Passe moi du fil, une aiguille, du tissu et des bâtonnets de bois, j’m’en vais te la « vaudouiser » moi, ça va être réglé en deux deux.
- Moi j’ai bien aimé quand elle m’a enjambé… répliqua Villaume, pour qui l’ouverture sous le peignoir n’avait pas échappé, et qui avait eu tendance à réchauffer son « organe sensoriel » au point qu’il l’appliquait désormais sur tout son corps pour accélérer le réchauffement du reste de ses membres.
- Pfff, tu changeras jamais toi, repris Kivun. Bon, aller, il me faut une baignoire que je puisse recréer mon environnement marin… je me sens un peu sec, et ses croûtes de peau morte qui se forme sur ma peau de dauphin commencent à me faire sérieusement peur…

Soudain un cri strident retenti dans l’appartement, ébouriffant les poils de Jarouk et faisant craquer le dentier de Kivun. Quelques secondes après on vit accourir Cytha agitant ses mains comme une folle au-dessus de sa tête, et se jettant dans les bras de Yvaun. Un laps de secondes après on vit arriver Gareld, un sanglier dans une main, et un couteau de boucher dans l’autre.
- Ben quoi ? J’ai rien fait. Dit Gareld dont les yeux écarquillés reflétaient son étonnement et sa vexation.
J’allais juste couper ce sanglier pour le bouffer… grumpf !
- Il m’a fait peur…. Répliqua Cytha toute fremissante.
- Ne crains rien voyons, éclata de rire Yvaun, ce n’est que Gareld ! C’est un ami de Villaume.
Voyant qu’elle s’était lamentablement ridiculisée, elle relâcha Yvaun aussi rapidement qu’elle s’était jeté sur lui, tendit ses bras le long de son corps en serrant les poings, et s’approcha en regardant Gareld d’un air méchant, un sourcil relevé. Un fois qu’elle fut à une dizaine de centimètre de lui, elle leva les yeux… très haut, et tendit un doigt menaçant vers le museau humide de l’ours, impassible :
- …. hmm TU… Hmm TU tu tu...!! Grrrrrrrr !
Et se furent les seuls sons qui émanèrent de sa bouche avant qu’elle ne tourne les talons, toujours aussi tendue, et qu’elle ne se dirige vers la chambre pour semble-t-il se changer, tout en grommelant des choses incompréhensibles.

- Bon ! Mes amis, entrez donc vous reposer un peu, et vous détendre de votre si long et pénible voyage. fit Yvaun plein d’hospitalité. Racontez moi donc votre périple et expliquez moi quel bon vent d’hiver vous amène « chez nous » ?
- Eh bien répondis Jarouk, nous sommes partis de….
Mais il fut encore une fois interrompu par un bruit sourd qui fit sursauter le petit lémurien, dont les nerfs finirent par craquer.
- Et puis QUOI ENCORE ! Explosa Jarouk en balançant son atèle par terre, en tapant de toutes ses forces avec ses petites mains contre le sol. Personne ne me laisse en placer une ici ou quoi ? D’où vient ce raffut !

Ce « raffut » venait de la fenêtre où une sorte de hibou Grand Duc vêtu comme un corbeau venait de s’écraser. Yvaun, se leva, ouvrit la fenêtre et fit entrer l’individu.
- Qui es-tu ? demanda-t-il surpris.
- Vous êtes Messire Kivun ? dit le volatile légèrement secoué par l’impact qui tentait de remettre sa cravate en place.
- Non, « Messire Kivun » est dans la salle de bain, je suis Messire Yvaun, et vous vous êtes qui ?
- Je suis Maître Hibourgeaud, avocat à la cour des miracles, titulaire d’une magistrature directive assimilée. J’ai un message important à remettre à Messire Kivun Le Mage de la part de Messire le Baron Greguin Philibert Igor Martial de Portelet. C’est très important.
- Important comment ? Comme l’erection de Villaume ? La touffe de Gareld ? Le stress de Jarouk ?
- Non, Messire, point tout cela. Important comme l’arrivée des Brah Guêtes, important comme l’invasion de nos Terres par des monstres sanguinaires et stupides qui veulent y faire régner la terreur et la connerie, important comme…. comme la GUERRE !

La guerre ?! La guerre !… Le mot était dit. Il raisonna dans la pièce comme le glas de la toussaint. Kivun qui venait de sortir de la salle de bain en fit tomber sa serviette, dévoilant son absence de sexe… Gareld avala de travers le jambon de sanglier qu’il mâchait crû depuis près de cinq minutes. Jarouk tout hérissé, parti se cacher derrière Gareld en tremblotant comme un moteur de ferrari. Et Villaume complètement raplapla ne réagit pas ouvertement, mais la couleur verte fluo que prit son gland trahit l’inquiétude qui grandissait en lui.
Désormais l’inévitable était à venir…


Dernière édition par le Ven 16 Mar 2007 - 17:11, édité 1 fois
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Message par PuMbA Ven 2 Déc 2005 - 10:54

CHAPITRE XXIII : LA MISSIVE


Yvaun, Cytha, Villaume, Kivun, Gareld, et Jarouk étaient tétanifiés par ce qui venait de leur être révélé....Encore jusqu'à maintenant ils n'avaient pas réalisé l'importance des évènements qui se passaient dans ces lointaines contrées orientales... Jamais du moins n'auraient-ils supposés qu'il s'agissaient réellement d'une guerre!
Soudain un reflex myotatique de Villaume surpris et défigea tout ce petit monde...Il s'agissait vous l'aurez compris d'une éjaculation soudaine provoqué sans doute par le stress qu'imposait le dévoilage d'une telle réalité. Cette dernière sécrétion pubienne projeté avec grande vigueur par l'athlétique périné de du lapin termina son vol dans l'oeil gauche de Gareld.

-AAaaAAahhh! Putain quelle horreur! Aidez moi j'suis aveugle!! Je vais le buter ce con!
-Mon diou c'est atroce! dit Yvaun
-Ca dégoute! s'exclama Maître Hibourgeaud en tendant ses ailes crispées devant lui les régimes primaires et secondaires vers le haut.
-C'est bien fait! Na! renchérit Cytha.
Kivun vomit.

-AaaaAah ça brûle en plus! aidez moi!!! Hurla Gareld en courant partout dans la pièce se cognant dans les mûrs, trébuchant sur les bibelot qui jonchaient le sol, et également sur la patte tendue par Villaume qui profita de cette situation pour faire un croc-en-jambe a Gareld qui s'effondra violement sur le sol créant un séisme de magnitude 7,2 sur l'echelle de Richter, fissurant au passage un mûr porteur de l'immeuble.

Jarouk s'empara d'un seau d'eau qui trainait par là (ceci constituait un effort surlémurien pour lui ki avait cet élément en horreur), et en déversa le contenu sur la face meurtrie de Gareld qui recouvra peu à peu la vue.
Villaume quand à lui était parti se cacher dans les toilettes, prenant bien soin de refermer sur lui le couvercle des WC dans lesquels ils s'était réfugié pour tenter d'échapper à la légendaire colères post-préjudice de Gareld.

Tant d'agitation n'avait pas fait perdre pour autant le fil de la conversation a Kivun qui s'adressa Hibourgeaud :
- Bon c'est quoi le message?
- Le voici cher ami, mais avant je dois m'assurer que vous êtes bien celui que vous prétendez être....
- Rooh putain c'est moi quoi! T'en vois combien des mages marsoin dans le coin?

Villaume, d'où il se trouvait, entendit ces mots et ne pu s'empecher de proférer un des calembour dont il avait le secret : " Kivun c'est un FROMAGE MARTIEN!! ahahahahaaah"
Le seul effet qu'eut cette galejade sur ses amis ne fût pas celui escompter par
son citateur, car cette seule conséquence fût d'être repéré par Gareld qui le cherchait partout, celui-ci pénétra dans les dites toilettes refermant la porte derrière lui...un raffut inimaginable se fit alors entendre de cette petite pièce pendant que Hibourgeaud questionnait Kivun pour s'assurer de son identité.

- J'appel à la barre le soit-disant Kivun le Grand! dit Maître Hibourgeaud en sortant de sous son aile un petit livre noir sur lequel était inscrit en caractère doré :
HOLY BOUBLE
- Oui bon ça va n'en fait pas trop non plus....et puis de quel barre tu parle? J'espère que c'est pas celle de Villaume ou celle de Gareld!
- Jurez vous de dire la vérité, toute la vérité rien que la vérité? Posez la nageoire sur la Bouble et dites "Je le jure". Poursuivit le volatile.
- Heu....je le jure.
- A ce que m'a dit mon client, Kivun le Grand serait assez bon en calcul mental....
Combien font (6X6(4+2cos64)-42+((-16) x12 arctan0,879))?
- Oula de tête pas évident....attends je compte...
- Vous pouvez compter sur vos nageoires si ca vous aide, proposa Jarouk.
- Merci du conseil, tu m'a embrouillé je reprend au début...je pose 2....je retien -7.895....heu ca doit faire dans les -7799,007704....
- Très juste! répondit le hiboux
-Oh vous êtes très fort monsieur Le-Sage. Dit Yvaun timidement.
-Pffff tu parles c'est surement un coup de chance! dit Cytha...
A cet instant Villaume reparu titubant dans la pièce, suivit de Gareld qui avait l'air satisfait et apaisé.
- Eh frangin t'aurai pas une carotte?demanda Villaume à Yvaun.
- Silence ou je fais évacuer la salle!! S'écria Maître Hibrougeaud.
-NAN MAIS IL EST PAS BIEN LUI!! S'exclama Cytha. D'ABORD IL A FAIILIT ME PETER MA VITRE, ENSUITE IL NOUS DONNE DES ORDRES!!
- Huissier! reprit l'avocat qui avait d'office pris le role de juge, procureur, et jurés, en s'addressant à Villaume. Faites évacuer cette personne.
- Chouette, se dit Villaume, ça pourrait être l'occaz' de la peloter un peu la belle soeur...
Villaum s'éxécuta et entraina de force la perturbatrice dans une pièce voisine, la pressant tantôt sur les fessiers, tantôt sur la poitrine.
- Bon, reprit l'oiseau, l'incident est clos. Accusé, je dois vous poser une énigme qui a été rédigé de la main de mon client, et dont il m'a confié la réponse. Il m'a dit que seul Kivun le Grand saurait y répondre....."Quel animal, à quatres pattes le matin, deux pattes le midi, et trois pattes le soir?"
Vous vous dites surement que cette énigme est universelle, et que tout le monde en connait la réponse, toutefois ce fût en cet occasion qu'elle fût posée pour la première fois.
- Heu.....je pense que je vais faire appel au vote du public Jean-Pierre.
- Je vous demande pardon?
- Nan rien c'était une blague...heu voyons....ça peut pas être un lombric....ni un mille-patte....une cigogne, pourqui pas.......HUUUM...;
Cette dernière onomatopée, fût mal interprété par Hibourgeaud :
- En effet c'est bien L'HOMME!
- .....heu oui oui c'est ça, dit Kivun, feignant l'intelligence suprême d'un vieux loup de mer, (ou plutôt dans le cas présent d'éléphant de mer).
- Très cher Mage, dit Hibourgeaud, mon client Greguin Philibert Igor Martial de Portelet, me fait donc vous porter cette lettre.
Kivun prit la lettre et la lut à haute voix :

" Ami,

Maintes années se sont écoulées , et je regrette soyez en assurer de vous recontacter dans de telles conditions. Toutefois l'affaire est de taille et de toute urgence. Vous n'êtes je pense pas sans savoir que les contrées du Nadir sont la proie des flammes infernales qui deferlent sous les traits d'une puissante armée supérieur en nombre, et que ces dites-flammes dévastent tout sur leur passage ne laissant derrière elles que le chaos. Je suis, vous le savez, un ardant défenseur du faible et de l'opprimé, et j'ai choisi de mon plein gré, les armes contre la fuite. Je dispose d'environs cent à cent-quarante Hommes prêt à me suivre jusqu'à la mort face à ses lâches qui se font appeler les Brah Guêtes.
Mon cher ami nos forces sont faibles face à ces monstres sanguinaires, et surtout face aux facéties de leur sorcier franco-polonais Mierré-Carie-Purie.
Je vous supplie, mon frère, de nous venir en aide.

Baron Greguin Philibert Igor Martial de Portelet

Post.Scriptum: Une de nos amie commune a rejoin le corps de notre milice... JEANUS DE CONSTANTINE....."

A ces mots tous nos héros sursautèrent, ils n'avaient pas eut de nouvelle de Jeanus depuis maintenant des Lunes et des Lunes, et d'un coup, au moment où ils s'y attendaient le moins, un hiboux avocat était venus s'écraser dans la fenêtre de l'appartement dans lequel ils se trouvaient portant sur lui une lettre dans lequel le nom de Jeanus figurait.

-Mon aimée...balbutia Jarouk sous le choc.

Kivun reprit la lecture de la lettre :

" ....Post.Post.Scriptum : Wesh wesh couzin reprezent' le 94, faut trop k'tu nous aides mon frère ça urge, on va leur botter l'cul à ses salopes. "

Ces dernières paroles choquèrent pour le moins l'assemblée, et rapelèrent à Kivun son enfance dans le bronx de Champignon sur Crane, où il avait grandi avec Greguin.

- C'est inoui! dit Jarouk. Vite les amis en route...
- Ehoh! l'interompit Gareld. On s'enflamme pas! Je rapel à tout ceux qui semble l'avoir oublié que le chef c'est toujours moi! Et qu'à la base vous êtes sensé m'aider dans ma quête!
- Une quête? Quelle quête? Interrogea Jarouk
- ...Une quête? Quequette!! Cria Villaume qui était toujours dans la chambre avec Cytha.

Nos copmpères venaient de se rendre compte que Jarouk le lémurien les suivaient depuis presque le début de leur périple, sans même savoir quel en était le but.

- Bah on est là pour bouffer du saumon fumé! l'informa Gareld.
- Quoi?!? dit Jarouk. Ma dulcinée appel à l'aide à l'autre bout de la planète, et vous ne pensez qu'à vous empiffrer de poiscaille!! C'est une honte!!

Force était de constater que sur ce point le lémurien n'avait pas tord.

- Gareld, dit Kivun sur ton le plus solennel, l'heure n'est pas aux festins mais à la guerre! Du moins c'est le cas pour moi. Je pars immédiatement rejoindre Gréguin au Nadir...ne viendras-tu donc pas?
-Grumphh...bon mais après on revient et on bouffe du saumon alors! lui répondit Gareld.
- Certe, certe....reprit Jarouk tout émoustillé à l'idée de revoir Jeanus. EN ROUTE POUR LE NADIR!!!

Yvaun sautilla jusqu'à la chambre pour retrouver sa compagne et son frère afin qu'ils se préparent au voyage. Il ouvrit la porte et les trouva nus Villaume derrière Cytha, s'adonnant tout deux aux plaisirs de la chair.
N'ayez crainte, l'entre-aide et le partage sont des notions particulièrement développées chez les lapinidés, Yvaun ne fût donc absoluement pas choqué, participa même à la besogne....
Kivun aperçu cette scène par l'entrebaillure de la porte....et vomit.
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Message par Guillaume Lun 19 Déc 2005 - 2:01

CHAPITRE XXIV : ABOUTISSEMENTS ET RENOUVEAUX


Kivun avait le ventre vide tant il avait vomi le temps du chapitre 23.
-« Faut que je bouffe quelque chose dit il, rien à foutre de savoir quoi, mais quelque chose. J’en peut plus de gerber tout le temps, mais c’est ce sodomite là , avec ses pulsions répugnantes…et ils s’y mettent à deux !! »
Maître Hibourgeaud grand duc de sa qualité se rua à la cuisine de peur que le dernier espoir de victoire dans la guerre contre les brah guêtes ne s’envola…enfin ne succomba à un ventre resté trop vide dans un pays d’opulence tel que celui-ci.

Ce ne fut qu’après un repas frugal et fastidieux (chef d’œuvre lamentable du hiboux du groupe plus habitué à ce gaver d’asticots que de nourrir 7 personnes aux régimes alimentaire bien différents.) que nos comparses finirent par quitter cet hospice si accueillant.

Ils s’en allèrent donc tout emmitouflés dans tout le PQ et autres sacs plastiques trouvés dans la demeure. Ils passèrent d’abord sous une grande arche, qui pendant les quelques minute que dura leur traversé sembla abandonnée du regard des touristes venu en nombre plasmodier des banalité de compliments devant ce monument robuste et inutile (pour être poli), parce que le mot exact est : se branler devant 300 000 tonnes de pierres…

Puis descendirent une longue grande et très chiante avenue qui les mena devant la plus grande bite qu’il leur ai été donné de contempler. Villaume fut abasourdi, et ne banda pas 3 longues heures durant !!! (heureusement se dit il en aparté que Tisscaline n’est pas là !! elle aurait sans nul doute et sans plus attendre tenté d’escalader ce pylône faisant honneur aux plus ancestrales rumeurs sur les verges des personnes foncées). Gareld sorti les fesses pour que la petite bosse ornant sa devanture disparut ; Cytha rougi d’envie et kivun compris soudainement l’utilité d’avoir cet organe à l’affleurement de la peau.

C’est sur le pont des zart que l’impensable se produisit. Alors que tous (même kivun) c’étaient laissés emportés par le spectacle donné par le scintillement des vaguelettes de la scène et de leurs reflet sur les façades majestueuses des luxurieux appartement des environs. Bercés par le bruit du vent s’engouffrant dans les quelques peupliers rosés par cette fin d’année ;
Gareld fidel à lui même, gros ours mal léché, marchait en rotant, sifflotant une chanson relatant le dé-cartilasage brutale dune pucelle ayant un jour trop traîné pour rentrer chez ses parents…
La brute soudain écarquilla grand les yeux, attrapa sa massue, et on vit dans son regard, que celle ci allait s’abattre incessamment sous peut. Tout naturellement Kivun et yarouk s’écartèrent , pour laisser libre la voie menant gareld à Villaume.
Et ce fut pour leur plus grande surprise que Gareld ignora Villaume et se jeta dans la seine.
Comme ça, sans explication.
Ils regardèrent donc Gareld faire un magnifique saut périlleux avant double métacarpé retourné……non, il le virent s’écraser comme une belle grosse merde sur le pont d’un romantique bateau mouche animant le tour trop monotone des quelques vieux venu regarder sûrement pour la dernière foi « l’œuvre de dieux ».
Mais le rustre n’avait pas choisi par hasard son bateau.
Celui-ci était en fait un de ses restaurant ambulants qu’affectionne particulièrement les riche de la gauche caviar ou de la droite mal embouchée.
Ils virent gareld traverser la salle de restaurant devant un parterre de gros cons tétanisés, s’arrêter devant l’une des table et entamer la discussion avec ses occupants.

De l’avis de tous nos amis, Gareld devait s’appliquer à étaler son sens de la répartie, et de la politesse. Ils s’attendaient en fait à voir quelques têtes se pencher plus près du sol pour vomir de dégoût, et d’autre gicler sous les coups de la massue, et finir comme sauce d’accompagnement à tout ce que le monstre pourrait trouver comme pitence convenable pour garnir son estomac redevenu trop vide.
Mais de l’avis de tous ceux ayant assisté à la scène de l’intérieur du restaurant, Gareld fut décrit comme un garçon fort charmant ayant certes des manies peut courantes, mais rien de bien méchant.
De tous les témoignages recueillis, le rapport d’enquête s’accorde sur un seul et unique point : le récit du déroulement de la conversation entre un couple ayant décidé de garder l’anonymat, et ce qui semblait fortement être un ours.
-« bonsoir madame, bonsoir monsieur (formule de politesses réglementaires et élémentaires) je vous prie d’excuser au plus vite ma hardiesse, qui me pousse ce soir à me présenter à vous de la sorte, mais je me trouve dans une situation telle que je n’ai pu remettre à plus tard cette question qui me brûle les lèvres, me titille la langue et me chatouille le palais.
-« je vous l’expose donc auriez vous l’inestimable gentillesse, la louable amabilité de m’énoncer la composition du menu, dont le plat principal orne votre assiette, et semble, si mes yeux ne me trahisse pas, être du saumon fumé sur un lit de cresson et nappé d’une sauce à l’ail ?
-si je puis me permettre monsieur, dit une petite voix dont la sonorité supposait un air supérieur et quelque peu indigné (celle d’un serveur) nos saumons ne reposent pas sur un lit de cresson, mais sur un divan de fenouil !!!
-Oh mais ta g…. cher ami merci de votre aide, et de ce renseignement si précieux.
Je me vois dans l’obligation de vous emprunter ce poisson (que je ne manquerais pas de vous rapporter) afin d’achever une quête qui dure depuis trop longtemps et surtout pour pouvoir en commencer une nouvelle l’esprit apaisé !
Cette nouvelle quête se veut qui plus est, humanitaire, et sachez donc madame, que le dont de ce poisson servira à nourrir le ventres de héros qui partent guerroyer pour défendre l’intégrité (à long terme) de votre doux pays, et de sauver (à cours terme) une poignée de nos cher concitoyen. »

Revenu sur le célèbre pont, régnait le silence. Celui ci s’accentua quand ils comprirent le pourquoi de la démarche Gareldienne.

Leur première quête se terminait enfin. Qu’elle avait été longue ! Un moment plana le doute d’une séparation, mais aucuns ne pouvais s’y résoudre, pas plus que d’abandonner jeannus au funeste destin qui s’entrevoyait pour elle.

Ils mangèrent le saumon, et ne laissèrent que le tronc, que Gareld par soucis d’honnêteté, et pour tenir parole, jeta sur le bateau, lors de son second passage, et qui atterrit dans l’assiette de la dame reconnaissante.




FIN DE LA PREMIERE PARTIE
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