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Message par Gnu Lun 6 Fév 2006 - 19:18

CHAPITRE I : LA PORTE DES TENEBRES

Nous avions délaissé nos amis à leur sort pour une courte période de partiels. Ils profitèrent de ce moment de répit pour aller faire un tour sur la côte d’azur.

Mais Capri c’est fini. Ils sont de nouveau appelés pour écrire un page d’histoire de notre civilisation, une page importante que nous vous contons aujourd’hui afin que vous sachiez que sans la bravoure et le dévouement, l’altruisme et l’abnégation de ces héros, et bien il ne se serait jamais rien passé.

Nous revoilà donc sur les chemins tortueux qui mènent au Nadir avec nos cinq compères. Jarouk le lémurien slave à l’exubérant savoir, Kivun le marsouin obèse au charisme vaudou inégalé, Villaume le lapin à la longue virilité débroussailleur de forêt, Maître Hibourgeaud qui psalmodiai sans relâche les tables de la loi des ours, et enfin Gareld qui fermait le groupe par une épaisse masse de poils récemment bronzée sur les plages azuréennes.

Ils avaient abandonné Cytha et Yvaun dans leur modeste villa méditerranéenne où ils vécurent heureux et eurent beaucoup de lapimuriens … et cela faisait près de quinze jours qu’ils marchaient en direction du Bois de Saint Marcelin du Beau Moulin où les attendait Gréguin et Jeanus. Ils ne s’étaient arrêtés que deux fois : l’une pour laisser Villaume assouvir son besoin irrépressible de masturbation sur un écureuil gris qui n’avait rien demandé (mais bon la fin justifie les moyens n’est-ce pas) et une autre fois pour que Jarouk puisse récupérer une mixture qui lui permettait de ne plus sentir les douleurs que lui infligeaient son genou encore bleu.
Autant dire qu’ils n’étaient pas tout à fait en forme.

Maître Hibourgeaud chassait la nuit les petits rats qui traînaient dans les parages, et Gareld le jour les rares gibiers malheureux qui passaient à proximité de sa patte. Kivun quant à lui mincissait à vue d’œil et ne pu s’empêcher de s’exclamer au soir du 15 jour :
- J’en ai marre putain ! Regardez nous, nous sommes sales, nous sommes affamés, nous sommes ruinés ! Comment voulez-vous qu’on nous prenne pour des héros si nous restons dans cet état ? Je dis non. Il faut que nous fassions quelque chose.
- Je suis d’accord Kivun, repris Jarouk. Pourquoi ne nous arrêterions nous pas dans la prochaine auberge pour nous reposer au chaud, nous décrasser et nous nourrir.
- Très bien repris Villaume. Nous allons faire ça. Par contre j’aimerai bien que l’auberge dans laquelle nous allons nous arrêter soit aussi une maison close pour que… [PAF]
- Grumpf, on n’a plus que 1h de soleil. En avant mes amis. La prochaine auberge est à quinze miles d’ici.

Maître Hibourgeaud, qui précédait la troupe dans un vol majestueux eut tôt fait de repérer l’auberge, où du moins un home qui semblait ouvert aux voyageurs.
Nos amis décidèrent de s’y arrêter pour la nuit.
Ils poussèrent la porte et y entrèrent. A cause de l’obscurité du crépuscule ils n’avaient pas remarqué sur la devanture ces quelques mots : Door Of The Darkness. Sans le savoir, nos amis venaient de franchir La Porte Des Ténèbres (traduction littérale de l’anglais)…


Dernière édition par le Ven 16 Mar 2007 - 2:14, édité 4 fois
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Message par PuMbA Mar 7 Fév 2006 - 23:08

CHAPITRE II : PAS DE HASARD

La porte se referma derrière eux dans un grincement sourd.
- Merde on est pris au piège! s'exclama Gareld.
- Putain t'es trop con, gueula Villaume, c'est toi qui fermait la marche, c'était à toi de retenir cette foutu porte!
- Oh ta gueule hein si c'est la faute de quelqu'un ici, c'est de la faute de môssieur le marsouin qui ne supporte pas de puer un peu des aisselles et qui veut trouver une auberge!
- Gareld, Villaume! Ça suffit maintenant, y en à marre de vos engueulades perpétuelles! je vous ai pas demander de me suivre!
- C'est lui qui a commencé...se défendit Villaume.
- Seriez-vous prêt à le jurer sur la Bouble? demanda Hibourgeaud.
- Heu....
- Bon cela suffit les chamailleries mes amis, dit Jarouk. Je pense que l'heure est à savoir où nous nous trouvons, je pense qu'il ne vous aura pas échappé qu'il ne s'agit pas de l'auberge accueillante à laquelle nous aspirions tous...
- Certes, reprit Kivun, Jarouk a raison, alors si les deux zigotos veulent bien se calmer deux minutes je pourrai y réfléchir.
- "Je pourrai y réfléchir...." reprit Villaume en marmonnant dans sa barbe.

Le noir était total et l'atmosphère humide, était-ce pour cela que Kivun le basané marsouin s'y sentait étrangement à l'aise? Lui-même n'aurait pu le dire. Toutefois un sentiment étrange s'était emparé de lui, un curieux sentiment de "déjà-vu".

- Bon y en a marre on va pas rester ici à se les geler, on a qu'a défoncer cette putain de porte et sortir! dit l'ours.
Gareld que cette porte n'impressionnait pas le moins du monde (on se souvient de l'aisance avec laquelle il avait pulvérisé celle de Yvaun et Cytha) conseilla a tous de s'éloigner un peu , mais invita Villaume à rester s'il le voulait.
- Nan c'est bon merci, dit ce dernier s'éloignant, tâtonnant dans l'obscurité les parois humides de cet étrange abri.

Gareld pris un peu d'élan et s'élança telle la brute épaisse qu'il était en direction - ou du moins le pensait-il - de la porte. Le noir étant total et Gareld une force de la nature assez peu réfléchie, celui-ci se rua et s'écrasa dans un fracas gigantesque droit dans le mûr à environ un mètre à droite de la porte.
Un étrange grincement se fit entendre suivit d'un gros craquement.

- Quel con! S’exclamèrent tous les compères de Gareld.
- Flûte il a fissuré le mur...compris Jarouk
- C'est rien... grommela Gareld, on va colmater avec de la farine et de l'eau c'est toujours comme ça que je fais dans mes cavernes des montagnes.

Le craquement se transforma en ronronnement assourdissant et des pierres commencèrent à chuter du plafond sur nos amis.

- Vite on se casse! cria Kivun tout va s'effondrer donnons nous tous la main et on taille!

Ils se cherchèrent tous dans le noir, puis Jarouk agrippa la flasque nageoire du marsouin, Hibourgeaud, la main droite de Jarouk, Gareld quelques plumes du volatile et de son autre patte il attrapa Villaume par la main....enfin à ceci près que celle-ci était cylindrique longue et chaude...Villaume quand à lui qui ne demandait pas mieux suivit la petite farandole dans les ténèbres en faisant exprès d'accélérer et de ralentir en cadence dans la course, afin que son velu comparse actionne sans le savoir la frétillante verge du lapidé.

Enfin la petite troupe s’immobilisa dans une sorte de petite salle très faiblement éclairée par les vers luisants qui en jonchaient les parois.
Sur un mur était écrit en caractères ancestraux :

ASH NAZG DURBATULÛK, ASH NAZG GIMBATUL, ASH NAZG THRAKATULÛK AGH BRUZUM-ISHI KRIMPATUL

- Bon bah au moins on est renseignés c'est pas une auberge, dit Kivun.
- Oh bah putain merci pour le renseignement, lui lança Villaume.
- Enfin ce que je veux dire c'est que c'est carrément une caverne!
- La porte était pourtant bien là et rien ne laissait présager qu'il s'agissait d'une grotte. Ajouta à juste titre Jarouk.
- Mes amis il se passe des choses étranges, j'ai de plus en plus la conviction qu'une puissance qui nous dépasse nous gouverne...
- Tu veux parler de moi je suppose...ajouta Gareld.
- Pfff, répondit Villaume, tu gouvernes plus rien du tout mon gros, y en a marre de la tyrannie, maintenant c'est plus toi le chef...et le chef....eh bah le chef maintenant c'est moi! Y a pas de raison c'est chacun son tour!
- Ah ta gueule le lapin! Tu commence a m'péter les couilles, le chef c'est moi et ça sera toujours moi! Et j'écraserai la gueule et les testicules de tous les mutins qui tenteront d'se rebeller!

Villaume terrorisé se ravisa et alla se cacher derrière Kivun qui était assis en position yoga au centre de la pièce et semblait en transe...

Maître Hibourgeaud pris la parole :
- Messieurs pendant que vous vous contestiez la place de chef, qu'à priori aucun de vous ne saurait remplir, mon client Kivun Le Sage, m'a confié qu'il allait méditer quelques temps pour tenter de comprendre comment notre petite troupe a pu se retrouver ici, car selon lui cela ne serait pas le simple fruit du hasard.
- Mouais bah moi j'y crois pas à ces vieux trucs de sorcier a deux balles, répondit Gareld, mon cul une force surnaturelle ouais! Tout ce qui cherche c'est a se dédouaner de nous avoir entraîné dans cette galère!
- Cela m'étonnerai, dit Jarouk, apparemment Kivun serait une sorte de mage.....je me demande quel âge il peut bien avoir et quelles aventures il a déjà vécues...

Soudain la faible clarté de la pièce sembla diminuer...

- Mais gros con arrête de bouffer ces putains de lucioles!! Dit Gareld s'adressant a Villaume.
-...humf j't’emmerde j'ai trop la dalle...Lui répondit-il
- Bon je vois qu'encore une fois je vais devoir te casser la gueule...

Gareld se dirigeait vers l'impuissant lapin quand Kivun sortit de sa méditation en criant :
- EURÊKOUILLES !!
- Hein? quoi? demanda Jarouk
- J'ai compris mes amis, je sais le pourquoi et le comment des choses...je sais pourquoi nous nous sommes rencontrés et pourquoi nous avons vécus toutes ces aventures...Il n'y a jamais eu de coïncidences!
- Bon tu nous saoules avec tes vieux préceptes de mages de l'ancien temps! Expliques toi! Si on s'est rencontrés c'est parce que je voulais manger du saumon, et je te rappelle que c'est moi qui t'ai trouvé par hasard et qui suis à la base de tout! Pas de hasard mon cul!
- Mais ouvre les yeux Gareld! Sors la tête de ton cul deux secondes!
Nous sommes tous tellement différents, comment avons nous pu à ce point nous rapprocher les uns des autres?
Je suis un mage, Jarouk est un savant spécialiste en explosifs, tu es très fort et impulsif, Jeanus et Gréguin sont de grand guerrier, quand à Villaume...Kivun hésita un instant puis reprit...c'est vrai que je ne voit pas trop quelle qualité on pourrait bien lui trouver....mais il se pourrait que l'heure où il interviendra n'est pas encore arrivée.
- Oui bon et alors? Demanda Gareld qui ne voyait pas où voulait en venir son compère.
- Eh bien cette bien belle équipe est une arme très puissante! Je suis sûr qu'une force bienveillante nous a rapprochés à nôtre insu.
- Ah ouais et le hibou? Ca serait quoi son rôle? Môssieur je sais tout.
- Justement j'y venais mon Gareld...n'est-ce pas Maître Hibourgeaud qui a repérer cette porte de loin et qui nous l'a indiquée?
- Hum...donc si je te suis bien quelqu'un ou quelque chose voulait que nous arrivions tous ici dans cette caverne.
- Oui exactement! se réjouit Kivun. Depuis que nous avons passé cette porte je ressent une étrange sensation...comme si j'était déjà venu ici.
Ca n'est pas une impression mes amis. Mon vénéré maître LaMauny Le Grand m'y à mené quand j'étais encore novice....il y a cent cinquante ans...

Cette révélation sur son âge véritable fit sursauter tous les compères du marsouin.

- … Oui, reprit-il, c'est ici qu'il y a caché un outil qui me sera indispensable dans la tâche qui m'incombe... SON BATON D'EBENE TOUT PUISSANT! Nous le trouveront bientôt plus profond dans ces galeries...

Les paroles de Kivun avaient soudain donné une toute autre dimension a leurs aventures, "quelqu'un ou quelque chose" les avaient réunis et menés jusqu'ici, cela semblait maintenant une évidence...Mais une question restait toutefois sans réponse et Villaume la posa :

- Bon mais quand on aura trouvé ton bout de bois...comment on sortira de là? L'autre abru...enfin Gareld a tout démoli et on ne pourra pas passer par la où on est entré...
- Je sais Villaume mais ne t'inquiète pas...l'endroit où nous nous trouvons, est un raccourci, un passage sous les montagnes de Bitokucékaka qui nous sépare du Nadir, on nomme ce souterrain les mine de la Morue.
J'avais étrangement oublié jusqu'à son existence mais ces inscriptions sur cette paroi me l'ont rappelé.
Nous n'avons plus le choix à présent, il nous faut affronter les ténèbres de la Morue.
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Message par Guillaume Sam 11 Fév 2006 - 15:09

CHAPITRE III: DOULEURS

Ils s'enfoncèrent donc dans les couloirs sombres et obscurs que formaient ces galeries.
Kivun prenant dans une déclaration solennel et fière la tête du groupe, tout en exigeant la présence de Gareld à portée de gourdin.
Maître Hibourgeaud quand a lui ne pouvant guère voler, ni même espérer virevolter dans ce dédale plus sombre que les pensées si chastes de Villaume... alla se poser sur l'épaule de Gareld, sous les yeux horrifiés de Kivun et Jarouk, et devant Villaume mort de rire!
Hibourgeaud prit un air bête, pour leur faire comprendre qu'il leur pissait au cul, et qui lui il allait faire le voyage sans trop se fatiguer.
Quelques instants plus tard, la tête à demi incrusté dans la roche, et crucifié tel un vulgaire voleur de pommes, sa perruque de magistrat introduite de façon très convaincante dans l'anus, la tête en bas et les pieds liés, il ne riait plus.
Hibourgeaud dans un râle glauque, la gorge rempli de sang, après s'être écrasé comme un simple moucheron sur les phares d'une voiture lancée à toute vitesse, se mit comme il pu à se traîner, à ramper pour suivre nos amis, qui n'avaient du reste pas même tourné la tête.
Villaume seulement semblait l'attendre, et il accueilli ce geste comme on accueille la naissance d'un enfant (pas pour le môme non!! pour la partie de baise qui se profile pensa Villaume!)
Villaume s'approcha, et alors qu' Hibourgeaud lui tendait une de ses ailes brisée, il lui dit:
- Ca fait mal hein??!!!!!!
- Oui, je pense que ça fait mal continua t-il. Je connais un peut les penchants body esthétique de cet ours, et je sais en outre qu'il fait ça TRES proprement, mais là, quand même je me dois de constater qu'il s'est appliqué !
Hibourgeaud fut à ce point pris de court, et secoué par ce manifeste manque d'amitié, qu'un liquide saumâtre se mit doucement à couler le long de son plumage.
Villaume éprit par cette situation assez gênante, se mit à bander, sous le regard désabusé et implorant du hibou. Il s'approcha de celui-ci, qui dans un sursaut réussit à se redresser. Traînant les bras, il commença à s’éloigner de cette longitudinale érection !!
-Tu vois que tu peux le faire tout seul !! il suffit juste de le vouloir très fort !
- Espèce d'enculé d'obsédé sexuel. Ta mère a fait caca dans sa culotte avant de te mettre au monde, pour marquer l'coup après s'être introduit un pétard dans l'fondement au 4ème mois, cette fois encore pour être sur de bien te rater, après qu'elle ait apprit que ton père t'avait fini à la pisse !
- Pfiiiiouuuuuuu hé bah dit donc maître !! Quel plaidoyer !! Vous ferez un tabac avec ça à la cour !
- Vas te faire foutre connard !
- Ah ça maître, ce n'est pas de refus ! C’est toujours moi qui dois m'y coller, et voyez vous je suis un peut délaissé. D'ailleurs, à ce propos, j'aime bien quand on commence par un petit (mais très efficace) anulingus, puis …
- OBJECTIOOOOONNNNNNNNNNNN
- Quoi ?
- Objection, merde! La défense juge ces paroles irrecevable dans cette affaire, celles-ci d'inutilité notable dans la résolution de cette affaire, et ayant un caractère notablement penché à gauche si vous voyez ce que j'veux dire !
- Hé ducon on n'est pas dans une salle aux fauteuils de velours et remplie de suceurs de queues dans ton genre ! Ici c'est la jungle… (Enfin la caverne, mais c'est l'expression, et j'y peux rien) et dans la jungle, c'est à qui s'y frotte s'y pique que l'on joue, et au final quoi qu'il arrive, le vainqueur sodomise le vaincu ! Alors là je ne m'atèle pas à la tâche, mais ferme ta gueule ou je te pète des côtes…..
Maître Hibourgeaud, compris bien vite ce que voulais dire Villaume par " je te pète les côtes " et n'essaya pas de savoir de quelle manière ce fou de lapidé allait s'y prendre.
Il continua donc à se mouvoir, traînant sa carcasse le long du goulot, dont la pente commençait sérieusement à raidir.
C'est alors qu'au détour du tunnel, ils se rendirent compte qu'ils étaient seuls…oui tout seul!
Le reste du groupe ne s'était pas préoccupé de leur cas lorsqu'un embranchement c'était offert à eux !

- Quand même Gareld, dit Kivun d'un timbre de voix qui inspire le respect et l'écoute, tu devrais te faire soigner, SURTOUT si, vexé, tu lèves ton gourdin contre moi…dit il d'une voix autoritaire, voyant du coin de l'oeil une masse sombre se lever.
Gareld n'était pas tranquille, certes Kivun était un mage, avec d'indéniable pouvoirs (on aurait pas fait appel à lui sinon) mais quel était la portée de ses pouvoirs…juste un pouvoir de réflexion bien plus poussé que de nature, ou quelque chose de plus puissant….
Dans le doute et à son grand désarroi il s'abstint, blessé dans son ego, car personne auparavant n'avait put empêcher la sentence de tomber.
- Franchement regarde ce que tu as fais à ce pauvre volatile !
- Qui me touche paye, et moi j'aime pas le fric alors…
- Peut être, et ce n'est qu'une suggestion, pourrais-tu privilégier les claquettes plutôt qu'une utilisation abusive de ce morceau de bois chuchota Jarouk, mais note que ce n'est qu'une suggestion.
Le chemin commençait à s'incliner, et imperceptiblement (mais sûrement), Kivun ralentit le pas, et tout observateur externe aurait put constater, que Gareld était maintenant en tête du groupe………
C'est ainsi qu'ils passèrent sans s'en rendre comptent devant un passage qui obliquait sur la droite.
Après une trentaine de secondes de marche, ils arrivèrent dans un espace plus large et tout en hauteur : une caverne.

Tout d'un coup, alors qu'ils étaient tous trois au centre de la place, par un jeu de lumière venu de nulle part, des halos rouges, bleus et verts traversèrent l'espace, et ce mirent à tournoyer en cercle autour d'eux.
Puis comme un ouragan qui s'abat sur un toi, jaillit d'un trou dans la roche un être, en chemise à manche longue, boutonnée jusqu'en haut, pantalon assez moulant, et chaussure classe. Il avait au premier abord un air bête, mais aussi, vil et rusé.
C'est alors que dans un éclat de stroboscopes, l'animal, un genre de teckel au poil frisé (tout du moins bouclé) se mit à se dandiner, sur un air très village…
- OUAIIII ! Il aime swinguer !!
- Vous m'êtes (pas très) catholique AAAASSSSSSSSSSSS session… !!!
L'entrée en la matière dura quelques minutes, sous l'air incrédule de nos amis.
Puis la lumière s'adoucie un peut, jusqu'à devenir très tamisée…
- Bonsoir, moi c'est Lorand, qui t'attrape et qui te prends, par les pattes et dans les dents. Mais appelez-moi Lolo, c'est bien plus rigolo! (une voix mielleuse, n'ayant rien à envier à celles locataires des 0899…). Je suis le gardien de cet antre, qui à cette particularité, de pouvoir vous faire sortir de ses mines… je vois à vos yeux sans expression, qu'il faut que j'éclaire vos lanternes…Nous parlons d'un…
- NOOOON s'écrièrent en choeur nos compères qui voyaient arriver une nouvelle interprétation du petit canidé.
- Nous parlons donc d'un chemin qui abrégerait considérablement ... votre chemin, et qui se trouve être la dernière sortie possible, puisque j'ai eu oui dire que la majestueuse Door of The Darkness ne tient plus sur ses gongs, car un sinistre éboulement l'en a délogé, pour prendre sa place. Je suis sur que vous vous demandez comment quelqu'un comme moi peut en garder l'entrée. Sachez juste que je sais être très convainquant…

Gareld au moment d'exploser la tête de ce gay drille, vit Kivun qui tremblait de tous ses membres, mais qui réussit à articuler :
- Lolo … Lolo le Frustre !!! Nous sommes perdus! Condamnés à errer à tout jamais dans ces mines !!! Si seulement cet abruti avait pu être quelqu'un de normal, et qu'il ne s'était pas jeté sur cette porte… Nous somme tombés sur le Frustre ! La seule personne devant qui j'ai vu se courber mon maître…
Soumets-nous ton énigme Lolo, et qu'on en finisse !
- Mais qu'est-ce qui m'empêche de le taper ce gay ?
- L'idée de finir tes jours dans ces galeries !
- Mais qu'est ce que vous avez tous aujourd'hui, pourquoi on m'empêche de taper sur les gens que je veux ?
- Tape-toi dessus si ça peut te faire du bien
Et c'est ainsi que Gareld s'auto-flagella à genoux sur le sol en signe de pénitence, et que Kivun vint le rejoindre en lui demandant de lui taper dessus assez fort pour que la douleur à venir se fasse moins vive.
- Vas-y tape moi !! Tape moi, TAPE MOI, FAIS MOI MAL !!!!! cria-t-il, hésite pas mon cochon, il ne te sera pas donné le loisir de le refaire une seconde fois, mais là, tout de suite, lâche toi ma belle !

Lorsque cette scène prit fin, Lorand, dit Lolo, s'avança, et dit ceci :
- Voici mon énigme, à vous de la résoudre :

« Gracieuse et effilée, je m'abas … »

- Moi je sais, moi je sais, MOI JE SAIS ! S’excita Gareld. C’est trop facile !! C’est MA MASSUE ! Vas-y trop simple ta question, fais péter la sortie !!! A nous la lumière et les gros combats!
- Kivun changea subitement d'attitude, et se mit à rire dans son coin, tandis que Lolo s'avançait vers Gareld en lui demandant d'une voix qui semblait sortir des profondeurs même de la terre, de se foutre à quatre pattes, en relevant surtout très haut l'orifice qui allait être usité dans l'heure.
Gareld commença à se demander comment un être si petit pouvait lui demander une chose pareille, de sang froid ! Et c'est alors, que ses membres se mirent à bouger, et que de lui-même il se mit en position de levrette !!!
Il n'en croyait pas se yeux !! Lui, Gareld, complètement dominé par cet être, sur le point d'être humilié, et ce devant deux de ses compagnons !
Lui qui allait perdre sa virginité anale, qu'il se bornait, et se faisait un devoir de conserver !
Lui qui allait à coup sûr subir les affres d'un déchirement des veines interne, puisque le fil qui avait, pour les raisons que l'on sait, été cousu sur son anus, n'avait pas encore été retiré !
Il prit la position que bon nombre de femelles en chaleurs adoptent avec tant d'entrain, les avant-bras à plat sur le sol, les fesses hautes dans le ciel, les jambes légèrement écartés.
Et c'est ainsi, le cul totalement sec, qu'il se fit prendre dans une furieuse sodomie par un braquemart que je ne puis décrire séance tenante.
Lorsque Lolo jugea que le pauvre ours saignait assez, il déversa dans le colon de celui-ci sa semence reproductive, liquide verdâtre et légèrement gluant.
Il laissa ainsi l'animal qui s'était écroulé sur le sol, dans un dernier spasme de douleur.

Et c'est d'une façon tout à fait naturelle qu'il reprit :
- Je vais rectifier un petit peu mon énigme, pour vous éviter de répondre comme cet âne bâté !

« Je caresse du bout de mes doigts des blanches et des noires, qui suis-je ? »

Kivun et Jarouk se mirent à réfléchir en silence, tout tremblotants.

Pendant ce temps, Villaume et Maître Hibourgeaud commençaient à paniquer devant cet embranchement, quand soudain ils entendirent une musique qui eu pour effet de rapprocher de sa tête le sexe de Villaume.
Ils s'élancèrent dans la direction d'où elle provenait, et au bout d'une petite course, ils virent, sans pour autant pouvoir être vu, Gareld s'accroupir comme une pute et se faire prendre le cul par un chien efféminé !
Villaume éjacula. Le plaisir des yeux fut tel, que celui-ci lui déclencha un orgasme qui failli le tuer, car il boucha de nombreuses minutes les orifices respiratoires du lapin.
Villaume ne pu retirer ses yeux de la scène qui suivit, malgré les remontrances de maître Hibourgeaud, qui le sommait ne pas assister à ça, que c'était dégradant
- Mais justement ! Je ne voudrai pas rater ça, et ce pour rien au monde !! Je me ferais un plaisir de le lui rappeler à ce monstre, quand il m'aura tapé dessus !!
- Retournons en arrière, et utilisons ce petit passage sur la droite que nous n'avons pas emprunté.
- Ok, on se grouille alors, parce que quelque chose me dit que cette pédale ne va pas s'arrêter à Gareld, et qu'il serait agréable, comme la cerise sur le gâteau que je puisse y assister !
- T'es vraiment un malade toi !
- Oui, et je m'en porte très bien !
- Pourrais-je me percher sur ta bite ? Parce que j'ai vraiment du mal à marcher, et que j'ai toujours rêvé de pouvoir la monter. Malheureusement, ma taille a toujours été un obstacle.
- Vas-y fait toi plaisir. Et mets toi sur la grosse veine principale là, c'est comme ça que ça me fait le plus d'effet.

- J’attends votre réponse, je n'ai pas toute la journée pour moi, alors faites vite !
Voyant Jarouk, se prenant la tête dans les mains, et pleurer à chaudes larmes, il le mit de facto hors course.
- Viens par ici mon grand ! Et retourne-toi ! Rien ne sert de me fuir, en te laissant faire, je serais bien plus doux qu'avec cette brute (qui par ailleurs n'a pas un anus très tendre…)
Jarouk s'avança, et se retourna doucement, en se mettant les mains de chaque côté de son trou d'balle, et tirant vers l'extérieur chaque fesse, de sorte à écarter et tenter de dilater quelque peu son anus.
Lolo s'avança, cracha dans ses mains, et vint les appliquer sur le dit sphincter pour le détendre et faire en sorte que la pénétration se fît plus facilement.
- Tu ne dis pas merci ?
- … Merci, dit il du bout des lèvres (espèce d'enculé pensa-t-il … Non c'est moi l'enculé... Euh connard c quoi ton problème ?? Ca te suffit pas de me défoncer le cul ?? Faut encore que tu me demandes de te remercier ?)
Lolo eu même la délicatesse, de ne pas le remplir, et se contenta de jouir sur les poils de son dos.


Dernière édition par le Lun 13 Fév 2006 - 17:56, édité 4 fois
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Message par Guillaume Sam 11 Fév 2006 - 15:09

CHAPITRE III (suite)


Villaume et Hibourgeaud arrivèrent dans un cul de sac, mais qui était une petite pièce aménagée, avec un petit lit, une ou deux lucioles, qui d'ailleurs pédalaient pour faire marcher un petit réfrigérateur, dans lequel Villaume trouva de la Highkekette.
- Ouah c'est ma préférée ! Putain mais quel ange ce mec ! Il en bu quatre à une cadence infernale.
Il y avait aussi un petit coin où des effets personnels étaient alignés. Parmi ceux-ci, quelque chose attira l'attention de Villaume : une petite hallebarde marquée des initiales JFCC…
- Qu'on me coupe les couilles si cette hallebarde n'est pas celle de l'autre baronne emperlousée !
C'est alors qu'il entendit la question que reposait Lolo a ses camarades.
- Mais putain la réponse c'est Jeanus !
Il failli courir crier la réponse, mais il vit par un petit trou dans la roche, que Jarouk lui aussi tirait une salle tronche, et il en déduit, que c'était maintenant le tour de Kivun… et attendit.
- Alors quelle est votre réponse ? dit Lolo,
Kivun, qui avait alors prit sa position de méditation, se releva, et dit:
- Un pianiste.
Villaume s'étouffa tandis que Lolo se mit à réfléchir... longuement... intensément.
- Ca ne suffit pas !
- Comment ça, ça ne suffit pas ? Espèce d'enculé, c'est la bonne réponse ou pas ? Tu vois pas que tu nous fais chier avec tes questions de merde, et en plus tu me sors que ça ne suffit pas ? Mais c'est quoi ton rôle? Garder la porte, ou garder les voyageurs dans cette tombe?
- Tu vas payer pour ton insolence, je vais te le faire grandeur nature !

Villaume jouit à nouveau.
Lolo le Frustre plaqua Kivun de sa voix contre la paroi, les bras et les jambes écartés, s'approcha de lui, et là, Kivun commença à transpirer, de grosse goûtes de sueur glissaient le long de son corps.
- C'est ça, mouille bien ! T'en prive pas, parce que tu vas déguster ! Grandeur nature ais-je dis !
Kivun cracha du sang, et puis il s'évanouit
Quelques minutes plus tard, il se réveilla et constata, qu'il avait un gros morceau de bois dans les fesses, et que Villaume se tenait fièrement devant Lolo. Il le défiait du regard
Lolo repris sa question pour le nouveau venu, et à la plus grande surprise de tous il répondit avec assurance :
- Jeanus Françoisine de Constantine de Chaulanie
- ...
L'expression figée que prit Lorand accentua plus encore le plaisir de Villaume, qui exigea que le chemin de la sortie leur soit dévoilé !
- Jeanus !! Douce baronne, pourquoi t'es tu refusée à moi ? Dit le Frustre en pleurant à chaudes larmes, et en faisant d'un geste pivoter une porte dissimulée dans la roche. Voilà le chemin qui mène vers la sortie, mais attention, il n'est pas forcément complètement sécurisé!
Soudain il disparut.

- Drôle de personnage ce Lolo ? Vous ne trouvez pas ?
- Ta gueule Villaume, ou je te défonce la gueule cria Gareld !
- Et comment vas-tu faire môssieur? Avec les fesses dans cet état ? Ferme ta gueule ou je te fou ma bite dans la bouche ! Je vais aller enlever ce cylindre qui surpasse en taille et en diamètre les dimensions de mon zgeg !
Il sortit donc de l'estomac de Kivun le morceau de bois, et l'essuya sur le visage de ce dernier, trop faible pour l'en empêcher.
- Un bâton d'ébène!!! Kivun je crois que nous avons trouvé la baguette magique de ton maître.
Voyant que personne ne pipait mot, Villaume s'assit dans son coin, et attendit le que tous se soient remis de leurs émotions, afin qu'ils puissent continuer leur périple.


Dernière édition par le Lun 13 Fév 2006 - 18:03, édité 1 fois
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Message par Gnu Dim 12 Fév 2006 - 14:40

CHAPITRE IV : ENTRE DEUX CHÊNES

Il ne se passe pas un jour sans que Jeanus ne se souvienne de la promesse qu’elle avait faite à son père. Chaque souffle qu’elle émet dans un nuage de condensation dans le froid de la forêt lui rappelle l’époque bénite de Nowel où elle se trémoussait sur la table de banquet au milieu des volailles, gibiers et autres friandises qui le garnissaient.

Aujourd’hui, elle est assise à côté de Greguin, collés l’un à l’autre devant l’âtre du feu de camp alimenté par les déjections des bovins des paysans des Hautes Terres.
Alors qu’il commençait à somnoler, Greguin fût secoué par de violents coups de poing dans l’épaule.
- Réveillez-vous Greguin, chuchota Jeanus, réveillez-vous vite. J’ai crû entendre quelque chose dans les fourrées là bas.
- Mais quelle mouche vous a donc piquée ma mie ? interrogea Greguin qui se racla la gorge profondément pour se décrasser les conduits. Je n’entend rien voyons. Laissez moi donc me reposer. Demain nous devons nous infiltrer en camp ennemi pour nous renseigner sur leurs forces…
- Chuuuut ! Ecoutez donc bêta… l’interrompit la présomptueuse en lui posant son index emmitouflé dans une mitaine sur la bouche, lui déformant ainsi le visage jusqu’à lui enfoncer le doigt dans la narine.
Et effectivement un bruit sourd se fît entendre. On eut dit un bruit de troupeau qui s’avançait calmement dans la nuit noire.
Jeanus s’activa sur le champs, attrapant un des gardes présent pour étouffer le feu avec ses fesses, tout en maintenant son coude dans sa bouche afin qu’il ne poussa aucun cri. Puis elle se saisit de sa lame, qu’elle retira de son fourreau aussi légèrement que le son de la brise soufflant dans sa barbe. Puis elle donna à Greguin son arc.
Tout deux se déplacèrent dans le silence absolu jusqu’au croisement des deux Chênes, où quelques jours auparavant Greguin lui donna un baiser fougueux.
Et ils attendirent cachés derrière un buisson, épiant le bruit qui s’approchait lentement mais sûrement.

- Aie ! Putain de bordel de couille de merde en gelée !! C’étaient mes oreilles là que t’as écrasées Gareld putain ! Fais gaffe merde !
- T’as qu’à pas les laisser traîner derrière toi gros con de lapin, chuchota Gareld sur un ton sarcastique. Et puis ta gueule aussi. Tu vas nous faire repérer. T’as jamais été à la chasse ou quoi ? Ah non excuse moi, d’habitude les ours chassent les p’tit rongeurs de ton espèce…
- Oh ça va hein. C’est pas un ours qui a le trou de balle tellement large qu’il n’a plus besoin de caverne pour se loger qui va m’apprendre à me déplacer furtivement. Surtout que maintenant tu peux plus retenir tes pets, et entre nous, tu n’as plus rien à envier aux sconses, sans compter que les hémorroïdes que tu traînes derrière toi font un sacré boucan, répliqua Villaume qui se délectait de rappeler à chaque instant l’horreur ineffable dans laquelle Gareld et quelques uns de ses compagnons s’étaient retrouvés.

Mais l’ours se contenta de grogner longuement, serrant plus fortement son gourdin dans ses mains, jurant ses mille dieux qu’il se vengerait de Lolo le frustre, et que tôt ou tard il montrerait à ce détraqué sexuel de lapin que le sondage douloureux dont il fût victime ne sera en rien comparable à la spéléologie qu’il va lui faire subir lorsqu’il lui enfoncera la tête dans la terre jusqu’à la croûte terrestre en lui rebondissant dessus pieds joins. Tout ceci après bien entendu l’avoir aspergé de pétrole, roulé dans des plumes d’oies, puis essuyé le visage sur un cul de mammouth, et enfin farci de vomi de crotale, de sperme de bouc et de fiente d’albatros, et laissé macéré 7 jours dans sa pisse.
Kivun était tiré par Jarouk et Maître Hibourgeaud. Le choc l’avait tant secoué qu’il s’était mis en transe pour effacer de sa mémoire l’instant ignominieux de son dépucelage. Il pu capter par la même occasion les pensées vengeresses de Gareld et tînt à rajouter à son propre compte l’envie de faire avaler à Villaume ses testicules après les avoir fait baigner in vivo dans un bain d’huile ébouillanté.
Toutes ses idées obscures allaient de paire avec l’atmosphère lourde et chargée des odeurs nauséabondes de nos amis hypertrophiés du sphincter.
Ils approchaient de la forêt à pas menus.
A l’entente de leurs voix Greguin et Jeanus sortirent de leur cachette le sourire aux lèvres et l’espoir dans les yeux.

- Mes amis !!!! Enfin vous voilà. Nous désespérions de vous voir arriver, fît Greguin ému, qui se dirigeait les bras ouverts vers Maître Hibourgeaud et Kivun le mage.
- La route fût longue mon frère, dit Maître Hibourgeaud, et nous sommes en piteux état.
- Je vois ça, repris Greguin qui soulevait la nageoire inanimée de Kivun. Il… Il a effectivement l’air dans un état pitoyable. Venez, venez, ne tardons pas ici. Les Brah Guetes sont en branle, et peut-être sont-ils dans le coin.
Et nos compagnons s’introduisirent dans la forêt pour goûter le temps d’une demi nuit au repos et panser leurs blessures.
- C’est assez amusant de constater que vous êtes tous blessés à l’arrière train, fît remarquer Jeanus amusée.
Tous les regards furieux se tournèrent vers Villaume qui innocemment était en train de poursuivre une luciole en gambadant honteusement le sexe dressé.
Puis Jarouk pris un air grave et tourna son regard vers Jeanus. Il s’exprima d’une voix ténébreuse qui fit ressortir un instant son accent :
- Il y a là-bas une mine. Une mine où vous avez été par le passé Damoiselle Jeanus. Une mine où vit un être maléfique et perfide : Lolo le Frustre. Le connaissez vous ?
- Certes, je l’ai rencontré. Ses avances étaient quelques peu déplacées, donc je le pourfendis de mon épée, avant de quitter ces lieux sinistres.
- Et bien sachez que son courroux n’a d’égale que la blessure que vous infligeâtes à son cœur. Et notre douleur celle de la frustration qui en résulta. Enfin, nous devons… mais il se tut un instant car il essaya de s’asseoir ce qui eut pour effet de rappeler à son cerveau qu’il ne le pouvait pas, au risque (peut-être exagéré) d’engloutir dans sa lumière intestinale la bûche qu’on lui avait donné afin qu’il se reposât… nous devons donc, reprit-il, établir dès à présent un plan d’attaque. Venez nous allons en parler plus loin.
Jeanus et Jarouk s’éloignèrent un peu plus à l’écart pour ne pas déranger leurs camarades.
Ceci n’échappa pas à Villaume qui venait de se coucher entre Gareld et Kivun :
- Vous croyez que c’est reparti entre eux deux ? demanda-t-il a Gareld.
- Mouais, j’en sais rien, grommela le gros ours en se retournant sur le côté, dos à Villaume (ce qu’il n’aurait pas fait en temps normal, mais là...).

Villaume surexcité par l’idée grimpa sur l’épaule de Gareld et s’approcha de son oreille :
- Tu crois qu’ils vont faire des cochonneries ce soir ?
- Oh qu’est-ce j’en sais. Puis dégage de là, j’veux dormir merde !
Un court instant de silence laissant Villaume pensif accoudé sur les épaules de Gareld, en se tenant la mâchoire et regardant le ciel.
- Tu crois qu’ils voudront bien de moi ? reprit-il l’air rêveur.
- Ben t’as qu’à aller voir, intervint Kivun qui venait juste de sortir de son état de stase. Comme je dis toujours, qui ne tente rien n’a rien. Et si j’étais toi…
- Ok j’y vais.
Villaume sauta par-dessus Gareld, et se précipita pour rejoindre Jarouk et Jeanus.
- Bien joué Kivun. Il va se faire massacrer la tronche.
- Héhé, je sais, je sais… Pourvu qu’il ait mal. Bonne nuit Gareld.
- Bonne nuit Kivun…
Et nos deux compères s’endormirent rapidement laissant la nuit réparer leur fatigue et leurs bobos.
Maître Hibourgeaud était parti chasser, et Greguin était allé s’enquérir auprès du vénérable de la forêt de la démarche à suivre pour la journée prochaine.
Seul un cri rapidement assourdi perturba la forêt cette nuit là. Le cri d’un animal qu’on siphonne à coup de machette, qu’on envase dans des extraits de tripes de ténias, et à qui on flagelle les testicules avec une ceinture cloutée…
Sinon tout allait bien, jusqu’à maintenant.
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Message par PuMbA Mar 21 Fév 2006 - 14:18

CHAPITRE V : LE VENERABLE DE LA FORET

La nuit était maintenant bien avancée, Gréguin s'enfonçait seul dans la forêt, bondissant d'arbres en arbres avec la dextérité des ses cousins les écureuils volants. Tantôt s'élançant dans le vide et se rattrapant à une branche, tantôt se balançant de lianes en lianes tel un agile bonobo, notre ami Gréguin l’opossum avançait bon train.
C'était soir de pleine Lune, et la lumière provenant de ce dernier satellite planétaire, filtrée par les épais branchages éclairait peu, mais suffisamment, pour que notre ami évolue sans risques...enfin du moins sans risques démesurés, en effet nous ne cacherons pas ici que Gréguin bien qu'adroit et attentif s'écrasa la gueule bien une ou deux fois dans un tronc un peu plus sombre que les autres...
Toutefois ne s'arrêtant à ce genre de petits aléas, il avait déjà parcouru près de dix ou quinze furlongs...

- Fichtre j'espère pouvoir trouver ce "Vénérable de la Forêt"... se dit-il en lui même.

En effet, malgré son poste de leader de l'alliance rebelle des plaines du Nadir, et seigneur intérimaire de la Forêt de Glairewood, ce dernier n'avait jamais rencontré de visu ledit "Vénérable".

- Celui-ci acceptera-t-il seulement de m'aider dans la tâche qui m'incombe et qui me « décombe »? Il doit être vieux et rabougris comme tout ermite qui se respecte. Je me souviens étant plus jeune que mon arrière grande tante du côté du cousin du voisin de la nièce de mon père au troisième degré par alliance me racontait déjà des histoires à son sujet. On raconte qu'il aurait des dons d'oracle...qu'il pourrait prédire l'avenir, ou du moins l'apercevoir quelque peu... J'espère que la solitude durant ces décennies n'aura pas altéré son esprit réputé si sage.

Gréguin ne savait pas vraiment où dénicher ce guide qui pourrait certainement les guider où tout au moins les mener sur les meilleurs des voies possibles, dussent-elles êtres étroites malodorantes et difficilement praticables...

- Je pense le trouver au cœur de la forêt...si cela n'était pas le cas...nous devrions faire front sans ses précieux conseils.

Et le cœur de la Forêt...eh bah en fait il était pas loin! Soudain Gréguin s'arrêta en alerte sur une branche de baobab...Il lui semblait entendre comme une douce mélodie dans les ténèbres de la Forêt...

-Qu'est-ce donc? Se demanda-t-il. Une mandoline, une harpe, une lire...un saxophone peut-être...?

À la mélodie se joignit alors une voix douce et limpide comme l'eau des torrents froids des contrées du Nord à la fonte des neiges...Et à la plus grande surprise de Gréguin, cette voix qui chantait dans la nuit, était celle d'une femme.
L'opossum tendit l'oreille et il lui sembla comprendre les paroles de ce chant qui, selon toute vraisemblance, lui était destiné.

Le temps de la paix et des fraiches amours,
de délicieux moments, hélas n'est plus...
J'espère toutefois et croirais pour toujours,
qu'il n'est jamais trop tard, que l'espoir n'est perdu...

L'Homme qui s'accroche, qui maintient chez les autres,
tendresse et volonté, vient à moi cette nuit...
Approche donc ami, ton espoir est le nôtre,
conseil te donnerais-je pour protéger la vie...


Gréguin de Portelet était à la fois émus et rassuré. Ce chant si beau, si mélodieux venait de lui redonner courage en lui-même et en sa force. Il vit soudain, du haut de son perchoir, s'avancer au bas entre les arbres une aura de lumière, et en son centre, se trouvait une jeune femme... Jamais il n'avait contemplé chose si belle, et ceci même depuis l'arrivée de Jeanus.
Le sentiment de pureté qui émanait de cette mystérieuse personne était tel que Gréguin était subjugué. Il ne se sentait alors capable de prononcer le moindre mot, il se contenta donc de contempler cette divine créature.
Sa peau était blanche et semblait scintiller, son visage était lisse et beau, ses yeux d'un gris-vert magnifique brillaient comme si de petits éclairs y trouvaient leur sources, et sa longue et luisante chevelure claire tombait sur ses épaules et le long de son dos. Elle portait une tunique blanche largement décolleté digne d'une déesse de l'olympe qui ondulait gracieusement à chacun de ses pas.

- Cela ne peut pas être le "Vénérable de la Forêt"...se dit Gréguin, cette créature ne semble pas avoir plus de vingt-et-un ou vingt-deux ans...Mais qui est-ce pour que mon cœur si solide soit soudain ébranlé de telle sorte?

La jeune femme s'arrêta au pied de l'arbre de l'opossum, et leva la tête dans sa direction. Lorsque ses yeux croisèrent ceux de Gréguin, celui-ci ce sentit étrangement en sécurité, et en même temps encore plus charmé qu'il ne l'était déjà.
Elle lui sourit alors, et Gréguin bondissant de son promontoire directement au pied de l'arbre (il se fit d'ailleurs super mal mais n'en laissa rien paraître pour ne pas avoir trop la honte) vint s'agenouiller devant elle.

- Gente Dame je vous présente mes plus humbles hommages, je suis Gréguin Philibert Igor Martial de Portelet et je viens...
- Je sais qui tu es brave serviteur de la justice, l'interrompit la belle de sa voix si douce, et je sais aussi qui tu es venu chercher et pourquoi...Mais laisse moi me présenter à mon tour. Je suis Armiel de fille de Marteliel, Vénérable gardienne de la Forêt de Glairewood.
- Fille de Marteliel! s'exclama Gréguin, mais alors vous êtes...
- Oui Gréguin, je suis une Elfe Des Bois de l'ancien temps.
- C'est inouï, reprit-il, jamais la légende de la Forêt de Glairewood n'avait mentionné la présence d'une Elfe en son cœur. Mais donc madame, seriez vous la dernière représentante de ceux de votre espèce sur la Terre de L'Entre-Deux?
- En effet mon ami, il y a longtemps que les miens sont partis ou morts, pour ma part au moment de l'ultime choix je décidai de rester et de donner ma vie à cette Forêt qui avait tant fait depuis des millénaires pour mes semblables. Je ne puis la quitter sans mourir et qu'elle ne meurt avec moi, je suis elle et elle est moi nous ne serions vivre l'une sans l'autre...
- Un peu comme des lesbiennes...se surprit Gréguin à penser.
- La Terre de L'Entre-Deux est très vieille Gréguin de Portelet, reprit Armiel, son Histoire est longue et chargée d'évènements importants...Je n'aurais pas en une vie assez de temps pour t'en compter le tiers, mais je puis toutefois te narrer en partie l'Histoire la Mort des Forêt, qui te fera peut-être comprendre mon choix, et tu verras alors que mon cas n'est pas isolé.

"Il y a de cela trois-cent-cinquante ans, un peu avant le déclin du peuple Elfes, un démon de l'âge des Tussus, revenu à la vie pour des raisons diverses, voulu faire disparaître toutes les forêts. Sans elles pour offrir l'oxygène à ses habitants, la vie se serait éteinte sur la Terre. Le seul moyen d'empêcher cette définitive extinction, fût que des femmes sages et puissantes sacrifiassent leur vie se rendant pour l'éternité prisonnières d'un de ces tombeaux d'arbres, et d'ombres. Ainsi dans chaque Forêt, dans chaque bois, dans chaque sous-bois de la Terre de l'Entre-Deux, se trouve une telle personne. La coutume veut qu'elle se cache à la vue des autres afin de ne pas s'exposer à d'éventuels dangers...Certaines toutefois enfreignent parfois cette règle, et s'aventure dans les songes les plus profonds de certains êtres, afin de se distraire un peu...je pense surtout à deux d'entre nous...mais ton ami Gareld l'Ours des Montagnes, pourra te raconter cela à l'occasion..."

Gréguin avait les larmes aux yeux.
- Quel sacrifice! Soupira-t-il...
- Certes, mais je sais que nous sommes toutes heureuses du choix que nous avons fait.
- Toutefois vous venez de me dire que certaines d'entre elles s'y ennuyaient...
- Ne t'inquiète pas pour elles je suis certaines que Laëriotitia et sa disciple vont bien...et je sens aussi que nous pourrions avoir affaire à elles...bientôt. Mais assez parlé pour le moment...rester debout aussi longtemps m'a fatigué je me remets à peine d'une blessure à l'aine occasionnée par...heu...peu importe, suis moi, nous allons chez moi je te donnerai conseils et prédictions.

Et tous deux disparurent dans les bois...
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Message par Guillaume Mer 8 Mar 2006 - 2:33

CHAPITRE VI : FLASH BACK

Nous allons ici, faire un petit topo de ce que peut être la vie des Brah Guêtes et comprendre pleinement cette lutte. (Quoi qu'ici cela n'a pas de sens puisque les Brah Guêtes sont tellement cons qu'ils se battent…juste pour voir du sang gicler de la tête de leur adversaire)
Pour comprendre un conflit donc, il faut donc avoir une idée de ce qu'il se passe dans les deux camps.
Ce qui suit fut tiré d'un livre écrit durant l'après guerre par un conseil de sages qui tentèrent de rassembler le plus d'éléments possible sur les deux camps en présence. Ils essayaient en fait d'être un peu plus impartiaux
.
Dans tout conflit, armé ou pas, il existe une catégorie de personnages dont le rôle consiste à espionner l'ennemi.
Ce rôle assez controversé est le domaine des " fouille merde ".
Il ne faut pas faire d'amalgame, les fouilles merdes ne retournent bien évidement pas la merde de leur ennemis (ni la leur) pour voir ce qu'il y a en dessous, ou même dedans
Non ! C'est bien trop dégueulasse !
Ils se contentent d'infiltrer ce système, ce monde qui leur est étranger. Non pas pour le comprendre ou pour en prendre de la graine, juste pour pouvoir mieux le démanteler plus tard.
Ces êtres sont de gros vicelards, des trous du cul de premier ordre. Ils cherchent reniflent, et finissent toujours par trouver le petit truc, la petite failles, de sorte que l'attaque soit cinglante, et fasse le plus chier possible. Toujours aux avant postes pour péter de cul des gens avec lesquels il a pourtant sympathisé quelques jours auparavant.
SARKONIK était le fer de lance des Gréguin's Boys. Le missile nucléaire, l'ogive atomique qui ne rentre pas dans le cul mais le défonce.
Cet être méconnu des siens qui préféraient se tenir le plus à l'écart possible de ce petit rat, croisé avec un tapir unijambiste et hystérique. (C'est d'ailleurs parce qu'il était hystérique que le père de Sarkonik le tapir avait pu niquer la mère de Sarko. (Son diminutif))
Il avait mit au point avec un ami (il n'en avait qu'un et s'appelait VIL Pipe) LA technique ultime et infaillible pour casser les burnes et s'introduire le mieux possible chez ses ennemis : le CPE.
Initiales dont il ne dévoila jamais la signification exacte, mais qui était basée sur l'abus de confiance.
Nous retrouvons donc Sarkonik en pleine action, et déjà infiltré dans le camp des Brah Guêtes.
Notons que l'histoire se passe juste avant l'arrivée de Jeanus en pays Nadir.
Sarkonik se baladait dans les ruelles sales et malodorantes Guêtes-City. Dernier rempart des terres Brah Guêtes. Grand camp bâtit très sottement sur un marais. Cependant la chose ne fut pas forcément faites sans réflexion (mais les scientifiques ne se montrent pas formels, tellement cela paraît hautement improbable) car la présence de moustiques, scarabées, crocodiles et autres reptiles baveux et assoiffés de sang ne permettait pas aux gardes de dormir tranquilles et les rondes se trouvaient sans cesse effectuées.
Mais ce bien emmenait un grand mal. En effet, dépourvu de sol perméable, la surface des rues de Guêtes-City n'était que succession de flaques d'eaux, de boues enlisantes et quelques fois mouvantes.
Toute mère qui voyait son enfant mourir étouffé dans ce sol noir, avait le droit comme compensation de se faire baiser par un membre de la famille royale, et espérer tomber enceinte.
Cette chose vous paraît étrange et franchement cruelle, mais Sarkonik intrigué par cet état de fait et poussé par sa curiosité réussit à comprendre pourquoi cela pouvait être une compensation.
Il trouva la réponse sur les hauteurs de la ville, seule partie de la ville lotie.
Avec de maisons dignes de ce nom.
La différence majeure avec le reste des petites bâtisses était que ces maison avait un nombre variable de verges (toujours plus de cinq) empaillées qui trônaient fièrement au dessus de la porte d'entrée de chacune d'entres elles.
Il croisa une femme qui avait l'air de péter plus haut que son cul. Cet air de suffisance chez cette femme lui parut bizarre et il vint l'interroger :
- Madame comment ce fait il que vous soyez installée dans cette humble maison alors que bon nombre de vos congénères pataugent dans votre merde ?
- En fait étranger, nous sommes des privilégiées. Vous voyez la porte d'entrée, et ces treize sexes?
- Oui, et d'ailleurs c'est un petit peut dégoûtant…
- Mais non !! C'est CA la différence ! Cette porte est celle de ma maison, celle de mon mari. Voyez-vous, les hommes ne peuvent se marier que s'ils on un minimum de dix trophées ! Ils choisissent parmi nous la femelle celle qui sera leur femme. De plus pour être considéré comme étant un homme, il faut posséder 5 de ces trophées. Et cela vous ouvre une vie meilleure dans une belle maison.
C'est cela le grand secret des Brah Guêtes. Car vous imaginez bien que cela décuple le désir de combattre, et une férocité sans borne dans ce même combat.
-Et les autres, les plus jeunes et ceux qui ne sont pas encore arrivés à leur dixième bite, que font ils ? Comment survivent-ils à de longues périodes sans sexe ? Et puis surtout, il n'est pas rare de croiser des hommes la tête couverte de merde…qu'est ce que cela signifie ?
- Ah ça !! Voilà encore une autre chose dont nos maris sont exemptés !
C'est un autre châtiment qui pousse notre peuple à la violence. Tout Brah Guête qui dans une journée complète n'a pas cherché à se battre, se voit plonger la tête dans sa propre merde par ses pairs supérieurs.
- Mais ils ne leur restent rien à ces jeunes !
- Mais si, ils leur restent les objets !
- Les objets ?
- Oui, lors de toute bataille, nous faisons des prisonniers, et surtout des prisonnières !! Celles si sont nos objet, elles servent en fait de défouloir. Les plus méritants sont autorisés à tirer leur coup. Elles sont là bas en bas, et elles représentent à priori le seul point faible de notre peuple, car nous en sommes très attachés, et ….
Sarkonik n'écoutait plus. A la seule prononciation de 'point faible' son esprit avait réagit au quart de tour et il était déjà en route vers ces pauvres femmes utilisées comme objet de relaxation de ces crétins.
En marchant, il croisa une petite maison de laquelle s'échappait un flot ininterrompu de sang visqueux. Il risqua un rapide coup d'oeil, et ce qu'il vit devait le traumatiser pour l'éternité :
Un jeune adolescent avait devant lui une tortue, et s'appliquait à introduire sa main par l'anus de l'animal (chose qui devait déjà bien déplaire à l'animal, car bien que ne pouvant pas exprimer ses pensées par des paroles, celui-ci gesticulait dans tout les sens. Emettant un genre de jappement rauque et laissant couler des larmes le long de ses joues…
Puis sans paraître le moins du monde touché par cette expression de douleur, le jeune d'un coup sec de l'avant bras traversa la totalité de la carapace pour aller attraper la tête dans le creux de la main, et ressortir le tout (la tête y compris) par derrière.
Sarkonik eut un haut le coeur et se promis d'adorer à partir de ce jour les tortues.
Arrivé à l'endroit indiqué, il découvrit un grand grillage extérieur, dans lequel des petits boxes étaient alignés les uns derrière les autres et dans chacun d'eux une femme en porte jarretelles.
- Tient, ils ont un certain goût !
Et c'est alors qu'il faillit s'étrangler ! Devant lui se trouvait Clitorixou !!! La petite sœur dépravée de Gréguin !
°elle n'a que ce qu'elle mérite cette salope° pensa t-il, pensée qu'il retira bien vite ! Comment pouvait-il penser une chose pareille, elle qui devait souffrir le martyr !
- Tu es là ? Chuchota-t-il. Gréguin te cherchait partout avant de te déclarer pour morte !
- Je suis bien vivante. Mais pour combien de temps ? Avec les rythmes qu'il m'impose je ne sais pas si je tiendrais encore longtemps. Surtout que je suis la favorite de Pis-Koul.
- MAIS C'EST GENIAL !! …euh non c'est affreux !!!... (si nous parvenions à la faire sortir de là, peut être que Pis-Koul y réfléchirait par deux fois avant de nous attaquer…)
Il vit ce qui était autrefois le bel appareil génital de cette femme, et …. Il se dit qu'il en avait déjà trop vu et qu'il fallait filer !
Il retourna alors chez les Greguin's Boys raconter ce qu'il avait vu, et insistât particulièrement sur les conditions de détention de Clitorixou, et du fait qu'apparemment Pis-Koul leur pire ennemis c'était éprit d'elle !
C'est ainsi que Gréguin appris que sa chère sœur (certes très câline mais belle et joyeuse) était encore en vie, mais que son honneur avait été à jamais souillé !
Il avait trouvé de quoi raviver la flamme de rancoeur et de haine qu'il avait contre les Brah Guêtes et partait plus déterminé que jamais dans la bataille.
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Message par Gnu Dim 26 Mar 2006 - 5:32

CHAPITRE VII : LORD OF WARS

Alors que Gréguin batifolait tel un papillon carnivore chassant le buffle, les choses commençaient à bouger dans le repère des Gréguin’s Boys. L’aube pointait le bout de son nez. Les gouttes de rosée qui commençaient à poindre entre les poils des testicules de notre ami Villaume, le tirèrent de sa léthargie, dans laquelle la souffrance de la nuit l’avait plongée.

Il jeta tout autour de lui un regard enflé, et hormis le garde sadomasochiste qui se flagellait le flanc à coup de martinet en bois de cerisier, il ne vît personne. Il se décida à se lever, malgré un mal de crâne atterrant qui le rendait de mauvaise humeur, et avait pour effet d’anéantir son érection. Quand soudain, ses narines encore emplies des secrétions nocturnes furent interpelé par une odeur familière de nourriture. Il suivit la trace olfactive et se retrouva devant Jarouk qui s'affairait autours d'une marmite.
- Tu fais quoi ? demanda Villaume la bouche pâteuse et le regard tiède.
- Je suis en train de préparer une petite surprise… répondit le lémurien dans un sourire qui laissa notre ami perspicace… euh… perplexe.
- Je peux goûter au moins ? J’ai vraiment trop la dalle là.
- Ouh là non malheureux. Je ne veux pas gâcher l’effet de surprise, mais disons que c’est un peu trop épicé pour toi. Et puis si tu as faim, va plutôt voir Kivun et Gareld qui reviennent à l’instant de la pêche.
- Hm ouais. J’y vais. A tout à l’heure… radin !
Et Villaume sautilla doucement mais surement vers la couche des deux compères qui l’avaient abandonné la veille à un courroux bien douloureux pour son arrière train.

Les deux mammifères firent un accueil plus que chaleureux au lapinou. Le coup de la veille les avait laissé de bonne humeur, et aujourd’hui Gareld décida de ne point taper Villaume. Une fois n’est pas coutume, il fallait préserver les menus éléments de la troupe afin de faire face à une lutte prochaine.
Kivun qui venait de faire frire des nems trouvé chez un traiteur chinois qui avait établi boutique prêt de la rivière, distribua même une généreuse part à Villaume qui, malgré sa colère a l’encontre des deux « babouins », apprécia se petit repas frugal que lui tendit son ami.
Entre deux bouchées, voyant la bonne humeur certaine de Gareld, il osa pour la première fois de sa vie le regarder dans les yeux et lui posa une question :
- Humm dis-moi Gareld, tu sais ce que fais Jarouk ?
Mais Gareld ne répondit pas tout de suite. Un long silence accompagné d’un regard résolument dur plongé dans les yeux presque tendre d’un Villaume qui commençait à comprendre pourquoi personne hormis Kivun n’osait regarder l’ours dans les yeux.
Soudain, l’énorme bestiole éclata de rire, cette réaction inattendue fît sourire, puis rire Villaume. Dans cette atmosphère détendue, Gareld donna une petite tape amicale dans l’épaule de Villaume, et celui-ci qui se sentait en confiance à présent en fît de même… Ceci eût pour effet d’arrêter net le fou rire de l’ours. Se rendant compte de son erreur, Villaume effaça son sourire béat, et des observateurs objectifs déclarèrent sous serment avoir vu une larme, de tristesse ou de crainte, couler le long des moustaches tremblotantes du rongeur.
- Il fabrique un truc, fini par répondre Gareld qui sourit à nouveau quand il vit les lèvres de Villaume palpiter d’angoisse devant son troublant changement d’humeur.
- Oui, rajouta Kivun. Il semble que ça devrait nous …

Mais soudain il fût interrompu par un cri strident venant d’un des vigiles. Celui-ci qui n’était autre qu’un castor schizophrène arriva en sueur, tout haletant, les mouches collées sur les dents devant nos trois héros intrigués.
- Messeigneurs… Messeigneurs… Ils sont là… Ils… Ils…
- Qui est là ? Qui donc est là ? Interrogea Kivun.
- Oui, parle ! Ordonna Gareld. Parle ou je te fais bouffer ce steak grillé qui te sert de queue.
- Les Brah Guêtes !! Finit par lâcher le castor exténué.
- Fichtre ! Ils arrivent plus tôt que prévu. Marmonna Kivun. Mais quel mal leur a prit de venir de si bonne heure. Et Jeanus qui n’est pas là. Et Gréguin qui a disparût.
- On fait quoi alors ? demanda Villaume qui se rongeait les ongles en sautillant partout. On va tout de même pas aller se battre comme ça, sans personne, sans aide… J’veux pas mourir !
- Pfff. Personne ne mourra. Mon gourdin est prêt. JE suis prêt. Faut rassembler les troupes. Kivun, tu te sens l’âme d’un chef ?
- Humm laisse-moi réfléchir… Si je prends en compte le fait que depuis le début de notre périple tu as dirigé notre troupe. Que tu es une grosse brute épaisse n’ayant aucun scrupule à balancer des ordres comme tu balances tes adversaires dans le décor. Certes d’une façon harmonieuse, je le conçois. Que tu es plutôt brutal et... Kivun partit dans une tirade qui dura près de vingt longues minutes dans laquelle il exposa, dans le désordre, une théorie sur l'évolution des brocolis, la recette de cuisine de la choucroute suédoise, les valeurs républicaines dans les démocraties occidentale du XXème siècle, les disfonctionnements érectiles des bouquetins dans les prairies alpines en décembre 2008, la raison première de l'existence humaine et finit cette tirade par: donc je pense que je peux diriger un groupe… Oui, c’est bien cela. Je peux. Que dis-je, je veux !
- Ok, je t’affecte une centurie en attendant le retour de Gréguin et de Jeanus. Villaume, tu te chargeras de noter l’effectif de l’ennemi…
- Euh, tu veux dire que je dois les compter ?
- Non, tu vas aller leur faire l’amour.
- Ah ça j’veux bien, j’me disais aussi l’effectif... l’affectif c’est …
- Mais non connard ! Tu vas les compter. Comme quand tu t’amuses a compter les points noir sur le dos de Jeanus par exemple.
- Ah, ça c’est facile. Ok, je suis pour. Et j’aurai combien d’homme avec moi ?
- … une cohorte de six milles hommes. Ils t’attendent en haut de cette vigie. Tiens, prend ce talkie walkie. Tu nous donneras tes estimations.
Villaume courut vers la vigie en se demandant comment six milles hommes pouvaient bien tenir là-dedans, Gareld ne se serait-il pas encore payé sa tête?
- Bon, je vais voir où en est Jarouk. T’es Ok Kivun?
- Chui OK Man ! Un/deux… un/deux… vous me recevez ? Terminé.
- 5/5 répondit Villaume dans la radio. Mais au fait ils sont où tous les hommes ? Terminé.
- Libère la fréquence quand tu auras finis ton décompte, rajouta Kivun, et rejoins nous après. Terminé.

Kivun fît appeler cent hommes, qui bien évidemment arrivèrent au nombre approximatif de quatre-vingt douze (on ne rappelle pas que l’arithmétique était bien le cadet des soucis des Greguin’s Boys). Il leur exposa sa stratégie.
Villaume commença quant à lui son décompte. Les armées Brah Guêtes s’étaient toutes rassemblées sur le haut d’une colline, noircissant l’horizon d’une manière inquiétante. Elles émanaient une sorte de vapeur noirâtre de crasse et de boue, mélangée a du purin de vache, de la pisse de furet et du vomi de chacal broyé dans des éclats de cerveau de cerf dont ils avaient dépecé les carcasses la veille. Ils devaient bien être au nombre de cent mille. Un chiffre aberrant pour un esprit étriqué, mais qui se justifie très bien par l’étude de la courbe de croissance de la population Guêtienne depuis plus d’un siècle. La révolution industrielle des Brah Guêtes avait poussé un bon nombre d’entre eux à immigrer vers les villes poisseuses qui constituaient le centre névralgique de leur société. De ce fait ils étaient plus nombreux à se rencontrer. Cette densité permit une reproduction massive de leur espèce, qu’ils tentèrent en vain de croiser avec des poules. Mais ça c’est une autre histoire. Quoi qu’il en soit, ils étaient tous là, armés de massues, gourdins cloutés, potences, masques de cuir, combinaisons de latex noir, fouets, tours d’attaque, chars d’assauts, et d’une flottille de trois cent douze chasseurs bombardiers qu’ils avaient fabriqués à partir de plans dérobés à un certain Jyliôm Gôsniard.
Leurs guerriers bien entraînés par des années de pillage, de viol, de massacres et de violences commis sur le peuple des plaines du Kalimutsho et ailleurs, ne réclamaient que le sang de leur ennemi. Une sorte d’avant goût avant l’attaque de la Chaulanie, puis de toute la planète.
Cependant Villaume releva une faiblesse dans le puissant maillage que constituait leur armée. Et il se garda bien dévoiler cette faille quand il annonça les effectifs de l’agresseur à ses amis. Les communications étaient peut-être sur écoute. Pas de risques inutiles. Cependant la réussite de l’opération dépendra à un moment ou à un autre de ce détail. Espérons que ce coquin de lapin ne périsse pas bêtement écrasé par la masse affamée de l'ennemi.

Lorsque Gareld eût rejoint Jarouk, celui-ci lui présenta un objet de forme ovoïdale, aux allures de ballon de rugby, et dont l’une de ces extrémités se terminait par des ailettes comme sur les avions.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda Gareld
- Oh, ça ? Trois fois rien. C’est une arme puissante. Une arme qui permet de toucher l’adversaire a distance, et d’endommager sa cuirasse de manière significative. Je travaillais justement sur une évolution vers le noucléaire de ce genre d'engin, mais j'aurai eu besoin d'un accélérateur de particule pour vérifier mes idées sur, j'aimerai dire, la théorie de la relativité, voyez vous...
- Hum. Et on appelle ça comment ?
- Oh et bien j’avais pensé à « transporteur de charges à portée variable par décollage sur base fixe (TDDAPVPDSBF), mais c’était trop long à dire. Donc j’ai choisis de nommer cet objet « missile », du doux prénom de ma tendre épouse, tuée par un Brah Guête il y a maintenant douze ans de cela… Ah Missilia… je ne t’oublierai jamais. Chaque jour qui passe…
- Ouais ouais c'est bon, c’est pas le moment pour ces conneries. Les Brah Guêtes sont là. Et ils sont chauds bouillants pour une partouze générale. Alors sers les fesses et essaies voir si tu peux produire ce « missile » à une plus grande échelle, genre…une dizaine de milliers.
- Mais enfin! Il me faudrait des mois de travail pour en fabriquer une telle quantité… je ne peux pas…
- Tu as une heure ! Au boulot
- Hein??? Mais attendez voyons, revenez... une heure c'est beaucoup trop court !!...
Mais Gareld avait déjà tourné les talons pour aller rejoindre Maître Hibourgeaud qui arrivait de la partie Est du campement avec de nouveaux renseignements.

Le ciel s’assombrissait et les nuages lourds commençaient à cracher leurs eaux sur la contrée. Les flots allaient bientôt submerger nos héros…


Dernière édition par le Jeu 19 Oct 2006 - 14:54, édité 1 fois
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Message par PuMbA Lun 17 Avr 2006 - 19:59

CHAPITRE VIII : LA GUERRE ET LA PREDICTION

L'aube était là. La pluie se mit à tomber d'abord fine comme de soyeux fils de soie, puis elle se fit plus épaisse et plus lourde et son fin cliqueti devint peu à peu un bruit sourd...

- Allo allo contact? Prononça Kivun dans son talkie walkie.
- A l'huile! Lui répondit une voix familière réputée pour faire des blagues minables aux moments non-voulus.
- TA GUEULE VILLAUME! Oui contact, répondit Gareld, eh le lapin c pas un jouet ce talkie walkie!
- Ah bon? Pourtant je vois qu'il y a une fonction vibreur...vous ne pensez pas que l'on pourrait...
- Si tu prononces encore une syllabe dans ce truc, l'interrompit Gareld calmement, je donne l'ordre à Jarouk de tester sa nouvelle arme sur cette vigie à la con...
- ...
- Sage décision Villaume, dit Kivun. Bon je reprends : contact?
- Oui bon ça va contact! S’impatienta Gareld.
- J'ai une stratégie.
- Ah bon heu...enfin...c'est moi le chef c'est moi qui dit les stratégies! grommela Gareld
- Bon je vois que la situation n'a pas trop évoluée... dit Kivun, c'est quoi alors la stratégie môssieur "je suis le chef"?
- … Heu on fonce dans le tas!!
- Super comme stratégie! je te rappelle que ces connards sont environ vingt mille fois plus nombreux que nous...
- Oui mais, l'interrompit Gareld, nous avons cette nouvelle arme!
- Ah ouai le truc chelou de Jarouk, celui qu'on à pas encore testé, et qui pourrait très bien nous péter à la gueule...
- Oui bon on fait pas de miel sans casser la gueule à une ou deux ruches! lui lança Gareld.
- Bon c'est toi le chef... Cependant cela m'ennuie de devoir débuter l'assaut sans Gréguin! J'espère qu'il aura trouvé le vieux sage...
- De toutes les façons, mon Kivun nous n'attaquerons pas avant facile trois quarts d'heure, le temps que Jarouk nous confectionne dix mille missiles!
- Beau rendement! S’étonna Kivun
- Je sais me montrer persuasif...répondit Gareld fièrement.
- Moi je sais montrer mon cul!!! Se lâcha Villaume qui n'y tenait plus.

Pendant ce temps à l'autre bout du campement.
- Halte ou je fais feu! Cria un petit raton laveur chargé de la garde arrière du camp!
Il s'adressait à un être vêtu d'un manteau vert dont le capuchon était rabattu sur son visage...
- Décline ton identité misérable, fourbe, bandit, truand, félon, enculé, qui nous attaque par derrière!
- Dans ce cas dit l'étranger en redressant la tête et ôtant son capuchon dévoilant son fier visage, ça serait vous les enculés!
- Gréguin!! S’exclama le garde. Vous revenez à temps, la bataille va avoir lieu!
- Je sais, le vénérable m'en a informé ainsi que de... Nous n'avons pas le temps! Mène-moi à Jeanus!
- Enfin seigneur? N’est-elle pas partie avec vous même?
- Que nenni coquin crois-tu que je te demanderais cela si...enfin merde où est-elle?
- Je ne sais mon seigneur, elle à disparu la même nuit que vous!
- Etrange... Mène-moi donc à Kivun, c'est un ordre!
L'opossum et le raton partirent donc rejoindre le marsouin à l'autre bout du camp.

Trente minutes s'étaient écoulées depuis que Jarouk le lémurien avait commencé la production massive de projectiles explosifs...et étonnement, il était dans les temps.

- Plus que quatre-vingt-dix-neuf-mille-neuf-cent-trois! Soupira-t-il...

Oui bon d'accord Jarouk n'était pas, mais alors pas du tout dans les temps! Cependant il faisait de son mieux!

Gréguin avait rejoint Kivun.

- Le temps presse mon ami, je ne puis m'éterniser sur les aléas de ma route jusqu'au vénérable de la forêt, et la surprise qu'en fût l'issue. Mais mon coeur chavire rien que d'y resonger car...
- Oui bon c'est pas moi qui l'ai dit, le temps presse...l'interrompit Kivun blasé.
- Il est vrai. Cet oracle, reprit Gréguin, m'a dit d'avoir confiance en vous et vos compagnons, ainsi qu'une prédiction...

- CONTACT!!! hurla Villaume dans le talkie walkie.

Kivun saisit l'appareil qu'il avait rangé entre deux bourrelets de son gras du bide.

- Oui quoi Villaume, que se passe-t-il?
- ILS CHARGENT!!!
- Hein quoi? Balbutia Gréguin surpris. J'suis pas prêt! Merde ils nous ont pris de vitesse! Vous avez un plan, une stratégie?

Kivun leva les yeux au ciel pris sur lui et portant son talkie walkie à sa bouche, il dit :

- Gareld?
- Ouai? répondit la voix de l'ours.
Et Kivun de dire de sa voix la plus calme :
- ... go!

Kivun s'attendait à ce que ce simple mot, que dis-je cette simple onomatopée, entraine un rugissement énorme et la contre-charge instantanée de son compère et des Greguin's Boys.
Cependant il en fût tout autrement :

- Heu Kivun? C'est moi le chef et c'est moi qui dis GO! répondit Gareld.
- Quoi mais merde tu crois que c'est vraiment le moment de faire valoir tes putains de droits?! Ces enculés sont en train de charger!
- Oui bah c'est pas le problème... lui dit Gareld calmement, enfin bref.
GOOOOOOOOOO!!!!! gueula-t-il de toutes ses forces, ce qui eut pour effet de fendiller partiellement le tympan droit de Villaume qui avait stupidement placé l'appareil dans son orifice auditif, tandis qu'il tentait plus par défi personnel que par envie, de pénétrer un tout autre orifice, avec un tout autre appareil...

L'assaut était donné, Gareld en première ligne jaillit hors de la forêt à la tête des Greguin's Boys en direction de l'armée Brah Guête qui fonçait sur eux.
- GRRR contact! cria l'ours dans le talkie walkie! PREMIERE VAGUE DE MISSILES!
Gareld qui n'avait pas suivi l'évolution de la production Jaroukienne, s'attendait à voir déferler au dessus de sa tête des milliers d'ogives.
Quelle ne fût pas sa surprise quand il n'en compta que... neuf.
- J'en connais un qui va s'en prendre un ou je pense se dit Gareld, imaginant Jarouk avec un missile introduit par voie rectale...

Le pauvre lémurien avait tout donné, cependant n'ayant pu créer plus de neuf missiles en si peu de temps, il décida de tenter le tout pour le tout et s'attela à transformer l'énorme marmite (dans laquelle il cuisinait son explosif) ainsi que son contenu en énorme BOMBE!

Malgré le faible nombre de projectiles, les dégâts qu'ils occasionnèrent chez les Brah Guêtes n'en furent pas moindres. Deux à trois cents tombèrent sous cette pluie explosive.

Puis dans un fracas inimaginable, les deux armées se percutèrent de plein fouet!
Gareld qui faisait tournoyer son Gourdin autour de lui ne décapitait pas moins de six ennemis par tour. Les Greguin's Boys tenaient bon.
Comme ils l'avaient déjà tous compris il ne s'agissait là que de la première vague d'assaut Brah Guête.
Ne vous effrayez pas, cette stratégie basique de combat n'avait pas été élaborée par Vao Yeng Tu, ni même par le sorcier Brah Guête Miérré Carie Purie, mais bien par le seul membre de cette armée de sauvage capable d'un soupçon de réflexion... Le vil Pi-Skoul.

Pendant que la bataille faisait rage, celui-ci ainsi que Vao, Miérré Carie Purie et quelques cinquante mille Brah Guêtes, se trouvaient sur une bute en retrait, et observaient.

- Monsieur Skoul... je suis désolé, mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous nous avez fait rester en retrait, d'accord? Alors c'est à vous de me dire...
- Ca fait si fois que je le répète depuis les dix dernières minutes... AAAHHH SHEITANN!!!! (Rappelons que Pi-Skoul était d'un naturel imprévisible et brutal)... On observe pour voir comment ca évolue et pas prendre de risques inutiles, du genre mourir.

De nombreux Greguin's Boys avaient péris et les quelques dizaines de survivants s'étaient tous réfugiés derrière Gareld qui à lui seul poursuivait la bataille et faisait même reculer l'ennemi.

- Impressionnant... soupira Pi-Skoul. Sonnez la retraite! ordonna-t-il.
- Et pourquoi cet ordre monsieur Skoul? Interrogea Vao.
- Parce que ce putain d'ours à la con est en train de décimer notre armée! AAAaaaHhhh SHEITAN je vais m'occuper de lui personnellement!

Le clairon sonna la retraite... Entendons nous bien, aucun Brah Guête au combat n'interpréta ceci de telle sorte, toutefois ils prirent ce signal pour celui de la Soupe, et s'élancèrent donc en toute hâte vers leur camp.

Gareld qui ne comprenait pas ce brusque revirement de situation dressa fièrement en signe de victoire son gourdin dégoulinant de sang et dans lequel étaient plantées de nombreuses dents et auquel pendouillait accroché à une écharde un testicule porcin.

- Bon...dit Pi-Skoul, ca va être plus tendu que je le pensais, on y retourne!
Toute l'armée en avant! Sorcier, tu restes derrière et tu attends mon signal pour lancer tes sorts!
EN AVANT!!

Les Brah Guêtes s'élancèrent à nouveau vers l'ours et les quelques hommes qui restaient dans la plaine...
Gareld voyant ça pris ce qui restait de son talkie walkie (celui-ci avait pris cher dans l'affrontement) et ordonna :

- Deuxième vague de missiles! Et tous les hommes avec moi!
Les quelques centaines d'hommes qui restaient dans la forêt surgirent alors vers le champ de bataille, suivit de Kivun qui son bâton de mage à la nageoire préparait ses invocations en vue de contrer celle du sorcier Brah Guête.

Soudain une explosion gigantesque se fit entendre et une marmite ailée jaillit par dessus les arbres de la forêt en direction de l'ennemi. Au même instant une étrange lueur verte éclaira la plaine et un objet volant non identifié apparu dans le ciel. C'était un engin sphérique d'environ dix mètres de diamètre et propulsé par trois petits réacteurs.

- Mon Diou, se dit Kivun, se pourrait-il que les Brah Guêtes aient une arme semblable à la nôtre?

La marmite et l'étrange OVNI se rencontrèrent dans un fracas gigantesque, et bizarrement, après l'explosion la marmite explosive s'étant désintégrée, l'OVNI semblait peu affecté mais chuta.

- C'est pas une bombe Gareld! lança Kivun à son ami qui était maintenant à portée de voix! Sinon ça aurait explosé méfie-toi!

A environ dix mètres du sol, l'étrange objet se stabilisa quelque peu, trois petits pieds articulés sortirent de la carlingue par le dessous et l'appareil se posa sans bruits sur ces derniers entre les deux armées qui s'étaient stoppées net après l'explosion, à environ cinquante mètres de l'une comme de l'autre.

- Putain c'est quoi ce truc! On dirait un couille géante! dit Gareld à son ami aquatique et à Gréguin qui l'avaient maintenant rejoint.
- Je ne sais pas mon Gareld!
- Je ne sais mon ami, mais je dois vous féliciter pour vôtre bravoure au combat, sans vous je ne sais si...
- Oui bon ca va la pommade l'opossum! L'interrompit l'ours. Regardez ça s'ouvre!

En effet une petit pont était en train de s'abaisser dévoilant peu à peu l'intérieur de la sphère...
Lorsqu'il atteignit le sol, tous les protagonistes des deux camps retinrent leur respiration...

- Bon au moins on sait que ce n'est pas une arme Brah Guête, puisqu'ils ont stoppé leur attaque... Remarqua Gréguin à juste titre.
Soudain il ouvrit grand les yeux et la bouche et souffla effaré.

- LA PREDICTION...!

Alors sortit de l'appareil un petit être vert de soixante-dix centimètres de haut, ayant de grandes oreilles pointues, des cheveux bruns ondulés et gominés, et portant comme uniques vêtements une chemise rouge à fleurs noires et une ceinture sur laquelle on pouvait lire "100% cuir de Bantha".
Il s'avança sur le pont jusqu'au sol et regarda de part et d'autre les deux camps.

- Putain t'es qui toi!! Gueula Gareld

L'étrange petit extra-Terre-de-L'entre-Deux-èstre se tourna, surpris, vers Gareld, et dit :

- Yoda-Than Zewar mon nom est. D'entre vous lequel mon vaisseau a attaqué?
Il attrapa alors un étrange objet cylindrique qui pendait à se ceinture et appuyant sur un bouton rouge qui s'y trouvait une vive lumière verte sembla en jaillir et pris la forme d'une espèce de grosse saucisse... Une saucisse laser...


Dernière édition par le Sam 29 Avr 2006 - 17:10, édité 1 fois
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* LIVRE DEUXIEME * Empty CHAPITRE IX : AU COEUR DU COMBAT

Message par Guillaume Sam 29 Avr 2006 - 16:46

CHAPITRE IX : AU COEUR DU COMBAT

Le silence qui s’était installé pesait sur les rescapés des Greguin’s Boys et faisait douter les troupes Brah Guête, plus encore que l’affreux et assourdissant grondement qui s’était abattu sur la plaine quelques minutes plus tôt alors que les deux armées s’élançaient l’une contre l’autre dans une bataille qui devait marquer l’histoire.

Tous n’avaient d’yeux que pour l’étrange petite créature qui venait de se dévoiler au centre du champ de bataille. Frêle au premier regard, il semblait néanmoins se dégager du personnage un savoir dépassant l’entendement. Une aura de puissance. Tout était dans le regard.
Celui-ci presque ténébreux, froid et dur lorsqu’il avait posé sa question, était maintenant sobre mais éveillé. L’animal pourtant complètement calme et serein restait aux aguets.

Gareld en grand maître du combat - enfin si tant est que foncer dans le tas soit de nature à faire de lui un maître (mais comme le dit si bien Gareld : « si ça marche ? ») - Gareld donc, se douta bien qu’un grand combattant devait somnoler sous cette maigre carapace.
« Quelle piètre déguisement pensa t-il. Mais qu’est ce qu’il fou là ce connard ? Il veut prendre ma place ? Mais c’est que je ne vais pas le laisser faire ! »
Comme on peut le voir, Gareld jalousait déjà ce rustique personnage, mais quelque chose le retenait d’exprimer tout haut et en face de ce nouvel interlocuteur ce qu’il pensait très bas.
Personne n’osa émettre l’idée que ce puisse être la réaction de Yoda-Than qui fit se taire Notre ours préféré.

De son côté Yoda-Than s’était mis à sucer avec acharnement l’espèce de grosse saucisse qu’il avait dans la main droite tout en poussant de petits grognement de contentement.
- Par les poils de cul de mes ancêtres, si réelle cette glace est…réelle cette situation l’est aussi ! niiieennnnhuuuuurrrchhh …en thalasso je ne suis donc pas.
«Non mais t’as la sodomie qui te pend au nez mon amour !!! », se garda bien de dire Villaume tout émoustillé par ce nouvel arrivant !
- Vérifier je dois… Reprit-il.
Et sur ces paroles, par un habile mouvement de ses doigts, la grosse saucisse verte disparut, et fut remplacée par une canne, laquelle fut suivie d’un petit palmier, une lampe de chevet, un traversin, un gode… qui n’apparut aux yeux de tous que très furtivement et qui fit lever le front de Yoda-Than dans un air de pute soumise, ou de vieux pervers pris sur le fait en train de mater les cuisses de sa petite fille. Gode qui laissa sa place à une grosse maglight™ avant que la grosse lumière verte, qui procurait à Yoda-Than des velléités d’astiqueur effréné ne réapparaisse à son tour. Et dans des spasmes lui convulsant le cou, les épaules et le bas du visage (lui faisant notamment ouvrir la bouche de travers et plisser le nez) Yoda-Than à petite et inintelligible voix pu pourtant se faire comprendre :
- Cependant à ma question, répondu vous n’avez pas…Répondre vous devez, vous devez, vous devez !!! Dit-il ouvrant grand les yeux.
Jarouk aurait volontiers dit que ce n’était pas un fait naturel que ces yeux puissent rester solidaires au globe oculaire.
Kivun devait avoir compris lui aussi qu’il ne fallait pas se mettre en de fâcheuse posture devant ce nouvel arrivant car il s’avança et s’exprima de cette façon :
- Permettez moi tout d’abord de faire les présentations. Tous les sages s’accordent à dire que c’est là la façon à plus constructible d’aborder une conversation avec un illustre inconnu.
Puis il poursuivit :
- Nous sommes des humanoïdes (je le précise, car c’est manifeste que votre mère n’a point mis bas sur cette planète). Nous aimons à être en groupe, cela nous apporte réconfort et sécurité. C’est donc tout naturel que vous nous trouviez séant formant cette étrange communauté. Il me faut préciser que ces choses que vous pouvez apercevoir là bas n’en font pas parti. Un léger différent nous oppose, différent que nous étions justement en train de régler avant votre arrivée.
Voici Gareld, le guerrier du groupe et de ce fait trop souvent le leader. Jarouk qui…en fait il ne fait pas grand-chose, il suit et sait être d’une certaine utilité lorsqu’on le lui demande. Devant vous Villaume, qui nous a sauvé une fois, mais dont l’utilité réelle reste encore à déterminer. En fait une étude est en cours pour comprendre ses capacités érectiles et surtout les fluctuations sanguines qui animent cet animal. En effet beaucoup se posent cette question : « comment se fait-il qu’il ne soit pas assommé par les brusques mouvements de sang dans sa verge et qu’il résiste au vide qui se crée alors dans son cerveau… » (L’étude est cependant momentanément interrompue pour raffermissement anal nécessaire et exigé par les chercheurs).
- ohooOOOOooo étrange personnage celui-ci est ! S’étonna Yoda-Than
- Je ne vous le fait pas dire, un vrai cactus ! Reprit Kivun
- Aaaaaaahhhhh c’est donc çaaa !
- Euuuu c’est une façon de parler… Il pique quoi !
- De sa forme je parle. Tout lisse, seulement cette ouverture sur le haut du corps…
- Ah ça… Villaume… ! Dit Kivun sur un ton insistant, tourne-toi s’il te plaît afin que Yoda-Than puisse te voir.
- OOoooooooo impressionnant en effet cela est !
- Hum… Voici Gréguin, seigneur sur ces terres. Deux d’entre nous ne sont pas là, Jeanus de Constantine, qui vogue à des occupations forcément incestueuses, et maître Hibourgeaud qui pour sa part, chasse au moment où je vous parle le ragondin.
- Well well mais mon vaisseau…
- Ah oui c’est un malheureux hasard. En fait ce sont ces monstres belliqueux ….
- Belliqueux…! Pourtant pas de mauvaises ondes je sens venir d’eux !
- Je ne suis pas sûr qu’un être qui n’a pas la capacité de penser, puisse être à même d’envoyer quelques ondes que ce soit…
- Aucunes menaces ils ne représentent alors !

C’est alors qu’un Brah Guête beaucoup plus con que les autres (si si, c’est possible) s’approcha et laissa échapper un rot guttural tout en relâchant périodiquement son anus au rythme d’une symphonie burlesque.
Quand il eu fini, il posa une toute petite crotte qui, fait remarquable, se dressa toute fière telle un médius turgescent.
Personne ne vit Villaume, dont le sexe avait pris en proportion ce que le gourdin de Gareld avait mit aux Brah Guêtes quelques instants plus tôt, disparaître dans les fourrés quelques pas derrière la compagnie.
Le petit Brah Guête s’en retournait vers ses pairs se fendant la poire avec bon nombre de ses camarades. A ce moment là Yoda-Than prit la parole.
- Mon jugement modifié je vais !
C’est donc vexé et non animé par un sentiment de justice que Yoda-Than inscrit en majuscule son nom dans les livres d’histoire.
Il s’avança main tendu vers l’ennemi, aussitôt suivit de Gareld qui comprit que leur dernière chance de victoire résidait dans les pouvoirs de cet animal.
Ils chargèrent. Quel spectacle ! Deux monstres du combat, lancé dans un ultime effort pour repousser et tenter de battre une armée au moins doublement plus forte numériquement !
Ce soudain engouement déclencha une crise d’hystérie dans le clan des Greguin’s boys qui reprenant consistance et courage se ruèrent à l’assaut, gorge déployée répétant sans cesse :
----- MORT AUX VACHES !!!! ----- MORT AUX VACHES !!!!!! -----
Un fait particulièrement grandiose retint l’attention.
Parmi tous ces héros gambadait Jarouk ! Le lémurien avait même revêtu le cosaque en peau d’anguille et outrepassant ses peurs, comme ses camarades, courrait vers une mort presque certaine.

Avant même d’avoir atteint les premières rangées, Gareld vit que 3 par 3, à intervalles réguliers, Les Brah Guêtes étaient propulsés en arrière sous l’effet d’une force mystérieuse.
Si bien que lorsqu’il engagea le combat, il avait pénétré loin dans les rangs ennemis.
Son gourdin une nouvelle fois fit des étincelles. Et cela combiné à l’attaque bien en règle qu’ils subissaient et alors qu’un bon quart de leur armée venait de s’écrouler sans pour autant faire de dégâts aux assaillants, fit douter les Brah Guêtes.

C’est alors, qu’au comble du paroxysme et de l’intemporel, une grande clameur se fit entendre, venant de l’orée de la forêt.
Un cheval dévalait la pente au triple galop. Personne ne remarqua tout de suite la petite forme recourbée, qui de ses bras enserrait l’encolure de la bête.
C’est à son cri de guerre que tous la reconnurent.
- CHAULANIIIIIEEEEEEEEEEEE.
Mais la clameur ne laissait point la place au doute : c’était bien une armée qui chargeait.
- Chevaliers, point de couardise séant! Cria-t-elle aux cent vingt-deux cavaliers qui apparurent quelques instants plus tard.
Les forces s’équilibraient, la victoire était peut être envisageable.
Cette situation ne dura pas bien longtemps.

Du haut de sa butte, Pi-Skoul s’apprêtait à aller combattre.
Il ne le vit pourtant point arriver.
Villaume, les bras enlaçant la taille de Pi-Skoul, et les pieds liés autours du vil personnage, tenait le fion de ce dernier en joue.
Le destin était entre deux paires de couilles…
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Message par Gnu Lun 1 Mai 2006 - 13:18

CHAPITRE X : MISE A L’EPREUVE

Le destin a cela d’intéressant qu’il se joue de la raison et conduit bien souvent à des dénouements que personne n’osait imaginer.
Que répondre à un enfant qui demanderait pourquoi son père est mort alors qu’il tentait de le sauver d’une noyade plus que certaine ? Comment faire en sorte que ce même enfant ne se sente pas coupable d’avoir causé la perte de sa grand-mère en jouant avec le gaz et un briquet tempête ?
Et bien ce n’est pas possible, et cette culpabilité face à des actes irréfléchis fait partie de l’évolution naturelle de l’homme…

Mais pas de Jeanus !

Souvenez-vous, nous sommes le 6 juin 1944, un homme, héros pétomane, adepte de la masturbation par voie nasale est sur le point de sauter en parachute d’un B52 américain pour aller écraser ces salauds de nazis à coup de vibro-mitraillette. Quand soudain, au dessus de Dijon, alors que rien ne le laissait présager, un autre homme se fait accrocher par sa lingerie fine aux pales du moteur, bloquant le mécanisme et entrainant le crash de l’appareil et toutes les giclées qui en résultent.
Et bien ces deux vieux messieurs ne sont que l’ancêtre de Villaume et le grand oncle de Jeanus. Par la faute de Jonas l’aïeul de Jeanus, grand père Paolo Villaumus, saint devant l’Eternel, mourût avant d’inscrire son nom dans les livres d’Histoire. Et ce léger contretemps dans l’apogée du nom des Villaumus est sur le point de se reproduire.

Alors que Pi-Skoul était sous son joug, l’anus dans sa ligne de mire, l’œsophage prêt à être sondé par son sexe, Villaume, le doigt sur le minuscule bouton qui retenait son phallus turgescent à l’intérieur de son slip petit bateau prêt à craquer, fut assommé par un caillou gros comme un ballon de football.
Un caillou taggué OC (Olympique Chaulanais) qu’une catapulte de l’armée de Jeanus venait d’envoyer en direction de Pi-Skoul, mais que celui-ci esquiva alors qu’il baissait la tête pour morde le bras de Villaume.

- Euh Jeanus ? Je crois que tu viens d’abattre Villaume. Osa glisser Kivun à la donzelle échevelée qui hurlaient maintenant des ordres désordonnés en direction de ses hommes.
- Hein ? Quoi ?? Mais … Mais diantre ! C’est encore la fourberie misogyne de ce lièvre mal avisé ! Pourquoi diable s’est-il évertué à se glisser en camp ennemi sachant pertinemment qu’il serait sous les feux de nos troupes ? Sacrebleu…
- C’est quoi le problème ? Grommela violemment Gareld qui venait d’arriver sur lieux. Il est où ce con de lapin ? J’essaie de le joindre par Talkie Walkie depuis 2 minutes déjà, et il répond pas !
- Gareld, de grâce, tu vas devoir être fort, je crois que…
- Mais je suis fort !! L’interrompit l’ours.
- Non, mais c’est pas ce que je veux dire. J’essaie de te faire comprendre que…
- Quoi ? Tu remets en doute ma force, c’est ça ? Commença à s’énerver Gareld, qui fracassa d’une main le crâne d’un Brah Guête malchanceux qui passait par là. Ca ne te suffit pas que je nettoie la plaine de cette bande de truies crasseuses ?
Mais Kivun reprit la gorge serrée :
- Bon écoute, nous avons perdu Villaume. Voilà.
- Perdu Villaume ! PERDU VILLAUME ? Mais comment ?? COMMENT ???!
Kivun, voyant les yeux de Gareld s’enflammer, fit un pas en arrière et dit :
- Disons que Jeanus l’a atteint avec l’une de nos catapultes en essayant de viser Pi-Skoul et…
- Mais… puuUUUUTAIN DE MERDE j’ vais lui apprendre à viser juste à cette grosse conasse ! Je vais te la… Hurla Gareld en s’éloignant furieux de Kivun, qui esquiva de justesse un sort « rétrécisseur de gonades » de Mierré Carie Purie et qu’il renvoya sur un Brah Guête carnophage.

Pendant ce temps là tout en haut de la butte, debout au-dessus de la dépouille de Villaume, Pi-Skoul et Vao Yeng Tu réfléchissaient sur ce qu’ils allaient pouvoir faire de lui.
- Aleuurs… Et si nous lui pissions dessus monsieur Skoul ? Nous pourrions ensuite le laisser se faire manger par nos hommes, vous ne me dîtes pas ?
- Je ne sais pas bien mon père. Je crois que nous devrions en faire un prisonnier…
- Prisonnier ? Comment ça prisonnier ? Mais JAMAIS nous ne faisons de prisonniers. Vous imaginez ? Nous devrons le nourrir et le loger. C’est donc cela votre idée MONSIEUR SKOUL ? Nourrir un ennemi ? Ne seriez vous pas contre nous ? Vous êtes sûr ?

Il faut savoir que les Brah Guêtes n’ont pas pour tradition de prendre des otages. A vrai dire leur stratégie consiste en la destruction totale et définitive de toute forme d’opposition. Mais comme ils appliquaient cette « tactique » sur des fourmilières ou des poulaillers, les retours de flammes sont rares. En fait l’intuition de Pi-Skoul est une révolution dans le domaine de l’Art de la Guerre Brah Guête. Il poussa même sa pensée à la notion de torture.

- Mais pas du tout père. Reprit Pi-Skoul l’œil brillant. Ecoutez bien mon plan. Nous ne le nourrirons pas, nous le jetterons en cage, nous le mettrons dans le noir absolu, nous l’empêcherons de dormir. Nous le torturerons jusqu’à ce qu’il avoue !
- Jusqu’à ce qu’il avoue, oui, mais qu’il avoue quoi ? Interrogea sérieusement Vao.
- Eh bien qu’il avoue TOUT !
- TOUT ?
- Oui TOUT !
- Alors si c’est pour qu’il avoue TOUT, sonnez la retraite, d’accord ?

Et bien que Pi-Skoul n’ait pas encore tout à fait l’idée de ce que pourrait « avouer » Villaume, il sonna la retraite… Enfin la soupe.
Les troupes Brah Guêtes désertèrent le champ de bataille à une vitesse irréelle. Disparaissant derrières les remparts de leurs camps fortifiés.

- Je suis désolé, mais qu’on enferme ce chien dans les catacombes ! Ordonna fièrement Vao Yeng Tu.
- Hum, père, c’est un lapin.
- Où ça ?
- Et bien Villaume est un lapin.
- Comment ! Vous n’êtes pas d’accord !? C’est un chien je vous dis !… Je suis désolé mais vous avez tort monsieur Skoul, vous avez tort… Faîtes bien attention à vous Monsieur Skoul, je vous ai à l’œil !

Yao Veng lança un regard inquisiteur à son fils, qu’il soupçonnait sans raison de comploter contre lui.
Il faut savoir que le soupçon se suffit à lui-même chez Vao. La raison lui étant totalement étrangère.
Souvent un soupçon de soupçon suffit à faire écarteler un ennemi potentiel.

Yao se tourna vers ses troupes amassées telles des bœufs dans l’arène centrale, et s’exprima en ces termes :

« Mes petits Porcs,

Aujourd’hui est un grand jour pour nous autres, peuple fier et combattant. Nous venons de faire une chose que jamais nous n’avions faite dans toute notre hideuse et vomitive histoire.
Grâce à mon génie, nous avons fait un prisonnier. Et pas n’importe quel prisonnier.
J’AI capturé le chef de la rébellion, d’accord ?
J’AI capturé Villaume le Chien !
J’AI décidé qu’il sera notre prisonnier.

Mes frères, mes cousins, fiers ignobles soldats, mourant bêtement sans raisons pour le tyran immonde que je suis, il devra TOUT avouer. TOUT !! Et je vous le promets, dans moins de trois jours nous aurons écrasés tous ces héros au grand cœur, ces misérables vermisseaux qui défendent la veuve et l’orphelin… pfff… CES TAPETTES !!!!!

Je vous le dis, la grandeur des Brah Guêtes résonnera sur la Terre de l’Entre Deux, comme résonne… euh… comme résonne !!

D’ACCORD !!!
»

Et la foule des Brah Guêtes se leva comme une seule personne, acclamant leur chef par des jets de vomis, des cris de truies qu’on sodomise avec une râpe à fromage, et des éclats de matières fécales dans la face.
Ce soir ils fêteront cette victoire sur les impies créatures propres en immolant un des leurs, volontaire, après l’avoir recouvert de pétrole de pisse et de testicules de boucs broyés.

Pi-Skoul s’effaça devant l’armée en délire. Et parti dans les catacombes rejoindre le prisonnier.
Il descendit les 2006 marches jusqu’au cachot, et vit Villaume allongé sur le sol commençant à sortir de son coma.
Il demanda aux gardes de s’éloigner afin qu’il puisse s’entretenir avec son otage.
- Ici, personne ne viendra te chercher. Personne ne pourra t’entendre. Alors Villaume, qu’est-ce que cela te fait d’être la proie, l’objet qu’on manipule, l’ignominieuse facétie d’une histoire qui va s’achever avec la victoire des Brah Guêtes ?
- Hmmm… j’ai la bouche pâteuse. T’aurais pas un verre d’eau ? demanda Villaume à tout hasard.
Mais Pi-Skoul éclata de rire. Un rire qui résonna sur les parois du cachot et dont le timbre aigu fit frissonner Villaume.
- Pauvre fou, tu crois que je vais t’apporter à boire ? Tu crois sérieusement que t’es en thalasso ? Ici c’est pas le Hilton. Personne, PERSONNE ne viendra te chercher. Je vais te torturer jusqu’à ce que tu me dises tout ce que je veux savoir. Je te promets les pires souffrances…
- Ne me fais pas de promesse, repris Villaume qui se touchait la douloureuse bosse qu’il avait sur le front. Oh merde, elle est plus grosse que mon gland.
- Tu fais ton malin… Soit. Mais saches que je ne te laisserai pas de répit.
Les yeux de Villaume s’ouvrirent soudain grand… il avait comprit. Ce n’était vraiment pas une plaisanterie, et malgré tout ce que Gareld a bien pu lui mettre, il ne savait pas à quoi s’attendre de la part « d’êtres » … enfin de « choses » plus imprévisible que la trajectoire d’une giclée de sperme de mammouth.
- Cependant, il se peut que je me montre plus conciliant, reprit plus doucement Pi-Skoul. Si tu te montre coopératif, et si tu m’aides à discréditer mon père…
- Ton père ? Pourquoi ton père ?
- Disons qu’il a tendance à me « soupçonner » si tu vois ce que je veux dire…
- Heu … Non je vois pas. Répondit Villaume un sourire narquois sur les lèvres.
- AAAH SHEITAN !!! Manqua de s’étouffer Pi-Skoul. Joue au plus fin si ça te chante mais réfléchis bien à ma proposition. Ici, c’est chacun pour sa peau… ICI c’est l’ENFER AHA… AHAHAHA… AHAHAHAHAHAHAHAhahahaha….

Et l’infâme phacochère s’éloigna en grognant et riant à gorge déployée laissant Villaume dans humidité froide de sa prison.

- Brrr, quel caractère de cochon… Chui pas dans la merde moi…

Et Villaume parcourut des yeux la petite pièce dans laquelle il était enfermé avant que le dernier petit rayon de la pâle lumière qui se diffusait dans la cellule disparaisse quand la porte des catacombes se referma dans un bruit de tonnerre.


Dernière édition par le Jeu 19 Oct 2006 - 14:52, édité 1 fois
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Message par PuMbA Mer 17 Mai 2006 - 10:53

CHAPITRE XI : ET SI VILLAUME...

- Diableries! Lâches! Félons! Revenez ici que je vous pourfende!! Hurlait Jeanus aux Brah Guètes qui se retiraient...

La demoiselle qui s'agitait telle une poule dans un champ de tir sur son petit bourricot, chuta et une fois au sol rentra dans une sorte de crise d'hystérie, des spasmes irréguliers lui cambrant le corps, et elle commença à rouler sur le sol proférant toutes sortes d'insanités :

- Saloperies! Foutre! Bite! Verge!

Comme vous devez vous en douter, pour le peu que Villaume eut été présent et eut assisté à cette scène, sans doute n'aurait-il pas résisté à l'envie de se jeter sur la frénétique donzelle et de lui pourfendre illico toutes sortes de voies naturelles.
Heureusement pour elle, il n'en était rien et elle eût même la chance que personne n'assiste à ce désastre, à cette décadence la plus abjecte venant de cette personne que l'on pensait si saine...
Elle fût tirée de sa folie passagère par Gareld qui arriva sur elle au triple galop et se jeta sur elle tel un boulet de canon s'il en fût.
L'attrapant d'une patte au col et la décollant littéralement du sol il lui hurla à la figure :

- C'est pas possible d'être aussi conne! T'as d'la merde dans la tête ma parole! Tu te rends compte de ce que tu as fait?! A cause de toi Villaume est...Villaume est...

Et Gareld éclata en sanglots...

- Bouhouhou....Villaume! Snif espèce de gland pourquoi es-tu parti tout seul...OUiiNN...

Gareld était inconsolable... Au fond il l'aimait bien son Villaume...
Jeanus qui avait retrouvé ses esprits mais qui était toujours suspendue par le col de sa cotte de maille s'adressa à l'ours dans ces termes :

- Certes maître Gareld, l'incident est fâcheux et je porterai en ma personne pour toujours la responsabilité, la honte et la tristesse de la chute de votre ami...Puissé-je vous rendre le moindre service capable d'apaiser en vous le malheur dont je suis la cause, je le ferais sur simple demande... De quelque manière qu'il en fût je crois comprendre aujourd'hui que ma quête s'arrête ici-bas. Je ne suis vraisemblablement pas la guerrière que j’escomptais être jusqu'à cet instant. Ma mission est vaine et je m'en voudrais toujours de vous avoir entrainé dans ma dérive...

Gareld qui avait cessé de pleurer reposa doucement la jeune femme qui tomba à genoux se recroquevillant sur elle même et murmurant :

- Père... Pardonnez-moi...

Kivun, et Jarouk rejoignaient tristement leur compère suivit de Yoda-Than qui semblait satisfait de la tournure des évènements et ne se souciant pour sa part en apparence que d'une seule chose :

- Mon vaisseau... mon vaisseau... mon vaisseau... répétait-il sans cesse tel un demeuré.

Gareld se mit alors à réfléchir. Il repensa à sa rencontre avec Villaume dans le champ de canne, et ne pu s'empêcher de se dire que c'était lui la cause de toute cette histoire. Il repensa à leurs périples dans l'Arbre Mystérieux (ceci lui rappelant aussi évidemment et douloureusement sa greffe d'anus en caoutchouc), puis leur arrivée à la Grande Ville, leur départ pour ces Terres éloignées et leur mésaventure avec Lolo Le Frustre... Il releva alors le museau et s'adressant à Kivun il dit :

- Bah... Ca peut pas s'finir comme ça.
- Ca serait étonnant en effet... ou alors la providence nous aurait joué un drôle de tour! Lui répondit le Marsouin.

Et c'est à ce moment précis qu'un grésillement étrange se fit entendre provenant vraisemblablement du ventre du Marsouin...

- Fichtre, vous avez dû être touché par un sort de "déferlante gastrique"! S’inquiéta Jarouk

Kivun releva alors à son tour le arborant un visage réjouit et dit :

- Non, je l'ai esquivé de justesse tout à l'heure ce sortilège, dommage d'ailleurs pour Gréguin qui se trouvait juste derrière moi à ce moment là...il doit être en train de regretter tout ce qu'il à avaler depuis deux jour...

Kivun sortit alors de son refuge adipeux son talkie walkie resté opérationnel.

- BzzzZ bzzZZ … heu… allo y’a quelqu'un? Appela une voix bien connue de tous nos amis.
- VILLAUME ! Éclatèrent tous d'une seule et même voix de soprano que l'on pénètre avec manche de pioche.

Le doute n'était plus permis, Villaume le petit lapin fanfaron était bien vivant et retenu prisonnier par les infâmes Brah Guêtes...
Gareld qui avait encore les yeux et la truffe humide arracha le talkie walkie de la nageoire de Kivun et s'adressant à Villaume:

- Villaume mon lapin! T'inquiète pas, ton gros copain Gareld est pas content du tout et vient te chercher...

Villaume qui, rappelons le n'avait pas assisté au gros chagrin de l'ours, pris cette réflexion du susnommé mammifère pour lui-même... et craignant que sa petite tentative en cavalier seul s'étant terminée en fiasco, il dut en subir les conséquences... Autrement dit se ramasser la patte de Gareld en pleine tronche, dit :

- Heu nan c'est bon vous dérangez pas pour moi...
- Mais que racontes-tu ? Interrogea Kivun
- Etes vous menacé? S’inquiéta Jarouk
- Quel brave guerrier...lui... soupira Jeanus
- Quel con! Renchérit Gareld
- Mon vaisseaux, mon vaisseaux, mon vaisseaux...poursuivit Yoda-Than

- Arrête tes conneries Villaume! On arrive...dit Gareld ramassant son gourdin.

Nos amis devaient maintenant risquer leur vie pour sauver leur compère aux grandes oreilles. Le Soûleil (astre qui donnait la lumière du jour à la Terre de L'Entre-Deux) avait commencé son déclin.
Gareld, Kivun, Jarouk, Jeanus, Gréguin qui venait de les rejoindre (son collant d'un vert uni d'habitude avait adopté une curieuse teinte brune vers l'arrière ainsi qu'une odeur toute particulière), et enfin Hibourgeaud qui se posait tout juste sur l'épaule de l'opossum, tous ces héros étaient désormais décidé à charger le camp fortifié Brah Guête afin d'arracher aux griffes de ces ignobles bestioles le plus joyeux membre de leur troupe.
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Message par Guillaume Dim 11 Juin 2006 - 23:14

CHAPITRE XII : NOUVELLES ARMES!

Ils avaient été surpris par ces brusques retournements de situations:
le sentiment de perdre la bataille, l'arrivée de Yoda-Than et celle de Jeanus. L'incroyable action de Villaume, et son funeste sort. Et plus que tout, ils étaient encore bouche bée d'avoir appris que leur ami vivait. Oui ce n'était pas un faux espoir, Villaume VIVAIT.
Cette annonce avait exacerbé leur notion de cette belle chose qu'est la fraternité.
Ils en avaient oubliés le fait qu'ils combattaient depuis de nombreuses heures, que la soif et la faim les tenaillaient, et surtout, surtout qu'ils étaient harassés.
Cependant il est dur d'ignorer un tel état de fatigue, et c'est dans ces moments là, que corps et âmes vous le rappellent.

Gareld, pour qui venir en aide à un ami vaut bien quelques courbatures et autres jeunes plus ou moins durable était sur motivé, déchaîné, comme le dirent plus tard les membres de la troupe à leur petits enfants.
On eut dit que les circonvolutions de sont cerveau tentaient de se frayer un passage -afin de s'extirper de leur prison- au travers les tempes de l'ours, mais qu'elles n'arrivaient qu'à dessiner des formes irrégulières, de légères boursouflures sur les côtés du sus nommé, quand Kivun, Jarouk, Gréguin (qui vomissait encore et éclaboussa en parlant la douce chevelure de la baronne ainsi que le dos de Jarouk) et Jeanus lui dirent qu’ils n’étaient pas loin de leur point de rupture et qu’il serait préférable dans un premier temps de prendre un peut de repos.
- Mais noooOOOOOONNNN et Villaume bordel de queue de castor râpée on peut pas le laisser comme ça !
- Certes non Gareld lui répondit Kivun, mais de notre survie dépend le sort de notre ami, or si ce sort ne doit tenir que par un fil, il serait préférable que celui–ci soit dur, reposé et bien nourri. Voudrais tu faire échouer notre sauvetage parce que tu penses que c’est une preuve d’amour de partir tout de suite sans réfléchir ? Et que feras tu une fois là bas ? Tu te battras contre plus de 1000 Brah Guête. Je vais te dire moi ce qui arriveras, tu te ferras tuer avant même de savoir où dont se cache Villaume.
- Alors dormez ! TOUT DE SUITE je vais vous chercher à bouffer, puis vous dormez et on y vas.
- Il faut aussi que nous discutions d’un plan d’attaque !
- MAIS QUEL PLAN ?? rrhhhhhhhaaaaaaaaaaAAAAA je vais tous vous butter
- mon vaisseau mon vaisseau
- MAIS TAS GUEULE TOI on discutera d’un quelconque plan quand vous mangerez
Et sur ce, il fonça dans les bois, laissant là leur stupéfaction ses camarades.
Les commentaires allèrent bon train, vis à vis de tous les protagonistes.
Kivun les honoras de cette gentillesse : « mais quel con »
Jarouk, l’effacé, l’indécis se contenta de hocher la tête
Yoda-Than continuais son uniforme ‘mon vaisseau mon vaisseau’
Un inconnu : « c’est qui Villaume ? »
Jeanus : « il n’a point changé l’animal depuis notre précédente entrevue ! »
Ils s’empiffrèrent des trois cochons d’inde, du faisan, des 856 escargots des 6 dindons et du tapir boiteux que Gareld avait chassé et attrapé.

- Voici Binouze et Fatarlouze (les prénoms des Brah Guêtes finissent très souvent par –ouze) se sont tes bourreaux ! Cracha Pi-Skoul à Villaume fortement entravé.
Villaume se mit à rire en voyant entrer deux gros gays. L’un grand, autant que son nez tordu, et l’autre de taille moyenne pour ces êtres, et souffrant apparemment d’albinisme inverse : il était noir !!! Villaume devait cependant apprendre que ce Brah Guête était le résultat de l’accouplement forcé d’une femelle esclave nommée Marthe Nique avec un Brah Guête condamné à mort (c’était là sa dernière volonté) pour ‘bidouillage’ de répondeur.
Cela ne plus pas du tout à Pi-Skoul qui Hurla
« Achhh SCHEIZE DES COMMUNISTENNNN !! »
Il sorti en vociférant de la salle, clamant notamment qu’il « pétait l’anus à la terre entière, et que de toute façon tout le monde devrait lui sucer la bite ! »
Les deux homosexuels se mirent alors et ce pendant une heure environs à monter sur Villaume, lui tordant les côtes de leur poids. Ils lui martelèrent aussi les bras les cuisses et le dos de leurs poings provoquant des hématomes qui devaient marquer le lapin de longues semaines durant.
Mais psychologiquement ce ne fut pas cette épreuve qui fut le plus difficile à surmonter et accepter par Villaume. Ce fut le moment où les deux compères se mirent à le chatouiller, tressautant au même rythme que Villaume. Celui-ci pouvait sentir la dilatation des anus des deux invertis. Celle-ci maximale sous l’effet de l’excitation provoquée par la scène, des frottements corporels et surtout du désir que leur infligeait la vue de la verge pourtant molle de Villaume.

- Dit donc y’a quelque chose dans ce que tu nous a rapporté qui est vachement fort Gareld grimaça Kivun.
- certes renchéri Jeanus ! J’ai la gorge aussi brûlante que le brasier de mon armurier, et mon ventre semble présager une crise de flatulence comme il m’en arrive une fois l’an quand de pruneaux à Noël j’ai abusée !!!
Jarouk et Gréguin n’avaient pas à parler pour néanmoins se faire comprendre, puisqu’ils se tenaient tous deux un ventre faisant de gros bruit de congestion.
- Hein hein heinnn en fait je vous ais concocté une petite recette à moi…Les escargot, je les ais fourrés avec du Tabasco et du jus de limace aux orties qui est un puissant laxatif.
- Mais Gareld, t’es vraiment trop con ! Dirent ils tous ensemble
- Mais non, c’est même vous qui m’avez suggérés l’idée d’un ’plan’. Ainsi donc j’en ai élaboré un à ma façon et avec les moyens du bord. Tabasco – laxatif - coquilles d’escargot à moitiés écrasées et enfouis dans l’escargot lui-même…
Il ne put finir sa phrase qui devait être ‘j’ai fais de vous des mitraillettes vivantes !’ car on entendit une espèce de râle profond, rauque et guttural, et tous virent Yoda-Than (qui devait moins bien que les autres supporter la nourriture de ce monde car l’effet sur lui fut radical) se cambrer, et c’est dans une contraction de douleur de son visage que la scène commença :
On eut dit comme des pets de constipation, mais cela n’en était pas. Jeanus définie le son comme une sorte de pétarade sourde.
Pétarade se muant rapidement en un tumulte de petit clapotis. Elle fit la comparaison avec un cassoulet que l’on aspirerait par la bouche, et les clapotis seraient le passage dans le sphincter des haricots.
La puissance et la vitesse de l’évacuation des coquilles (car ils s’agissaient bien d’elles) était telle que Yoda-Than s’éleva le temps de la fusillade de quelques centimètres dans les airs poussé par le souffle !
Cette lévitation bien qu’impressionnante effraya les témoins de la scène qui se savaient destinés au même sort, et rappela par association d’idée à Yoda-Than son vaisseau, et il se remit à gémir
- Mon vaisseau mon vaisseau….
- Il faut savoir souffrir et être fort pour un ami ! Ajouta cyniquement Gareld qui continua ainsi :
- Mais ne vous en faites pas, j’ai pensé à vous. Sur ces propos, il plongea la main dans le sac qu’il portait en bandouiller et la ressorti toute enduite d’une espèce de graisse gélatineuse qu’il désignât comme étant un bon lubrifiant, un adoucissant hors pair avec d’excellentes propriétés de cicatrisation.
Il omit de leur dire la provenance de cette graisse, et ils ne lui posèrent pas la question, trop pris par l’image qui restait collée à leur rétine !

Ils se reprirent vite, et commencèrent à établir un plan d’attaque des plus fins et subtil pour sauver leur ami. Enfin pour l’aider à sortir du camp comme ils devaient l’apprendre plus tard car Villaume de son côté n’allait pas rester inactif !
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Message par Pascalfou Ven 16 Juin 2006 - 23:21

CHAPITRE XIII : DEPUTREFACTION

C'est part une belle matinée ensoleillée et bercée par les suffocations des gallinacés intoxiqué, que nos acolytes se réveillèrent à l'orée de la forêt de Glairewood dans une configuration spatiale fort intrigante. En effet, nos héros dormaient paisiblement, chacun isolé dans son coin, et, fait unique, le centre de gravité de chacun des dormeurs se situait à 20 mètres l'un de l'autre, décrivant ainsi le squelette de la maille cristalline de la molécule de la flatulène, la molécule active du métabolisme rectal animal. Un auteur mal intentionné en aurait même donné l'explication puisqu'il s'agirait une forme géométrique ésotérique qui représenterait en réalité l'emblème du grand "Rézouse", le soldat divin qui combattit les " Seuh-Pains" (première forme pré-évolutive des Brah-guets), et les extermina il y a 2.36*10^3 années de cela. Sa plus grande bataille fut celle de la «Cuvette de Monpéï». Cerné en aval d'une colline en forme d'entonnoir où son imbécile de manitou avait établi le campement, lui, et ses collègues furent engloutis sous les cascades de déjections putrides et nauséabondes de ses ennemis, qui n'hésitaient pas à se bâfrer de bonbons hyper-laxatifs afin de rendre leur "liquide" moins ductile et plus miscible dans la sueur. Tous les soldats piégés moururent dans les excréments des Seuh-pains et se transformèrent en bonhommes de merde. Un seul être cependant, survécut. Il gravit à la force de ses dents la colline, et piqua de sa lance tous les fessiers des Seuh-pains pris au dépourvu (le temps de se torcher, il était déjà trop tard), ils tombèrent morts où affreusement mutilés, et on n'entendit plus jamais parler d'eux...
Rézousse fut renommé "Le cagueux" pour avoir survécu des heures durant à des hectolitres de diarrhée, et surtout pour avoir sauvé son peuple du joug des méchants Seuh-Pains. Il se maria avec la femelle qu'il considéra comme la plus bandante parmi ses nombreuses prétendantes. Pas de chance, la femelle en question se révéla être une personne d'humeur extrêmement agaçante et irritante, surtout connue pour son interjection maintenant culte "Mais t'es pédé!!!". Lassé de la vie en couple, Rézouse quitta le pays pour méditer et on n'entendit plus jamais parler de lui... Il laisse derrière lui 37 apôtres et quelques millions de fidèles. Sa femme quand a elle, fut sodomisée par tous ces apôtres pour avoir ainsi détruit l'âme de ce fier guerrier au nez bouché.
Selon l'auteur, il existerait une descendance à Rézouse, qui aurait eu un enfant, caché par les représentants d'une confrérie appelée « Les Gardiens du Secret ». Pour preuve, on a pu détecter jusqu'à aujourd'hui, et depuis l'exode de Rézouse, plusieurs apparitions occultes de phénomènes plus ou moins naturels, ayant pris la forme de la fameuse molécule de flatulène. Que ce soit des aurores boréales ou alors des vols de cigognes (qui au passage, aiment planquer des diamants braqués accrochés à leur patte).
On en détecte aujourd'hui 78, 78 étant le nombre divin correspondant aux nombres d'heures que le cagueux a passé dans la cuvette avant d'aller pourfendre le crâne de Wo-shi-Lao-Shî, le chef Seuh-Pain. On dit qu'une fois ce chiffre atteint, alors ressurgirait de sa putréfaction, un terrible guerrier pourfendeur de cochons; géant poilu aux griffes d'acier qui porterait en lui le sang de son illustre ancêtre, il redonnerait espoir à tout un peuple.
Bien sûr, toutes ces théories ne sont que mythes voire affabulations de l'auteur, qui au passage en a profité pour faire de son bouquin un best-seller vendu dans le monde.
En réalité, la vraie raison pour laquelle nos amis se sont disposés de cette manière est que vingt mètres était la distance minimale nécessaire pour ne pas que les effluves explosives de chacun ne se rencontrent pas. Simple précaution donc.

Le campement ne ressemblait plus à rien. Toute faune ou flore avait déguerpi face à cette puanteur innommable et ce concert nocturne inopiné. Des monceaux de coquille s'ordonnaient de manière disgracieuse à travers le sol, et les rectums de nos héros avaient pris des formes assez comiques puisque de formes ammonitiennes. Le premier à se lever fut Kivun:
- aaaaaahhhhhhhhhhhhhhh, mon Diou! Qu’est-ce que j'ai bien dormi!! Couler un bonze aussi énorme ça change un homme!
- Parle donc pour toi mon ami, moi je n'ai pas utilisé la crème suspecte de cet imbécile d'ours -heureusement il dort encore- et je n'ai pas arrêté d'expulser des bouts de coquillages toute la nuit, résultat: je ne peux plus m'asseoir, lui rétorqua Jarouk, qui bizarrement avait pris de l'assurance depuis le départ de Villaume.
- En tout cas, ça nous fait une arme dissuasive contre les Brah Guêtes, et puis ça me fait bien marrer de vous voir ainsi gigoter bande de nazes, dit Gareld en rigolant.
- Nan, moi ça va, ça sort comme dans du beurre" dit Kivun.
- Hélas mes amis, j'ai bien l'impression que le remède est parfois pire que le mal, dit Maitre Hibourgeaud en désignant de l'aile un Gréguin complètement blême.
Ledit Gréguin n'était plus que l'ombre de lui-même, anéanti par le sort du magicien Brah Guête additionné au mets de Gareld. Affalé par terre et plié en deux, il ne put que susurrer ces quelques mots "putain chui vidé!". Pas besoin d'avoir une thèse en langues anciennes pour comprendre que Gréguin avait besoin d'un peu de repos avant d'aller au combat.
- Mon coeur ne puit souffrir de vous voir ainsi handicapé, mais notre tâche se doit d'être hâtive. C'est avec grands regrets que je vous abandonne mon bel Apollon en espérant vous revoir très bientôt sur pied et vous adresse mes baisers les plus fougueux. Au revoir mon amour. s'écria Jeanus.
- Bon on y va? La raideur de Villaume n'attend pas! dit Gareld
- Voui, allons-y, s'enhardit Jarouk essayant secrètement de tout mettre en oeuvre pour reconquérir le coeur de sa douce.
Ainsi, notre petite troupe se mit en route, orpheline de Gréguin, et quitta le campement le campement sous les encouragements de nombreux supporters trop contents de voir des inconscients aller se faire occire à leur place.

Après près de 18 heures enfermé dans son sombre cachot, Villaume se mit à chialer après s'être uriné dessus comme un bambin. Il se demandait si un jour ses amis viendraient le délivrer pour qu'il puisse à nouveau batifoler dans la nature, et reprendre ses activités onanistes quotidiennes (pardon, horaires). Soudain le cliquetis du verrou le fit sursauter, et l'interrompit dans ses rêves éveillés.
- Gyahhhhahahhahahahahahha!!!! Alors monsieur Villaume quoi de neuf? Suis-je bête? J'ai oublié de défaire vos liens pour que vous puissiez aller au petit coin, mais je vois que vous avez trouvé une autre solution. Ah ahahha! Quel pi-skoulisme n'est-il pas? (Machiavel n'étant pas encore né)
- Rhhhhaaaaaaaa putain espèce de bite, à cause de toi j'ai de la pisse plein la fourrure, tu vas en chier des oursins une fois que j'aurai les pattes libres!
- Votre calvaire ne fais que commencer monsieur Villaume. Si j'ai persuadé mon béotien de père de faire de vous mon captif, c'est bel et bien pour la valeur intrinsèque qui se cache sous votre aspect si misérabiliste. Vous êtes ici pour deux raisons. Primo, vous me servez d'appât pour attirer une certaine personne appartenant à votre communauté, et contre qui j'ai une dent; Secundo, je tiens à vous soutirer quelques informations concernant la personne sus-citée dernièrement.
- Je comprends que dalle mon cochon!
- Vous n'êtes pas sans savoir que d'après la prophétie de Bam Grown, l'ELU, le descendant direct de Rézouse, doit faire son apparition incessamment sous peu, et pourfendre le casque de l'unique descendant actuel de Wo-shi-lao-shî, c'est-à-dire moi! Ou plutôt mon propre père, car lui seul est au courant de sa paternité..... MERDE!!!! PUTAIN DE MERDE!!!!! MAIS T'ES AU COURANT MAINTENANT!!! QUEL ENCULE!!! MAIS QUEL ENCULE!!!! TU VAS EN CHIER VUILLAUME, ON T'ATTENDRA MEME GUEULER A CULODELMUNDO!!!!.
- Hein!!! Bah vas-y met-la moi profond! (Psychologie inverse, ça marche souvent avec l'esprit contradictoire de certains interlocuteurs).
- Et bien soit, tu vas chialer ta mère, espèce de sodomite! Aheum (il redevient normal), il faut d'abord que je recueille quelques infos vitales sur l'élu. Je sais de source sure que tu la personne la plus proche de l'élu, tu es donc son gardien spirituel, un sorte de fourreau pour les pulsions, un souffre-douleur quoi! Tu connais donc tous ses points forts et faibles.
- Tu veux donc connaitre ses points forts?
- Mais non ducon!!!! Vos aveux vont me permettre d'anéantir l'élu juste après qu'il eu défait mon progéniteur, je deviendrai ainsi le euh... merde je l'ai sur le bout de la langue... aaaaaahhhhhhhh fais chier!!!! ACHTUNG SSSSSHHHHKIIIIIIIIIIIIIII BABAMM PALALA MARICONNNNNN HEYYYYY REMI TU ME DOIS ENCORE 50 PIASSES!!! Humm "monarque" c'était donc ça" s'écria-t-il harassé par tant d'enthousiasme.
- Ecoute je te révèlerais tout le jour ou tu arriveras à carrer ton phallus dans ton fion, boules comprises!
- Humm, vous ne me laissez donc pas le choix monsieur Villaume. Tout le monde est au courant de votre point faible majeur, qui plus est vous êtes dans un piteux état faute d'avoir pu vous astiquer à temps. Enfin j'en dis déjà trop. SERVAAAAAAAAAANTES!!».

Sur ce, deux superbes naïades pénétrèrent, et la raideur de Vuillaume atteignit son point culminant.
- Voici Vanana et Eloueze, deux frangines qui vont te faire grimper au 7ème nirvana. ahahahahhahahh!!!" dit Pi-Skoul.
- Eh eh!! Tu crois vraiment que tes pétasses me font de l'effet? Je ne te dirais rien un point c'est tout!" répondit Villaume tout en sueur, il faut aussi dire son chibre télescopique rougissant le discréditait un tant soit peu.
- Au travail les putes!
Les deux femelles se rapprochèrent et commencèrent à se caresser langoureusement avec une délicatesse rare. La première, Vanana, était une petite rousse au regard nymphomane et à la protubérance mammaire gargantuesque, elle portait un bas très serré laissant entrevoir les formes de son popotin fort malléable, et les ficelles nouées le long de sa raie rectale commençaient à se dénouer sous la pression. La seconde, Eloueze, était une grande brune plus longue, et aux lèvres en forme de gland; elle était réputée pour ses pratiques saphistes et sa capacité à s'insérer toutes sortes d'objets dans ses parois, d'ou son surnom "l'éponge". Sans crier gare, Eloueze attaqua la première, elle fourra son doigt, puis les autres dans le vagin de sa copine qui se mit à gémir. Vanina se mit à table en léchant goulument les seins de son amie à grands coups de langue, puis entreprit de lui tâter la prostate à l'aide de son coude. Une fois Eloueze complètement dilatée, elle gueula:
- RRAHHHH OUI SALOPE!!! TU M'AS CHAUFFEE COMME UNE CATIN, ALORS MAINTENANT DEFONCE MOI LES REINS!!".
Vanana sortit alors son double godemiché de 60cm et l'enfonça au fond de la gorge de cette dernière:
- arghh... glou slupr slurpppp (bruit de déglutition) keuf keuf!! (Bruit de toux), putain!!! Dans le cul, pas dans la bouche!!! Ou la bouche ensuite si tu veux!
Elle fourra donc les deux extrémités du phallus artificiel dans les deux orifices de sa blonde, et tout en faisant des mouvements de va-et-vient se titillait le clitoris, avec un petit regard pervers à l'encontre de Villaume. Après 28 minutes d'ébats ou elles explorèrent tous leurs trous, et massacrèrent toutes sortes d'ustensiles, ceinture-gode, boules de geisha, vibro etc. Et après avoir hurlé dans les fréquences, Villaume craqua. Il était à la fois larmoyant car sa verge lui faisait un mal indescriptible, et à la fois frustré par son impuissance; sa verge était devenue rouge écarlate, et clignotait comme une alerte au feu. Telle douleur, ça, Villaume n'en n'avait encore jamais vécu pareille. Et parole Pi-Skoul tint.
- D'accord tu as gagné, dit-il complètement abattu et lancinant. Je vais tout te dévoiler... MAIS LIBERE MOI LES PATTES QUE JE PUISSE ENCULER CES DEUX GROGNASSES!!!
- Nyyaaaaahhhhhh ahahahhhah ahhahah ahhahh ahhhahahhahhahahhaha shhkiiii papayou!!! balam badam (etc...), enfin ce jour est arrivé, je vais renverser mon père !!! Et l'univers sera à moi! Cria Pi-Skoul sans se douter son père l'espionnait tapi dans l'ombre ...

Le ciel était recouvert de nuages qui volaient bas, les plupart des oiseaux avaient disparus de l'horizon (car ils volaient plus haut que les nuages, logique!) et le sentier qui menait nos héros au repaire Brah Guête était hostile et désert. Cette atmosphère morbide les incita à entonner quelques chansons paillardes issues du pays de Jeanus, ce qui inquiéta en réalité quelques uns d'entres eux qui se disaient que ces cris allaient plutôt rameuter les troupes ennemis (pas de noms svp!). Kivun, le plus serein (après Yoda Than qui se croyait dans un voyage touristique) se mit en tête de divertir la galerie, et d'une main inquisitrice pinça la fesse droite de maitre Hibourgeaud qui sursauta et s'envola au dessus des cumulonimbus. Blague ratée en somme. Epatée, Jeanus de Constantine hurla :
- Mais t'es pédé !!!
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Message par Gnu Mar 20 Juin 2006 - 18:44

CHAPITRE XIV : RESURRECTION

L’atmosphère se chargeait d’une lourdeur excessive. La terre était maintenant humidifiée par un épais brouillard de guerre d'où émanaient des effluves à retourner le cœur. Les héros se déplaçaient non sans efforts à travers un champ de ruines séparant le campement de Gréguin des murailles de Guête City. Les corps déchiquetés des Brah Guêtes morts au combat jonchaient le sol. Leurs dépouilles n’ont pas été enlevées car selon certains stratèges Brah Guêtes elles attirent les rats en dehors de la ville. Il reste ensuite à refermer les portes et bien évidemment les rats se retrouvent coincés dehors.
Bien que douteuse, cette idée avait fait son chemin. Et malgré un nombre incroyable d’épidémies qui s’étaient abattus sur Guête City, Vao n’avait jamais crû bon remettre en question cette tactique. Quoiqu’il en soit, ils étaient nombreux, éviscérés, écervelés, dératés ou réduit en bouillie pour chien scandinave à maculer le sol de leurs déjections et de leur sang coagulé.

Yoda-Than pour qui l’évidence d’une guerre sanguinaire ne sautait pas aux yeux, demanda à Jarouk s’il savait où l’on pouvait trouver pareilles sculptures. Ce dernier se contenta de regarder Yoda-Than comme on regarde un Picasso de dos à travers une vitre translucide.

Nos amis s’étaient discrètement glissés tout prés du campement ennemi. Le temps de se cacher et d’observer le rapport de force.
En face d’eux, en amont du campement, se dressaient les murs de Guête City. La muraille encerclant la mégapole faisait bien 300 mètres de haut, et les pierres montées de manière totalement aléatoire laissaient ici et là des trous de la taille d’une tête de vache. A se demander comment une chose pareille a pu repousser toutes les tentatives de destruction des Brah Guêtes durant 20 siècles. C’est d’ailleurs la première remarque que fît Jarouk à Gareld :
- C’est à se demander comment une chose pareille a pu repousser toutes les tentatives de destruction des Brah Guêtes durant 20 siècles.
- J’en sais rien Jarouk, répondit Gareld, mais j'vais pas leur laisser le choix cette fois-ci. Il nous faudrait quelqu’un de fin qui puisse s’introduire à l’intérieur pour nous ouvrir la porte. Toi tu me parais motivé petit lémurien, hein ?
- Euh… C'est-à-dire que… ben…
- Ce ne serait pas plus judicieux d’utiliser le plan fourni par Maître Hibourgeaud, intervint Kivun. Ce plan localise précisément toutes les portes autour de la muraille. Et apparemment certaines seraient à l’abandon.
- Pourquoi auraient-ils mis des portes à l’abandon ? Interrogea Jeanus. C’est totalement idiot comme stratégie…
- Précisément, reprit Kivun. Il nous faut trouver ces portes.
Kivun sorti de sa besace en peau de couille de baleine un plan dérobé aux Brah Guêtes lorsque ceux-ci ont malencontreusement catapultés la table de l’état major de Pi-Skoul sur nos chers amis, pour répliquer aux tirs de missiles de Jarouk.
- Décidément, ils sont vraiment très cons ces Brah Guêtes, dit Jarouk. Laissez-moi voir un peu ce plan. Quelqu’un pourrait-il aller visiter les environs pour déterminer où nous nous situons?
- J’y vais, répondit l’ours.
- J’y vais aussi, répondit Kivun.
- Mon vaisseau ? Conclut Yoda-Than
Mais l’ours désapprouva que son ami marsouin le suivit. Après un bref regard chargé en électricité à l’encontre du mangeur de poisson, Kivun décida que Gareld devait y aller seul.
Celui-ci ne se fît pas prier et partit en éclaireur.

Gréguin et Jeanus s’étaient rapprochés autour de Jarouk qui éclairait maintenant le plan avec sa lampe torche maglight ©. Ils se regardèrent un peu gênés quand Jeanus sentit dans son cou le souffle chaud de Gréguin. Puis elle lui sourit. Sourire auquel il répondit en se passant naïvement un coup de langue sur les lèvres.

Le ciel était bien sombre et Maître Hibourgeaud, qui s’était envolé au dessus des nuages, accompagna furtivement Gareld, car il était bien le seul à avoir une vue d’ensemble de l’environnement.

Pendant ce temps là dans les catacombes de Guête City Pi-Skoul observait Villaume bavant devant les sirènes qu’il lui présenta quelques minutes auparavant.
- Alors tu vas avouer ? Hurla-t-il de rage, la mousse sur le bord des lèvres.
- Avouer… Avouer… Mais avouer quoi bordel !
- AH SHEITAN !!! SHEIIIITAAAAN !!!! Ne joue pas à ça avec moi ou tes souffrances seront telles que jamais plus tu ne dormiras de peur de revivre ton cauchemar encore et encore ! Eloueze et Vanana, allez-y faîtes votre travail.

C’est alors que les deux prostituées qui étaient chargées d’exciter Villaume s’approchèrent la bouche ouverte de la verge turgescente de ce dernier. Le lapin ne pu contenir un sourire de contentement qui s’effaça vite lorsqu’il aperçu sortir une seconde bouche munie de crocs acérés de chacune des «filles».
- Mais c’est quoi ce bordel !!! Hurla Villaume épouvanté. On m’a promis une turlute et la j’vais m'faire couper la queue… MAMAAAAaaaan !!! OKOKOKOKok j’vais tout vous dire… bouhouhouhou… j’vais tout vous avouer. Et Villaume s’effondra en sanglot par terre.
Pi-Skoul fît signe aux péripatéticiennes de quitter les lieux, et demanda aux gardes de lui ouvrir la porte.
Sa silhouette se profila dans l’ombre et il s’approcha doucement de Villaume, à qui il s’adressa calmement :
- Maintenant tu vas me dire qui est l’élu. Tu vas me le dire et je te promets que ta mort sera rapide.

Villaume se tourna les yeux injectés de sang vers Pi-Skoul. Jamais il n’avait posé un regard si dur sur personne. Un regard si violent que même Pi-Skoul prit peur. Il se leva doucement. Ouvrant son corps et dévoilant chacun de ses muscles dans la lueur d’une lune blanche dont les rayons percèrent au même moment les nuages. Ses poings étaient fermement serrés. Une violente secousse s’empara de son corps et dans un éclair qui zébra les cieux ses yeux s’illuminèrent :
- Tu avais raison Pi-Skoul, dit Villaume dont la voix d’outre tombe faisait vibrer les murs de sa geôle. Je suis le gardien du secret de l’élu, et parce que j’ai cette mission, j’ai aussi les pouvoirs qui me permettent de garder ce secret…

Il écarta un peu les bras, et un souffle tournoyant jailli des profondeurs de la terre. Pi-Skoul tenta de s’échapper, mais les gardiens avaient déguerpis, et il se retrouvait coincé dans le cachot avec notre héros.
- Ecoute moi bien, il y’a prés de 2.36*10^3 années de cela je suis venu sur la Terre de l'Entre Deux pour libérer ses êtres de la terrible race des Brah Guêtes. Ce n’est ni une légende, ni un mythe. J’ai existé. Je suis l’unique, je suis Rézouse ! Prosterne-toi mécréant ! Prosterne-toi devant ton maître, unique et vénéré.
- Jamais, tu m’entends !!! JAMAIS ! Répondit Pi-Skoul.
- Alors tu mourras !
C’est alors que des éclairs violents se déchaînèrent sur Pi-Skoul. Le foudroyant à peu près partout. Il était secoué dans tous les sens. Les gonades grillées, la cervelle en ébullition, les poils complètement carbonisés…
- NOON SHEITAN !!!! NOoooooOOOOOOON …
Et c’est dans un dernier élan de survie que Pi-Skoul donna un violent coup de tête dans la porte du cachot. Celle-ci explosa laissant la place au couard, qui perdit une corne au passage, pour s’enfuir ses jambes en avant, ventre à terre, le corps tout fumant des attaques foudroyantes de Villaume…

Quant à Villaume, son corps épuisé retomba sur le sol. Il perdit connaissance quelques secondes. La lumière dans ses yeux s’éteignit et son corps luisant redevint gris. C’est alors que l’impensable se produisit. Un ectoplasme jailli du corps du petit lapin, s’étira profondément puis fini par s’écrier:
- Diantre, que ce corps est étriqué. Et puis cet anus, humm que je l’aurai bien dilaté un petit peu. M’enfin ce qui est fait et fait, et jamais plus on ne dira de Lolo qu’il est ingrat. Ah si Jeanus n’était point venue quérir mon assistance… mais que ne ferai-je point pour elle.

Puis Lolo se tourna vers Villaume qui maintenant se réveillait.
- Bon maintenant tu es libre. En échange tu m’excuseras, mais tu me permets de te tripatouiller un peu … le rectum ?
- Lolo ???!!! Mais qu’est-ce… mais que … Mais NON ! Qu’est-ce que tu fais là ?
- Tutututu mon lapinou. C’est Jeanus qui est venu me voir il y a peu pour me demander assistance. Elle présageait qu’une chose mauvaise allait arriver. Se sont les « testicules du destin » qu’elle porte autour de son cou qui l’avaient avertie. J’étais le seul à pouvoir te sortir de là en jouant sur les peurs mystiques des Brah Guêtes. Il nous faut maintenant quitter le cachot. Car bien que tu sois sorti d’affaire, tes amis eux sont encore en train de combattre, et pour certain en train de trouver un moyen d’entrer dans cette forteresse pour t’en sortir.
- Ouh la ! Ouh la ! Du calme le Frustre… Tu me dis que c’est Jeanus qui t’as envoyé ? Mais … C’est dingue !!!
Alors le sexe de Villaume se dressa de plaisir, sous les yeux désireux de Lolo qui observait le spectacle en se frottant les mains.
Mais le temps n’était pas à la rigolade et à la débauche. Il fallait rejoindre les autres. Ils quittèrent le cachot et se débrouillèrent pour sortir de la tour infernale sans être repérés. Il fallait absolument que Villaume et Lolo trouvent Vao avant que Pi-Skoul ne le trouve.
Les Brah Guêtes sont maintenant persuadés que Rézouse est de retour. Seul le Très Haut sait ce qui va advenir si Villaume n’arrive pas à accéder à Vao …


Dernière édition par le Sam 9 Déc 2006 - 13:46, édité 6 fois
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Message par PuMbA Mar 17 Oct 2006 - 16:04

CHAPITRE XV : SORCELLERIE

Gareld l'ours fou que nous connaissons si bien était donc parti seul en éclaireur contournant Guête City par le Sud, laissant derrière lui ses comparses.
Kivun quant à lui avait adopté sa position favorite de yoga, consistant à faire un double noeud avec chaque nageoire en équilibre sur la tête afin de concentrer son kî intérieur et d'ouvrir ses chakras. Jarouk restait perplexe face à tant de souplesse venant d'un être si gras et si flasque que pouvait l'être le marsouin...Ainsi ni Jarouk ni Kivun ne s'étaient aperçus de la disparition de Gréguin et de Jeanus...

Ceux-ci avaient profité de la distraction de leurs compères pour s'isoler à l’abri des regards indiscrets (et particulièrement de ceux de Jarouk) derrière un petit fourré où Gréguin s'attela justement à fourrer sa partenaire du moment.
- Diantre ami, dit Jeanus, oublions-nous que je suis promise à Jarouk...
- Certes ma mie, lui répondit Gréguin, oublions-le pour l'instant et laissons nous planer sur le nuage du péché originel, puisse-t-il nous mener si haut qu'au septième ciel au-dessus des nuages nul ne pourra nous trouver.
- Gréguin vous me rendez folle, vous manier la prose avec autant d'aisance que votre verge... Enfin après tant de jours passés côte à côte nous cédons à ce désir charnel qui nous ronge depuis notre rencontre, pourquoi diable mon ami choisissons nous cette heure à laquelle mon fiancé est à deux pas et notre ami Villaume dans l'embarras?
- Nous ne choisissons pas ma chère, nous accomplissons juste notre destinée commune... Jeanus...soyez mienne, je vous aime...!

A quelques mètres de cette incroyable déclaration, et à des centaines d'années lumière d'imaginer ce qui pouvait bien avoir lieu derrière ces petits bosquets, Kivun, qui était sortit de sa méditation, et Jarouk jouaient à se lancer un petit disque de bois qu'ils avaient ramassés sur le sol...
- C'est marrant ce jeu, dis Kivun... Ca passe le temps quoi...
- C'est vrai, lui rendit Jarouk, c'est étrange que nous ne l'ayons jamais pratiqué auparavant...comment s'appelle-t-il?
- Pas la moindre idée Jarouk, nous sommes sûrement les premiers Terre-de-L'Entre-Deuxiens à le faire... Je vais baptiser ce jeu le Freez-Beat... ça sonne bien!
Jarouk recula alors d'une vingtaine de mètres afin d'effectuer une passe très longue à son ami, dans le but de rentrer dans le Guinness Book des records... Il lança donc le Freez-Beat de toutes ses forces privilégiant la puissance à la précision... Celui-ci s'envola dans les air effectua quelques vrilles décapita un pigeon un plein vol et s'écrasa dans la muraille de Guête City.

- Mon Diou! s'écria le lémurien, attention Kivuuun!
Mais c’était trop tard. Une partie de la muraille s'écroula sur le marsouin...
Jeanus et Gréguin (qui n'avait pas eut le temps de ranger tout son attirail) surgirent alors épée à la main, mais furent impuissants face au drame...
- Mon Diou c'est atroce!!! Hurlait Jarouk qui pour le coup culpabilisait quelque peu de son entrée dans le livre susnommé.
- Diableries! Grognait Gréguin tentant vainement de faire rouler les grosses pierres qui avaient ensevelis notre pauvre mammifère aquatique.
- Hélas c'est peine perdue mes amis, dit Jeanus désespérée, Kivun n'a pu que périr sous un tel éboulis, que dis-je un éboulis, c'est une dégringolade, une avalanche!

Au même moment :
« Esteban rô kélaloumiarfou »

A ces mots le bâton de mage de Kivun se mit à briller de telle manière qu'il éclaira les environs...
- Putain mais je suis où là? Se demanda le marsouin, qui avait miraculeusement survécu à l'accident.
En effet que se soit le destin, la providence, ou ce que d'aucuns appelleraient la moule, les pierres en s'abattant au pied de la muraille avaient certes formé une prison de roche pour notre gras compère, mais toutefois également une sorte d'arche sous laquelle bien qu'enfermé il n'avait souffert aucunement... Si ce n'était que d'un peu de poussière dans les naseaux, l'évent et l'anus.
Quelle ne fût pas la surprise de Kivun lorsqu'il s'aperçût que la muraille s'était fissurée et affaissée de telle sorte qu'une petite ouverture était apparue donnant sur un couloir interne de Guête City.
Pensant à Villaume, Kivun n'hésita pas et pénétra dans la tanière des Brah Guêtes.

Pendant ce temps, bien loin de là, Gareld venait d'arriver devant une porte abandonnée de la citée...
Dans un sursaut "d'intelligence" les Brah Guêtes avaient camouflé cette entrée avec une petite pancarte plantée juste devant sur laquelle était griffonnée l'inscription suivante :

CETTE PORTE N'EST PAS UNE ENTREE MAIS UNE SORTIE.

Gareld ne s'y laissa bien entendu pas prendre et fît volte face afin d'aller chercher ses comparses.

Kivun arpentait les sombres couloirs de Guête City à la recherche de la piste de Villaume.
Il y avait maintenant bien vingt minutes que le marsouin avait pénétré la Cité, et ses interminables couloirs bâtis sans la moindre logique serpentaient inutilement dans tous les sens, formant des boucles, des spirales, et des impasses.
Notre ami finît par arriver dans une sorte de grande salle vide circulaire, sentant le vomi et les déjections porcines. Sur l'ensemble de la circonférence de la pièce se trouvaient fixées à des anneaux en tripes de rats des torches éteintes, et diamétralement opposée au marsouin une porte était à priori la seule issue...

- C'est mort je retrouverai jamais Villaume dans ce labyrinthe... Pensa-t-il.

Soudain les torches sur les murs s'enflammèrent toutes simultanément, et la salle devint alors lumineuse comme si le soleil lui même l'éclairait.
- Tiens, étrange, j'ai pourtant pas appuyé sur l'interrupteur? S’étonna Kivun.
- Salut avorton, fît alors une voix aigrelette qui résonna dans l'alcôve.
Kivun leva les yeux et découvrît dans l'embrasure de la porte opposée le redoutable sorcier Brah Guête : Miérré-Carie-Purie.
L'affrontement était inévitable.

Miérré Carie Purie était un Brah Guête anormalement grand (1m40 au garrot!!), des rumeurs prétendraient d'ailleurs qu'il se serait rallongé les jambes, en utilisant un sort...ceci expliquerait peut-être l'évidente disproportion de cet individu grossier.
Il avait beau se tenir droit, il était aussi bossu qu'un dromadaire scoliosé. Son groin était gras et reluisant de morve, et ses défenses asymétriques et pourries. Il portait sur le dos une sorte de haillon de la couleur et de l'odeur d'une serviette hygiénique usagée sept fois. Enfin ses yeux étaient vitreux et injectés de sang et leur blanc qui avait depuis bien longtemps viré au jaune tendait à présent vers le verdâtre.
De nombreux colliers pendaient à son triste cou, certains semblaient être constitués de tripes de chèvres diarrhéiques, et d'autres de poils de slips de mandrills éjaculateurs précoces.
Dans sa main se trouvait un sceptre fait d'os de mammouth et de peau de varan de Komodo.

- Ouah mais t'es encore plus moche de près! Et puis qu'est-ce que tu pues, s'exclama Kivun.
- Merci, mais les flatteries ne te sauverons pas, je vais en finir avec toi, et ensuite il sera simple de mater cette stupide alliance rebelle et les Brah Guêtes règnerons sur le monde sans partage! AHHAHAHAHAHAHAHHA!

Ce petit rire était étrangement gras et fit froid dans le dos à Kivun.
- Je vais te passer sur ce qui te sert de corps misérable heu....misérable...heuu
Kivun s'interrompît, il ne parvenait pas à trouver un dénominatif suffisamment explicite pour définir l'être qui se trouvait face à lui... Finalement il opta pour le terme qui lui parût le plus approprié :
- … Misérable Merde !! Conclut-il.

Il effectua alors le tao du tigre, puis celui du rat, puis enfin termina par celui de l'ornithorynque pour finir en position PA MA BU... (Oui il se trouve que Kivun avait suivi l'enseignement d'un maître de kung-fu, le moine Paï Meï quelques décennies auparavant, et le bougre avait quelques restes).

Miérré Carie Purie s'avança et se mit en garde. Puis il hurla en pointant le marsouin de son sceptre :

« Jackson five toufferie aveuglante »

Un éclair jaillit du sceptre et frappa Kivun de plein fouet. Celui-ci glissa en arrière sur quelques décimètres, et soudainement une chevelure très fournie commença à pousser rapidement et à envahir son crâne précédemment chauve. En quelques secondes cette anormale déferlante capillaire lui tomba devant les yeux obligeant notre aquatique ami à faire des efforts pour voir à travers... Le combat s'annonçait difficile!

- Raah enculé j’vois plus rien! Gueula Kivun, « Déglutissum Vomissaris » cria-t-il tendant nageoire et bâton en direction de son ennemi qui, malgré son avantage étant donnée la partielle cécité de son adversaire, n'avait pas pensé à changer de position.
Oui cet avantage certain que possédait Miérré Carie Purie, ne faisait que mettre les deux sorciers à égalité, car si lui avait l'avantage de la vue, Kivun avait bien évidemment le dessus au niveau intellectuel, ce qui on le rappelle n'est pas chose difficile dans le cas d'un Brah Guête.
Le goret fût donc heurté par le sort du marsouin et la réaction ne se fit pas attendre :
- BEuueuEHhheurrrgggghhh.... dégueula-t-il.
Profitant de ce que son adversaire se vidangeait buccalement de toutes sortes de matières organiques et inorganiques, Kivun bondit pour asséner un violent coup de son Bâton de Mage sur le crâne de Miérré. Hélas il fût gêné par une mèche folle étonnamment rousse qui vint se ficher devant ses orbites oculaires au moment de l'appel. Il manqua donc sa cible et atterrit sur la flaque de vomi dans laquelle gesticulaient de petits lombrics.
Il dérapa donc logiquement et glissa jusqu'a s'éclater dans un mur.

Miérré Carie Purie - entre deux relents - en profita pour lancer un sort similaire au premier, mais cette fois en direction de la partie pubienne de Kivun, celui-ci par chance détourna de justesse le sortilège qui ricocha sur trois murs avant de s'abattre sur son émetteur qui dût donc en subir les conséquences.
Kivun, qui avait rejeté sa splendide chevelure acajou en arrière, découvrit alors avec joie que le Brah Guête dont les poils pubiens avaient atteint la tailles approximative de Yoda-Than ne pouvait dès lors plus se déplacer sous peine de les piétiner et donc de chuter violement en avant en se les tirant fortement au passage ce qui, on s'en doute, n'est pas franchement des plus agréable.

- Ah tu es a moi à présent! s'exclama-t-il et il brandit alors son bâton le tenant à deux mains en se courbant en arrière.

« J'invoque les Sept tous puissants de la forêt!! »

A ce moment une épaisse brume sembla jaillir du sol, s'éleva jusqu'au plafond en tournoyant et sept vifs éclairs frappèrent le sol circulairement autour de Miérré Carie Purie. Sept petites billes apparurent aux endroits où avaient frappés les éclairs, puis elles grossirent puis s'allongèrent verticalement prenant progressivement formes humaines...
Ceci était l'invocation ultime de Kivun, son sort le plus puissant qu'il tenait de son regretté maître. Le sorcier Brah Guête l'avait compris, il ne survivrait pas à cet assaut...
Tandis que les sept mystérieux tous puissants de la forêt apparaissaient progressivement encerclant l'ennemi, Kivun reprît :
- Oui!! Venez à moi et offrez moi vôtre aide.....Prof, Atchoum, Timide, Grincheux, Dormeur, Joyeux, et Simplet!!!!

Les Sept Nains qui avaient à présent totalement fait leur apparition brandirent leur pioches magiques à la manière dont Kivun brandissait son Bâton, et entonnèrent alors en coeur leur incantation ancestrale :

« Hé Ho, Hé Ho on rentre du boulot »

Puis ils fondirent tous ensemble de leurs armes sur Miérré Carie Purie impuissant qui disparut en même temps que ses sept assaillants dans un nuage de fumée blanche.

Kivun se retrouva alors seul à bout de souffle et de forces au beau milieu de cette pièce circulaire. La brume se dissipa alors comme elle était apparue et le marsouin victorieux s'effondra de tout son gras sur le sol et s'évanoui.
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Message par Guillaume Lun 5 Mar 2007 - 23:57

CHAPITRE XVI : LE DEBUT DE LA FIN DE L’HISTOIRE ET DES PREMIERS DEPARTS...


Villaume et Lolo, dit « le frustre », marchaient au hasard des sombres couloirs de ce qui étaient apparemment les souterrains de l’endroit.
En fait, lors de leur fol élan de construction, les Brah Guêtes avaient débusqués et esclavagisés deux taupes particulièrement connues dans la sous-région (pour leur grande taille): les frères Topalof. Ceux-ci, forcenés de la creusette, avaient formé sans aucune organisation un véritable labyrinthe.
Lolo et Villaume ne somnolaient pas, ils étaient en train de débattre sur un sujet pas du tout racoleur : le cul, le X.
En fait, Villaume était en train de céder aux avances du Frustre. En effet, le supplice que lui avaient réservé Vanana et Eloueze se ressentait encore très fort dans son intimité et lui rappellait qu’il fallait faire quelque chose. Cette chose que lui proposait si avidement le Frustre, mais dont il entendait modifier quelque peu les conditions. Vous verrez en prenant connaissance de ces différences que ce débat tenait vraiment à cœur (cul) Villaume.
- Villaume, sussurrait Lolo depuis quelques minutes maintenant, je sais que tu es sodomite, ceux de la plus belle espèce. Un pervers, un obsédé sexuel. Quand le Christ est devenu ce qu’il est, il réprima ses pulsions, ses envies et ses besoins. Or tout ceci s’est réincarné en toi. C’est pour toi un besoin vital et non pas un plaisir de la vie. C’est pour ça que tu ne peux pas rester trop longtemps sans tâter d’l’anus ou d’la chatte. Tes érections peuvent te tuer car elles te pompent trop de sang trop longtemps. Tout à l’heure tu n’es pas passé loin ! Ce qu’il te faut mon beau lapinou c’est un orgasme ! Ce que je te demande, c’est de me laisser “remplir” ce rôle. Villaume ce serait pour moi un réel plaisir de te sodomiser !
Vous voyez maintenant le dilemme de Villaume ? Il sentait bien qu’il n’aurait pas le courage de refuser, mais était bien décidé à vendre chèrement la peau de son anus ! (Ceci au propre comme au figuré) Nous ne pouvons lui en vouloir, lui qui avait vu ses amis se faire mutiler par l’animal. Il « luttait » donc pour prendre la position d’arrière: celle du tireur.
- Dit moi lolo, est-ce que la spéléologie te branche ? Parce que moi j’adore ça tu sais, l’art de pénétrer dans les entrailles sombres de la Terre ! J’aimerai te faire partager cette passion. Vois-tu, ce dont j’ai besoin et tu l’as si joliment dis, c’est d’éjaculer. De répandre ma semence sur une bonne grosse truie, ou à la rigueur dans un bon anus souple, élastique mais bien ferme. Voilà ce que je te propose : laisse moi te sodomiser, choisis, levrette ou missionnaire ça m’est égal. On dira que c’était un toucher rectal, c’est ainsi que la postérité s’en souviendra: tu avais mal, du sang dans les sels et il n’y avait que moi sous la main pour vérifier que ce n’etait pas un kyste purulent en train de te dévorer les chairs de l’intérieur.

La suite serait délectable
Malheureusement je ne peux
Pas la dire et c’est regrettable.
Ça nous aurait fait rire un peu
Car Villaume et Lolo ayant conclu un pacte
Il ne reste rien de l’acte
Rien qu’un simple toucher rectal
Et il est vrai que c’est un moindre mal… non ?

Gareld courait dans les prés longeant la cité. Mais un phénomène très étrange se produisit.
Sans doute une conséquence de la lutte intense qui venait d’avoir lieu dans les couloirs de la cité. En effet, dit on, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Et bien mes amis, il en est de même pour la magie. Vous rappelez-vous du nuage de fumée blanche laissé lors de la disparition du vilain sorcier ? C’est dans ce nuage qui se répandait dans la nature et bourré de magie que notre comparse courait à présent.
Mais le temps était étiré, si bien que Gareld courait au ralentit. Comme c’était beau, la fourrure au vent, les rayons de soleil faisant miroiter de l’or dans cette matière couleur ébène si soyeuse. La course de Gareld, par ailleurs d’habitude très rude, donnait là l’impression de pas de danse féline! Mais, fait encore plus incroyable, Gareld n’était plus dans son corps. Il marchait tranquillement maintenant. Il y avait comme une caméra qui filmait juste derrière lui, si bien qu’il ne pouvait maintenant plus voir que la moitié gauche de son corps et sa main qui effleurait tendrement le haut des épis grandissant des hautes herbes. Il se sentait bien, apaisé, ne sachant où il était, mais pourtant sûr de se diriger vers quelque chose d’important. Un air lui parvenait aux oreilles, le plus beau qu’il lui avait été donné d’entendre.
Puis quelques chuchottements…

(VOIR VOS MAILS)

Soudain le charme se rompit. Gareld était arrivé là où il avait laissé Kivun, Gréguin, Jeanus et Jarouk. Il ne se rendit d’ailleurs pas compte que Kivun manquait.
- Fautkjerentreaakebketke toutesuite !!
- Attends du calme, qu’est-ce que tu racontes, et d’ailleurs je peux t’assurer que ta bite est bien à sa place !
- Mais non ! Ellem’attendellem’attend, je le sais, je l’ai vu. Il me faut partir, vous quitter. Je dois y aller, me retirer de cette quête, lever l’ancre..
- Y’a pas d’ancre à lever ici, dit très justement Jarouk
- Il faut que je me sauuuuve !!!
- T’as volé quoi ? Reprit Jarouk.
- Il faut que j’appareille sur le champ.
- Gareld, si l’absence d’encre est notoire, celle d’un quelconque navire l’est tout autant ! Rajouta toujours et encore Jarouk, qui commençait à nous casser les couilles.
- Cela ne souffre d’aucune contestation, je dois me mettre en branle dans l’instant
- Euuuh tu veux bien attendre que je m’ écarte s’il te plait ?
- Je suis désolé, je ne puis rester ici plus longtemps, je m’envole dans l’instant …
- Mais comment…
- TU VAS PAS BIENTOT FERMER TA GUEULE ???? PUTAIN t’es CON ou quoi ? MERDE c’est pas dur à comprendre ça que je dois partir. Je ne peux plus attendre. Toutes ces quêtes, cette animation, ces aventures m’ont presque fait oublier ma MIE. Tant de temps que je suis parti, je ne saurais souffrir plus longtemps d’être loin d’elle.
- Tu souffres ?? Questionna Jarouk dans le plus grand étonnement. Mais tu saignes pas, et pourquoi tant d’attachement pour de la mie de pain ? C’est un nom de code pour pépite d’or ???
- Jarouk encore un mot, et je devrais vous avouer que je baise la baronne…
- ………
- Et dire que je lui avais dit que je serais de retour pour dîner, elle avait même mis le couvert !

A cet instant, je me rappelle que Yoda-Than avait été oublié devant les portes de la cité

C’est alors qu’une sonnerie se fit entendre provenant de ‘mon vaisseau’ :
- Dong Dong Dong
- TABERNAAACLE TABERNACLE! Stici qu’lembarqment spass pour no’t paaiiiiy ! Vous zatooordez dont pô paaarrr loe on décole stanto !

- Il faut que j’y aille mes amis. Ne m’oubliez pas car vous serez toujours dans mon cœur.
Cette quête est presque finie, trouvez Yeng et Skoul, tuez-les, les Brah Guêtes mourront, ils sont incapable de vivre sans leur chef. Il y a une entrée par là, ne vous laissez par prendre au piège c’est bien une entrée !! ahaha ! On se reverra, mais n’oubliez pas que je suis moi aussi un HEROS !

Jeanus n’eut pas le temps de pleurer, Gréguin de comprendre que l’arme de pointe de son armée de résistance s’en allait ni Jarouk de se remettre des paroles de Gareld que déjà le ‘mon vaisseau’ disparaissait au loin.


Loin de là, dans les profondeurs des dédales de Guête City, pour Villaume et Lolo, tout comme Kivun, le chemin irrémédiablement se mettait à monter. Ils seront, à n’en pas douter, très bientôt arrivé dans le centre névralgique … vers Yoda-Than : vers le salut de la Terre de l’Entre-Deux, la mort de Than et la fin de la guerre ! (Putain tout ça à la fois !)

Pi-Skoul rampait, lui, vers des horizons bien moins prétentieux. S’étant rendu compte que le combat était perdu, il préférait fuir. Skoul partait, lui seul sachant où : A chorizo-land pays des es-pagnols, plus couramment connu sous le nom d’épagneul (nous connaissons bien les bretons, mais c’est une branche émigré depuis des temps ancestraux. Non ici je parle des es-pagneuls Togolais, traditionnellement alliés des Brah Guêtes).

Kivun à bout de forces, mais marchant quand même, Villaume et Lolo prêts à se battre; Jeanus, Gréguin et Jarouk en chemin (mais vers quoi ?), Gareld parti, une chose est sûre : la fin approche.
Yeng n’a qu’à bien se tenir, mais Skoul survivre pour que tout, un jour ou l’autre reprenne !!!
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Message par Gnu Jeu 15 Mar 2007 - 0:47

CHAPITRE XVII - UNE TERRE NOUVELLE


Il avait plu cette nuit là et le léger brouillard qui recouvrait la plaine au petit matin, masquait les racines des arbres environnants. Leur cime était dégagée et on pouvait entendre le doux chant d’un couple de canaris qui batifolait au dessus de la brume. Malheureusement, leur chant fut rapidement interrompu par le sifflement d’une flèche, tordue comme une verge de cheval, qui embrocha les deux oiseaux tel un chichtaouk libanais : les Brah Guêtes se réveillaient. L’heure du dîner venait d’être sonnée par l’imbécile chargé de l’annonce des repas.
Ce matin là, comme les trois cent soixante-quatre autres matins, Moumouth Igashawa Sashimi Nyoki se révéllait pour se rendre à son travail. Comme à son habitude, il commença par enfiler son slip en peau de fesses, son t-shirt léopard et un gros manteau poilu que sa douce femme Mo She confectionna avec la fourure du lapin de Pak d’il y a deux ans. Silencieusement, il mit ses sabots et sorti de sa maison, non sans l’avoir traversée deux cents fois à grands pas, renversant quelques fioles au passage, embrassant ses cinq petits monstres et emportant son dîner que son horrible et gargantuesque épouse lui avait préparé avec les restes du mois précédent.
Moumouth était loin de se douter que sa vie banale de couturier sur marbre, qui lui demandait plus de dix heures de travail pour réaliser un seul point de croix, allait en tous points être bouleversée.
Il fut des temps immémoriaux où les Brah Guêtes eurent à choisir entre l’ignominieuse et ironique vie de déchets de l’évolution et celle d’un grand peuple prêt à assouvir la destinée d’un être omniscient. Lorsque l’Omniscient leur proposa ce choix, les sages Brah Guêtes s’étaient tous réunis sous un seul et même drapeau. Alors pendant près de six cent vingt-six jours ils discutèrent de leur destinée, pesant le pour et le contre, relisant chaque point de détail du contrat que leur proposait l’Etre, obtenant même que leur soit donnée une terre sur laquelle leur peuple devait prospérer.
Mamouth fût choisi pour son habileté et son courage. Désigné par ses pairs comme le plus apte à répondre à son créateur, il fût nommé ambassadeur, et comme aucun autre grade ne lui avait été attribué, on s’est dit que tant qu’on y était, pourquoi ne pas le déclarer grand maître des clés et chambellan de l’univers. Sa sagesse devait une fois pour toute sceller la destinée du peuple Brah.
Après un long rituel et une douche froide sur les berges de l’Euphrate, il marcha vers la montagne de marbre blanc qui avait jailli de terre six cent soixante-cinq jours auparavant.
Exténué par quarante jours de marche, le six cent soixante-sixième jour il arriva au sommet de la montagne. Il n’y avait personne. Une pancarte signalait cependant :

« Je suis pas là pour le moment, laissez un message sur le caillou à côté. Merci Smile»

Dépité, il se prépara à redescendre quand soudain il entendit une voix qui chuchotait derrière lui :
- Psst, hé toi là-bas… Pssst…
- Quoi? Moi? Répondit Mamouth, tout en cherchant autours de lui qui pouvait bien lui adresser la parole.
- Oui toi, viens voir ici un instant. Approche n’aie pas peur.
- Seigneur? Est-ce vous Seigneur qui me parlez?
- Non, ce n’est pas « Seigneur » qui te parle, ce n’est que moi, Balzabouth.
- Balzabouth? Connais pas… Répondit Mamouth en haussant les épaules. Tu es un ami de l’Omniscient? Reprit-il intrigué.
- Un ami? Un ami ! Ricana l’individu sombre de sa voix sciée.
Mamouth ne pouvait distinguer le personnage, mais il remarqua qu’il se tenait le ventre qui rebondissait à chacun de ses sursauts de rire.
- Oh, bien sûr que je suis son ami. Reprit le bonhomme en sortant de l’ombre, dévoilant une face à moitié brulée. J’irai même plus loin pour satisfaire ta curiosité, je suis son frère. Quoi? Tu ne me connais pas? Tu n’as jamais entendu parler de moi?
- Euh … non, je ne crois pas… pourquoi, on est censé se connaître?
Visiblement, Mamouth ne savait pas à quel affreuse créature il avait à faire.
- Voyons Mamouth, bien sûr qu’on se connaît, on se connaît même depuis ta naissance. On m’appelle Balzabouth, mais aussi Satoon, Diveul ou encore El Diabolo. Ca ne te dit rien?
- Ah non désolé, je ne vois vraiment pas. Ecoutez, c’est pas que je m’ennuie, mais j’ai un rendez-vous important avec l’Omniscient et il devrait pas tarder. Je ne voudrais pas…
- Je vois, l’interrompit Satoon. Mais laisse-moi te dire qu’il t’a posé un lapin.
- Je ne comprends pas. Pourquoi aurait-il fait ça? C’est l’Omniscient, c’est Le Créateur de toute chose en son essence. La perle de vie de nos cœur, le…
- … le souffle de nos âmes, la sève de nos arbres; le salut de notre rédemption, blablablablabla… Poursuivit Balzabouth l’air désabusé. Ecoute mon pote, c’est pas que ça m’emmerde ce que tu racontes, mais tout ça c’est du réchauffé. Tu crois dans du vent. Est-ce qu’un seul jour dans ta misérable vie tu t’es pas demandé pourquoi ton Omniscient ne s’est jamais révélé à vous en chair et en os? Est-ce qu’un seul jour dans ta vie tu n’as pas réfléchi sur les raison pour lesquelles il se cache?
- Mais, il s’est révélé à nous. Répondit calmement Mamouth. Il nous a envoyé un message, une offre, pour nous permettre de devenir meilleurs, d’être ses messagers pour les temps futurs, ses représentants sur la Terre de l’Entre Deux, qu’il nous a donné.
- Tu l’as dit toi même. Il a envoyé un message, mais ne s’est pas montré. Tu sais pourquoi?
- Je dois avouer que non, mais la foi me dicte de croire en …
- … mon Seigneur, aveuglément, sans poser de questions. Je sais tout çà, on a écrit le texte ensemble. Mais il y a certaines choses que tu dois savoir sur l’Omniscient. Assieds-toi et prends toi cette pastille de menthe parce que tu pues vraiment de la gueule.

Et pendant près de Six jours, Satoon raconta à Mamouth tous les secrets de l’Omniscient. Il lui révéla qu’Il se prénomait en fait Bud. Il lui raconta que Bud avait certes créé toute chose, mais il ne l’avait pas fait tout seul. Non seulement il n’était pas l’Unique, mais il faisait parti d’un laboratoire, sous-groupe d’une multinationale du pétrole, qui avait fait breveter toutes ses découvertes sur le vivant et sa génération. Bud avait donc créé toute chose à l’insu d’un groupe de recherche financé par la boîte et était actuellement en procès avec l’entreprise pour violation de brevet, abus d’autorité, délation, fraude fiscale, vente de domaine sans autorisation etc…etc…
Et le septième jour :
- Je suppose donc qu’il ne viendra pas, dit Mamouth dépité, qu’une larme amère coincée dans sa gorge étranglait. Il se gratta les couilles nerveusement.
- Oh pleure pas chou. Tout va bien se passer. Ecoute, avant de venir ici, je suis passé voir mon frère en prison et il m’a demandé de te remettre ça. C’est une sorte d’antidote, un truc à base d’ADN que tu dois boire et qui se transmettra de génération en génération à un seul de tes descendants. Un jour, cela devra permettre aux Brah de sauver leurs âmes.
- C’est quoi l’ADN, demanda bêtement Mamouth à présent complètement désoeuvré.
- … Ecoute, tu m’as l’air bien cool, mais là tu fais chier. Alors quand tu seras redescendu, bois cette mixture protéique, et je te promets qu’un jour son catalyseur viendra pour lui permettre de réagir comme elle devrait. Bon salut! Moi je vais pisser, j’en ai envie depuis trois jours.

Et c’est ainsi que disparut Balzabouth, qui émit un pet bien tonitruant au passage. Mamouth se trouvait à présent devant un terrible dilemme. Il n’avait pas vu l’Omniscient, mais pire, il savait à présent que l’Omniscient n’était pas ce qu’il prétendait être. Trop fatigué pour réfléchir, il redescendit de la montagne et bu toute la mixture. Il n’osa pas avouer à ses congénères la vérité. Il se contenta de faire croire qu’il était devenu sourd muet depuis sa rencontre avec l’Etre suprême.
La suite on la connaît. Les Brah Guêtes ont dégénéré comme l’avaient prédit les calculs de Bud, et il devinrent le maillon manquant entre la poubelle et l’être vivant. L’espoir qu’un jour tout pouvait renaître s’était estompé. La bêtise avait prit le dessus, mais l’ADN n’avait pas dit son dernier mot.
Bien des millénaires plus tard, Moumouth, descendant direct en lignée de Mamouth devait transporter en lui ce fameux messager protéique. Et la rencontre avec son catalyseur n’était plus qu’une question de temps.


Dernière édition par le Ven 16 Mar 2007 - 15:00, édité 10 fois
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Message par Gnu Jeu 15 Mar 2007 - 0:47

Au camp des Gréguin’s Boys, régnait une atmosphère peu agréable. Jeanus avait complétement perdu les pédales. Depuis la disparition de Kivun, la capture de Villaume et le départ de Gareld, trop de choses avaient changé dans sa vie. Elle avait perdu tous ses repères, et maintenant, s’adonnait à des séances de vaudou masturbatoires avec des bananes, des pastèques, voire même des cactus. Rien ne pouvait l’empêcher d’être conne.
Gréguin et Jarouk, impuissants, observaient le désastre psychologique de la belle. Elle était si instable, qu’ils avaient même dû faire installer du coton ouaté sur les troncs d’arbre pour qu’elle ne se blesse pas en se jettant dessus dans ses délires maniaco-dépressifs.
Jarouk avait idée qu’il fallait agir vite avant que son cas ne s’aggrave.
- Regarde, dit-il à Gréguin, voilà qu’à présent elle enfile des noix de coco dans son intimité. Ca ne peut pas continuer comme ça. Elle va finir par se faire mal.
- Je trouve qu’elle s’en sort plutôt bien la bougresse, répondit Gréguin, les bras croisés.
- Allons, si ça continue, elle va s’introduire tout le garde-manger et nous n’auron plus rien pour tenir le siège. Et je crois que j’ai un plan, mais il va falloir que nous fassions quelques coupes budgétaires.
- Comment ça quelques coupes budgétaires? Tu ne vas quand même pas annuler mes commades de prostituées de Nazville, ni couper le câble j’espère? Je te préviens, si tu fais ça, mes hommes vont devenir agressifs…
- Justement; c’est ce que je recherche. C’est pas bien compliqué, on a une guerre à mener et tout ce qu’ils font c’est de s’empifrer de cochonneries pendant que Gareld casse la gueule aux autres, et regarder des âneries à la télé. Non, nous avons besoin que leur testostérone reprenne le dessus. Surtout depuis que Gareld nous a quitté… Diou ait son âme.
- Bon, soit… finit par admettre Gréguin dans un soupir de résignation. Mais commençons par les rasssembler. Je vais demander à ce qu’on sonne l’heure du feuilleton, et je ferai une déclaration. Putain que ça me saoule cette histoire. J’ai hâte qu’elle se termine.
- Ok, je m’occupe de préparer le plan d’attaque. Fais appel à tes meilleurs archers. Nous en aurons besoin. Nazdrovie!

Et Jarouk s’enchaîna neufs verres de Votkoi cul sec pour se donner du courage, même si cela lui donna passablement envie de déféquer.

Il est évident que nous n’avons pas oublié nos autres amis. Villaume et Lolo erraient toujours dans les couloirs sans fin de Guête City, et il fallait bien qu’ils trouvent une issue. Le hasard, ou le désir de l’auteur, devait les mener devant une porte qui ne semblait pas fermée. Alors que Lolo, debout comme un pieu, serrait les fesses tant il avait mal, Villaume poussa la porte et aperçut la silhouette flasque et à présent chevelue de son ami le marsouin.
Etendu par terre, la queue inanimée, il semblait dormir d’un paisible sommeil : il rêvait de sa maison, de sa femme Saorou et de la portée qu’elle devait mettre bas quelques semaines avant son départ. Ils avaient dû naître à présent, et ils ne connaissaient pas encore leur père.
Dans son rêve, il était allongé sur son sofa, la main entre les jambes, regardant d’un air stupide une des multiples série qui passait sur le satellite. Les marmotsouins courrant tout autour de la table du salon, et sa femme chérie, assise près de lui le questionnant :
- C’était qui la fille que j’ai vue l’autre jour au magasin et qui te draguait devant les aubergines?
- Quelle fille? Demanda Kivun d’un air détaché.
- Quelle fille? Me dit pas que tu sais pas de quoi je parle. Je sais que tu sais qui c’est, puisque tu lui parlais. Tu crois que je ne t’ai pas vu? J’étais avec les enfants en plus. Tu lui souriais avec des étoiles dans les yeux. Tu veux sortir avec elle c’est ça? Tu veux me quitter? Non parce que je te préviens, si tu me quittes, je prends les enfants. Tu ne m’aimes plus. Je le sais. Je le sens quand on fait l’amour. Tu es vraiment un salaud.
- Mais… Mais de quoi tu parles? C’était la madame qui nettoie le sol. Elle m’avait demandé si je pouvais pousser le caddie pour qu’elle puisse passer la serpillière. Sa directrice de stage était pas loin et…
- Ah ouais! La directrice de stage! Je vois que Môssieur n’en a pas assez d’une seule femme, il les veut toutes. Non, je vois le genre. Tu imagines le traumatisme pour les enfants? L’arrangua-t-elle sur le point de pleurer.
- Mais Femme voyons… dit-il dans un soupir de lassitude profonde. Je n’aime que toi, je te dis que cette dame voulait que je rentre mon caddie dans…
- Ah très subtil! RENTRER TON CADDIE HEIN!! Tu vas voir le caddie que je vais te rentrer moi. J’en ai assez entendu, je te quitte.
Et elle lui retourna une giffle qui le secoua fortement.
Soudain tout devint flou, ses yeux commencèrent à s’ouvrir et il vit Villaume penché au-dessus de lui, l’assénant de coups pour le réveiller.
- Kivun?? KIVUN!!! Réveille-toi bon sang! Poursuivit Villaume.
- C’est bon, c’est bon on se calme je suis réveillé! Répondit le marsouin en arrêtant le bras faible de son ami lapin.
Mais un autre petit coup lui parvint dans les fesses. C’était Lolo qui continuait à lui donner de petits coups de pieds. Il tourna a tête et le regarda l’air de dire : « Euh, ça va? Si je te dérange, je m’allonge et tu me roules dessus avec un rouleau compresseur. »
Lolo s’arrêta net devant cette expression et se mit les mains devant la bouche d’un air désolé. Puis il pivota sur lui même et alla regarder le mur derrière lui.
- Qu’est-ce qu’il fout ici bordel? Demanda activement Kivun, que son ami aidait à se redresser.
- Oh, va savoir, je me le demande aussi. Mais il m’a bien aidé pour le moment, sourit Villaume en faisant un clin d’œil fort lubrique à Lolo.
- Bon et où sont les autres? Que se passe-t-il? Comment as-tu pu te libérer?

Toutes ces questions qui émanaient de la bouche pateuse et à l’odeur un peu âcre de notre ami aquatique devaient trouver une réponse rapidement. Villaume lui expliqua comment il faillit vaincre Pi-Skoul, mais comment celui-ci, trop lâche pour se battre jusqu’au bout, s’était enfui. Kivun lui raconta comment il se débarrassa du magicien une bonne fois pour toutes, ce qui lui valait à présent sa coupe de cheveux Petrol Hahn. Et il reçut aussi une explication sur la présence de Lolo et la version officielle de la posture de ce dernier.

- Et bien, dit Kivun, il nous reste un petit chemin à faire pour sortir d’ici. Mais je dois t’avouer que je suis moi-même paumé. En plus j’ai la dalle et j’ai envie de chier.
- Ben merde. On peut toujours tourner en rond, sans carte, on est foutu, renchérit Villaume.
- Mes amis, je crois que notre cas n’est pas désespéré. Venez donc voir ça. Je crois que j’ai trouvé quelque chose, dit Lolo, dont le timbre excité de sa voix aiguisa la curiosité de nos deux compagnons. On dirait un plan, reprit-il. Celui des souterrains!
- Mais comment c’est possible ça, interrogea le lapin pour qui, apparemment, la forme de la carte évoquait plus celle d’un utérus de vache que celle de galeries.
- Précisément! dit Lolo qui venait de lire dans les pensées de Villaume. C’est un utérus de vache. Et pas n’importe quelle vache. Celle qui allaita Rémouss et Roumoulouss, les fondateurs de Guête City! Par Jupiter, comment se fait-il que je n’y aie pas pensé plus tôt? Par Venus, si je sors d’ici, je change de sexe… Oui, encore une fois.
- Attendez les gars, intervint Kivun, vous voulez dire que nous sommes dans… la chatte d’une vache? Merde. Et nous serions dans quelle partie en ce moment?
Villaume et Lolo se regardèrent et répondirent en même temps :
- L’utérus!
Ils avaient dit ça sur le même ton, à la même vitesse, avec le même accent.
- Euh, alors ça c’est bizarre.
- Ah tu trouves? Répondirent les deux comparses de la même façon.
- Vous pouvez dire « utérus » encore une fois pour voir? Demanda le marsouin.
- Utérus! dirent-ils encore une fois et pour la dernière fois tous les deux dans un accord parfait.

Soudain, alors que rien ne le laissait présager, une lumière jaillit du corps de Villaume. Une autre du corps de Lolo. Ces deux lueurs se rejoignirent, tournèrent l’une autour de l’autre dans une danse qui évoquait le Yin et le Yang puis finirent par se mélanger avant d’exploser dans une multitude de petites étoiles.
Un moment, qui parut une éternité, passa devant les yeux de Kivun. Il se retrouvait dans l’obscurité humide de la cavité utérine d’une vache artficielle, dont le système reproducteur avait été imaginé pour la réalisation des souterrains de Guête City.
A tâtons sur le sol humide et mou, il cherchait Villaume et finit par saisir un pied. Puis, remontant, il effleura le penis pendouillant de notre ami. Révulsé, il fit un saut en arrière, vomit un peu, mais revint pour trouver son ami.
Au moment où il le saisit pour le hisser sur ses épaules, un tremblement secoua la grotte. Un bruit profond d’eau qui coule arriva à ses oreilles. Lui qui était habitué au milieu marin, ce bruit lui était familier. Il n’eut aucun mal à évaluer la distance du flot qui maintenant semblait se rapprocher. Il actionna son orifice respiratoire, vérifia rapidement ses nageoires et aggripa fermement Villaume dans sa machoire, sans pour autant le blesser.
L’issue ne se fit pas attendre et tous furent submergés par le torent qui déferla sur eux. Kivun eut le temps d’apercevoir une lueur au bout du tunnel, puis plongea, en priant pour qu’il ait pris la bonne direction.
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Message par Gnu Jeu 15 Mar 2007 - 0:48

La deferlante généra un tremblement de terre qui ébranla toute la cité au-delà de ses remparts. Le camp des Gréguin’s Boys en fut tout retourné mais les murs de Guête City, bien mal bâtis, supportèrent le séisme.
Quoiqu’il en soit, le tremblement cessa quand tout le flot fut déversé à l’extérieur de la ville, à une dizaine de mètres du campement.
Jarouk et Gréguin qui tentaient de calmer Jeanus qui essayait de se mutiler en s’ouvrant les veines avec une pince à linge, s’arrêtèrent net pour voir ce qui se passait, et lorsqu’ils virent cette rivière de sang, de déchets et de déjections en tout genre, ils vomirent. Même Jeanus devant ce spectacle désastreux tomba dans les pommes. Quelques instants plus tard, au milieu des carcasses étalées sur la vase, des sacs de plastique éventrés et du sang cadavérique mélangé à l’urine de tous les Guêtécois, on reconnut la silhouette de Kivun, le regard sombre, portant dans ses bras le corps inanimé de son ami Villaume. Avançant fièrement vers le camp, il mit un genou à terre, déposa le lapin puis planta son bâton de mage dans le sol. Un second tremblement secoua la terre. Cette fois, c’était lui qui l’avait engendré.
Tous approchèrent doucement de nos deux amis, Jarouk et Villaume en premier, n’osant rien dire.
Le marsouin leva sa tête toute souillée, et ses cheveux bruns si soyeux, n’étaient maintenant que les fantômes de sa coupe. Un éclair zébra le ciel.
- Tiens, il va pleuvoir, crû bon de dire un Gréguin’s Boys. Mais son sourire débile s’effaça quand il vit le regard de Kivun qui l’avait fixé aussitôt.
Ses yeux rouges, les dents serrés, il se redressa doucement, solennellement, regarda autours de lui et dit :
- J’ai envie de chier!
Un sourire s’esquissa sur son visage, puis il éclata de rire. Jarouk et Gréguin éclatèrent aussi de rire sous l’effet communicatif de Kivun. La joie ne tarda pas à atteindre tout le monde qui se mirent à danser en farandole, à s’embrasser et à se complimenter comme à la veille d’une nouvelle année.

Les nageoires grandes ouvertes, Kivun s’approcha de Gréguin et Jarouk pour les serrer bien fort.
Ceux-ci auraient aimé esquiver cette preuve d’affection qui sentait plutôt mauvais, mais ils ne purent. Dommage pour eux.
- Quel bonheur de vous retrouver mes Amis! dit Kivun tout enjoué, en pinçant de ses doigts crasseux, saignants et sentant bon la pisse, les joues de nos deux compères.
- Oh oui c’est… hUuuuMmppf… GéniAaaaAaaa UUUuurrrp! essaya de dire Gréguin.
- Comment, tu n’es pas content de me voir? Oh, je sais, je ne suis pas très propre, mais allons, ça n’enlève rien à mon plaisir.
- Non, ce n’est pas ça, mentit Jarouk, qui ne put s’empêcher de régurgiter lui aussi… Bon en fait, si c’est ça… disons qu’on dirait que tu sors de l’anus d’un éléphant et … buUuuUuRppp!
- Plus précisément, de l’utérus d’une vache. Et on dirait qu’elle vient d’avoir ses règles la bougresse.
- En tout cas, c’est vraiment plaisant de te …buruuUUuruup… revoir, tenta de confier Gréguin. Va donc prendre un bain…
- J’y cours, on se revoit dans quelques minutes. Vous là, comment vous vous appelez? dit-il en s’adressant à trois Gréguin’s Boys oisifs.
- Euh, nous monsieur, nous sommes Arnul, Fimon et Gromain.
- Alors occupez-vous de Villaume, ordonna-t-il. Qu’on lui donne remède et qu’on le dorlote. Je veux qu’il soit en forme pour dans deux heures.

Puis Kivun se retira pour se nettoyer un peu…
Villaume fut emmené dans la tente de la croix rose bonbon, près de Jeanus où il devait se réveiller plus tard.
On ne retrouva pas le corps de Lolo le Frustre, mais vous comprendrez plus tard ce qu’il advint de lui.

Pendant ce temps, quelque part dans les tours encore debout de Guête City, c’était la débâcle. Vao Yeng Tu, qui avait eu connaissance de la traitrise de Pi-Skoul, était entré dans une rage folle. Non pas parce que Pi-Skoul l’avait trahi, car lui même avait trahi son propre père en couchant avec sa grand-mère dans le lit familial à plusieurs reprises. Mais il considérait que Pi-Skoul aurait du venir se vanter devant lui de l’avoir trahi. Chose surprenante chez ces êtres, comme le sens moral est à l’opposé de toutes les notions que nous connaissons aujourd’hui. En effet, un traitre ayant réussi sa traitrise, reste un traitre. Mais s’il réussit, il n’a de toute évidence aucune raison de s’inquiéter, puisqu’il aura travaillé pour cette réussite et son bien personnel.
Mais un traitre qui échoue dans sa tentative, se voit organiser une somptueuse fête dans laquelle se retrouve tout le beau monde de Guête City. C’est débile, absolument débile. Mais fuir la fête est pire que tout. Et c’est ce qui mettait Vao dans cet état.
Ainsi, après avoir décapité quelques uns de ses serviteurs et leur avoir arraché la langue avec les dents, il décida de lancer l’assaut final contre les Gréguin’s Boys, sachant d’ailleurs que Gareld avait déserté. Mais n’ayant plus le semblant d’intelligence de Pi-Skoul pour le guider dans son assaut final, il fromenta un plan d’attaque digne des plus crétins des Brah Guêtes. Son idée géniale était de rassembler le meilleur de ses troupes et de les mettre dans une énorme vache en bois qu’il abandonnerait à la sortie de la ville. Une fois que les Gréguin’s Boys auraient repéré l’objet, ils le recueilleront comme trophée et la nuit venu, patapon, on connaît tous la suite de l’histoire.
Ce plan devait fonctionner. C’était le seul qu’il avait élaboré et il se vantait du profond machiavélisme de son idée.
Il fit donc fabriquer à la va vite une grosse vache de Troie, dont les jointures tres aproximatives laissaient voir l’intérieur, et il y fit mettre cent ou quatre cents de ses meilleurs éléments. Le chariot fût trainé dehors apres une longue soirée festive, où furent éviscérés et mangés des centaines de poules. Puis Vao alla se coucher, sans se soucier de ce qui pourrait arriver avant le lendemain matin.
Ses meilleurs éléments étaient les bêtes féroces de son armée. Ils étaient des tueurs sans scrupules, choisis dès le berceau, nés après avoir ouvert le ventre de leur mère pour sortir.
Et ils allaient faire un ravage.

Les Gréguin’s Boys repérèrent bien vite la Vache de Guête City. Ils en informèrent Gréguin.
Installés en haut de leur poste d’observation, Gréguin, Jarouk et Kivun regardaient à la jumelle cet étrange structure.
- Décidément, ils adorent les vaches. S’exclama Kivun.
- Je ne sais pas ce qui se passe, dit Jarouk, mais je n’aime pas ça. On dirait qu’ils essaient de nous tendre un piège.
- Voyons, ils sont trop cons pour nous tendre un piège. Rigola Gréguin. Moi je pense qu’ils sont si débiles qu’ils l’ont oublié dehors. On devrait peut-être la prendre avec nous pour en faire un joli feu de joie non?
- Mais je t’assure, reprit Jarouk sérieusement. J’ai déjà entendu parlé d’un truc pareil. Ca se serait passé à Troie il y a des siècles. Un cheval de bois avait été abandonné pareil, avec plein de guerriers dedans, et ils on fait un carnage !
- Puh! Ce sont des Brah Guêtes, et il ne connaissent surement rien à la mythologie Grecque. Répliqua ironiquement Gréguin Moi je dis, on devrait la prendre. On est presque à court de bois.
- Euh, Gréguin, l’interrompit Kivun, on est dans une forêt, le bois c’est pas ce qui manque.
- Oh, faites pas chier. Je veux mon jouet, et je l’aurais. NA!
- Mais qu’il est con… dit Jarouk en secouant la tête soudain très fatigué. Mais réfléchis un peu. Si tu veux, on peut y foutre le feu dès maintenant, comme ça, s’il y a quelqu’un à l’intérieur il sera bien forcé de sortir non?
- Pas con. Ok, faisons ça. J’envoie trois de mes hommes allumer le brasier. Ca va chauffer les mecs, ça va chauffer!!! MUSIQUE!

Et pendant qu’un DJ mettait une musique de guerre pour motiver les troupes, trois Gréguin’s Boys se dirigèrent vers la Vache de Guête City.
Malheureusement, au moment où ils allaient s’emparer de la bête, un tour de garde des Brah Guêtes passa. Les gardes, qui n‘étaient pas au courant de la tactique de leur maître vénéré, et complètement ennivrés par la fête qui venait d’avoir lieu, entreprirent de faire rentrer la vache dans la cité. Ils la trouvaient à leur goût, et malgré la taille énorme de la bête, avaient décidé de copuler avec elle.
Ils refermèrent la porte dérrière eux, emportant la vache et tous ses occupants dans la ville…


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Message par Gnu Jeu 15 Mar 2007 - 0:49

Lorsque Vao ouvrit ses volets sur la cité, le sourire fier qu’il affichait s’effaça rapidement. Il ne pouvait en croire ses yeux. Plus du quart de la ville avait été anéanti, une odeur nauséabonde de mort plannait et étouffait l’air déjà vicié qu’il respirait. Les chaumes enflammées de la basse ville, où résidaient les plus pauvres de Guêtes City, étaient en train s'embraser l'une après l'autre. Abominable stratégie qui dégouta Vao une bonne fois pour toute.

De l’autre côté des murailles, qui tenaient encore par on ne sait quel miracle, se trouvait le camp des rebelles. Et eux non plus n’y croyait pas leurs yeux. Le quart du travail avait déjà été fait. Mais ce n’était pas fini. Bien qu’une breche se soit ouverte dans la ville, il fallait encore pouvoir y accéder. Et il ne leur restait que le passage qui est censé ne pas être une entrée.
Il fallait agir vite, car pendant qu’ils se réveillaient, Vao était en train de rassembler ses troupes pour l’ultime combat.

Pendant la nuit, Villaume et Jeanus avaient reprit connaissance et fondirent dans les bras l’un de l’autre. Après s’être raconté leurs périples, ils décidèrent qu'il était temps de rassembler leurs forces. Requinquée par le retour du lapinou chéri, Jeanus sauta du lit et enfila son armure. Villaume la suivit, et s’empressa de mettre son costume de gladiateur, que ses érections extraordinaires lui avaient values de porter le nom. Gréguin banda son arc, Kivun ajusta son bâton et Jarouk resta lui même, sifflant le pont de la rivière Kwai.
Ils mirent au point un plan assez simple: pendant que Jeanus, Gréguin et ses hommes, et Jarouk attaquaient de front, Kivun et Villaume allaient s’infiltrer secretement dans Guête City pour trouver et détruire Vao.

L’armée de ce dernier, qui n’avait connu de répit de la nuit, était déjà prête à repartir. Leur régime à base d’ecstasy leur donnait une forme incroyable, mais une vision bien déformée de la réalité. A vrai dire, Vao comptait sur le surnombre pour gagner. Parce qu’avec cinq cent mille Brah Guêtes contre deux mille Gréguin’s Boys, êtres de la forêt, nains, fées et compagnie, cela ne faisait pas de doute: la victoire était assurée pour les Brah.

Ainsi allait le monde, ainsi devait s’achever celui-là.

C’est ainsi qu’avec l’espoir du dernier combattant, toute notre petite troupe se lança dans la mélée. Les Brah Guêtes venant à la rencontre des Gréguin’s Boys durent d’abord faire face à une pluie de flèches enflammées. Les corps transpercées s’effondraient sur le sol mouillé de la plaine. La pluie crachée faisait jaillir des ruines de Guête City un nuage de fumée qui inondait le champ de bataille. Il faisait froid à glacer les os, tant le soleil ne pouvait transpercé le nuage de suie.
Puis les premiers rebelles commencèrent à tomber…

Pendant ce temps, Kivun et Villaume se frayaient un chemin dans les recoins isolés de la ville. Remontant non sans peine vers la source du mal, vers le donjon de Vao. Villaume avait prit une belle assurance et marchait fièrement devant Kivun. Mais cette avance, il la devait avant tout au ventre gras de son compagnon qui le ralentissait. Les cliquetis de l’armure de gladiateur de notre lapin alarmèrent le marsouin qui lui fit injonction de s’en débarasser avant que mal leur en arrive.
Jetant derrière lui son costume ridicule, qui mettait en valeur ses pectoraux, Villaume se sentit tout nu pour la première fois de sa vie. Et bien que ce sentiment ne le dérangeait pas, c’est bien la première fois qu’il le ressentait de cette manière. Des gestes obscènes l’auraient poussé autrefois à se masturber dans la seconde en voyant son corps se refleter dans les flaques d’eau à ses pieds, mais curieusement cette fois, il semblait bien obsédé par l’idée d’en finir avec cette guerre.
Et pendant que, vaillamment, Gréguin et Jeanus pourfendaient l’ennemi de leurs épées fraîchement aiguisées, que Jarouk s’occupait de la logistique, nos deux amis approchaient de leur destinée et de l’issue du combat.

Gréguin et Jeanus étaient dos à dos, combattant sans relâche les attardés mentaux qui se jetaient sur eux sans aucune organisation. Ceci rendait la bataille plus acharnée et autrement plus ardue. Alors que Jeanus venait de fracasser le crâne d’un de ses assaillant d’un coup de manche de vibrosabre, Gréguin hachait menu un Brah Guête trop entreprenant, qui avait tenté de le surprendre par la tactique dite du Gay Warrior. Cette tactique basique consiste à se mouvoir dans l’espace sans aucune logique morphologique dans l’espoir de susciter chez l’adversaire une ironique envie de se cacher de honte devant de telles gesticulations.
Mais Gréguin, plus qu’habitué à ses parades, du fait des années passées avec les Gréguin’s Boys à éviter les caresses sous la douche après une partie de squash, visa simplement au milieu. Là où la morphologie Brah ne pouvait se mouvoir. Il fit mouche.
Soudain, à leur droite, surgirent trois bêtes cornues, surmontées de petites cabanes en mousse desquelles des archers Brah Guêtes leur tiraient de salves de fléchettes tordues. Il faut savoir que ces archers sont choisit pour eur incapacité à tirer droit avec des fléchettes standard 650x7 mm. Cela permet de compenser, avec leur nullité, la courbe des flèches.
Ainsi donc, remontant la colline sur laquelle s’étaient retranchés nos deux héros, ils approchaient dangeureusement. C’est ce moment que choisit Jarouk pour apparaître, fièrement monté sur un destrier blanc comme la neige eternelle du Mont Gol. Derrière lui, suivaient deux autres juments. L’une d’un noir profond comme les nuits sans lune en été, et l’autre bien laide, mais qui n’en demeurait pas moins aussi rapide et robuste, si ce n’est plus que la première.
- Tenez les amis, ces chevaux sont à vous. Je retourne vite à mon poste. Lady Jeanus, prenez la moche, elle a été dressée selon vos critères. A bientôt mes fiers compagnons. Ma Lady, je suis honoré de vous servir.
Et Jarouk retourna bien vite auprès de l’état major des Boys afin de peaufiner l’installation de sa catapulte à acide dont il avait eu l’idée après l’éjection de Kivun du réseau d’égoût de Guête City.
- Mais pourquoi j’ai la moche moi? s’interrogea Jeanus dépitée.
- Oh n’en faites pas un drame madame. Allez-y, montez, je vous assure qu’elle vous ira comme un gant, répondit Gréguin qui venait de chevaucher la jument noire.

Et tous deux commencèrent à mouliner du sabre, détruisant au passage une bonne centaine d’ennemis qui n’avaient pas compris que Gréguin et Jeanus étaient à présent en position de force. Décidément, ils sont bien idiots ces gens là.

Villaume et Kivun parvinrent enfin à l’entrée du donjon de Yeng Tu. Celui-ci, qui les avait vu se rapprocher de lui, avait ordonné que ses meilleurs gardes se sacrifient pour les empêcher d'entrer. Il avait même fait mettre de l’huile sur le feu pour les ébouillanter depuis sa tour. Malheureusement, ses cuisiniers, bien mal averti et, nous le savons tous, très cons, déversèrent le tout dans l’escalier de la tour, au lieu de vider le contenu des marmites par les meurtrières. Bien mal leur en a prit de croire que c’était bonne chose, puisqu’ils tuèrent les gardes présents dans le colimaçon. Restaient quelques zbires qui défendaient avec stupidité le bas de la tour. Ils n’en donnèrent pas moins du fil à retordre à nos deux héros. Tout d’abord, le premier coup blessa Villaume au bras. A la vue de son sang, il tomba dans les pommes. Kivun dû se défendre tant bien que mal contre une armada de douze Brah Guêtes, complétement félés, mais totalement dangereux. Son bâton repoussait tant bien que mal ses adversaires, balayant l’air avec maîtrise et puissance. Réduisant à néant six de ses assaillants. Il était presque à bout de force…
Vao Yeng n’en espérait pas tant. Voyant son ennemi faiblir, il décida de faire une annonce au mégaphone :
- Mes effroyables stupides sujets, nous sommes en train de vaincre. Villaume le terrible est anénti, Kivun le mâge l’est tout autant! Nous sommes en train de gagner cette bataille. Rassemblez vos forces bandes de crétins, je veux aplatir une bonne fois pour toute cette rebellion, je veux que vous mourriez tous s’il le faut. Mais vous avez ordre de votre chef suprême de tout faire pour qu’enfin le règne de votre roi soit Total!

Il n’en fallait pas moins pour requinquer une armée d’abrutis. Ils fondirent férocement sur les Gréguin’s Boys qui ne pouvaient plus résister longtemps.
Il en tomba la moitié au champ d’honneur. Le millier d’opossum restant combattait fièrement. Une pluie de fléchettes enflammées s’abattit sur l’ennemi, ce qui sembla le ralentir quelque peu.
Jeanus et Gréguin hâletaient, mais étaient décidé à se battre jusqu'à la mort. Jarouk se donnait à fond dans son travail de logisticien. Lui qui était sorti major de son école de danse sociale, il s’y connaissait en logistique. Il dirigeait d’ailleurs ses hommes en appliquant la fameuse technique du 2/2 par 3 pas chassé, pirouette, triple axel. A le voir, on eu dit un balais d’opéra. Un vrai chef d’œuvre. Las, les Brah Guêtes, bien trop nombreux, et survoltés par leur dose d’ecstasy (qui causa la mort par overdose de près de 19564 d’entre eux, ou 36154 selon les organisateurs) donnaient là un coup terrible à la resistance.

Vao Yeng Tu, fier de sa réussite démoniaque, se posta à sa fenêtre et ordonna qu’on lui amène Villaume et Kivun, à présent enchaînés. Ils furent traînés devant lui et jetés à ses pieds comme de vulgaires sacs de patates pas fraîches.
- Alors les babouins, on fait moins les malins maintenant hein, dit-il avec une expression horrible dans son regard vide, se frottant les mains avec impatience. Vous allez assister avec moi à votre défaite… MOUAHAHAHAHAHA… et après je vais… je vais... qu’est-ce que je vais faire tiens?
- Tu vas peut-être nous tuer, ajouta Villaume le souffle court.
- Hey, c'est ça, vous tuer, j'allais le dire, reprit Vao en donnant une tape dans le dos du rongeur.
- Et pourquoi pas lui suggérer de nous enculer tant qu’on y est abruti, chuchota Kivun à Villaume sur un ton emprunt de désespoir. Et moi qui n’ai plus mon bâton. Ma magie… mes amis…
- Eh là, petit coquin, je t’ai entendu, dit Vao en approchant son haleine fétide de l’oreille du marsouin. Tu crois que je suis de ce bord là? Mais non, malheureusement je ne vous donnerais pas ce plaisir.
Puis en s’éloignant d’eux :
- Je n’enculerai personne… PERSONNE. Je préfère vous manger.
- Oh, comme c’est dommage, j’aurai tant aimé que tu me sodomises de ta petite bite de fourmi, rajouta Villaume, un sourire sadique au coin des lèvres.
- Suffit maintenant! s’énerva Vao. J’en ai assez de vos gérémiades, je vais en finir une bonne fois pour toute en vous décapitant devant tous vos amis.
- Tu peux pas me décapiter crétin, j’ai pas de cou, enchaîna Kivun sans perdre un instant le sens de la répartie. Tu vois bien que je suis un mammifère marin, donc je n’ai pas de cou. Mais ça, ton petit cerveau atrophié. de blatte puante ne pouvait pas le deviner.

Vao s’étouffa de colère devant la désinvolture effrontée de Kivun. Il lui expédia un soufflet qui aurait dû le sonner, mais le marsouin se redressa fièrement, faisant face au monstre, dont les derniers gardes riaient à gorge déployée d’un air complétement débile.
- Cela suffit! Cracha Vao, la bouche mousseuse de rage, avant de tuer un de ses gardes en lui coinçant la tête dans les latrines.
Kivun posa un instant ses yeux sur Villaume et aperçut que se dernier avait réussit à glisser ses mains hors de ses chaînes, mais qu’il les gardait soigneusement derrière son dos.
Aussitôt, le lapin lui fit un clin d’œil, et s’adressa à Vao.
- Voyons Vao, puisque tu vas gagner cette guerre, pourquoi nous tuer, tu pourrais faire de nous tes trophées vivants, tes esclaves, nous utiliser à des fins politiques en nous rabaissant plus bas que terre. Tu pourrais nous faire mordre la poussière en public, ou même organiser une séance de lapidation générale. Ça ne ferait qu’asseoir ton autorité sur ton peuple de pisseux...

Mais Vao le voyait tout autrement.
- Mon cher lapin, tes amis vont crever comme des souillures de rebord de chiotte. Et je vais me délecter de les voir se faire éventrer sur le champ de bataille. J’enverrai mes cochons finir les restes… Si restes il y a…
Et il retourna à sa fenêtre, éclatant d'un rire satanique qui fît trembler toute la pièce.

C’est ce moment précis que choisit Villaume pour fondre sur son ennemi, l'étranglant de toute la force de ses petites cuisses et ses petits bras de lapin. Les gardes se précipitèrent pour défendre leur roi, mais Kivun se leva, donnant un coup de tête au premier garde, balayant le second de sa queue, et d’un retourné magistral, l’envoya en pleine lucarne, le défênestrant avec un autre Brah Guête. Les deux derniers gardes s'enfuirent en se jettant dans l'escalier.
Villaume ne lachait pas Vao, et celui-ci se débattait tant qu’il pouvait, suffoquant jusque dans ses bottes. Il le congnait contre les murs, heurtant l’interrupteur du mégaphone. Tout le champ de bataille entendit ce qui se passait là-haut. Kivun ne pouvant se libérer, soutenait Villaume du mieux qu'il pouvait.
- Vas-y mon vieux. Pense que tu fais un rodéo sur le dos de Gareld pour essayer de le sodomiser. ALLER VILLAUME!! ALLER VILLAUME!! AAALLEEEER!!!

Malheureusement, Vao cognait si fort les murs qu’à un moment il en brisa un pan. Villaume lâcha prise et bascula dans le vide, tombant dans les abysses de la tour.
- Ton heure est venue Kivun le « mâge ». Suffoquait le gros porc, en massant sa gorge profondément irritée. Je vais te tuer sur le champ!
Entendant que leur chef avait reprit le dessus, les Brah Guêtes revinrent au combat avec une férocité jamais égalée, mais toujours aussi brutale et inorganisée. Gréguin et Jeanus, retranchés sur la dernière ligne de front, luttaient avec bravoure jusqu’à ce que leur dernier souffle leur soit enlevé.
Vao s’approcha de Kivun, les naseaux fumants. Sa rage avait atteint son paroxysme. Désormais, seul face à ce monstre, rien ne pouvait sauver notre héros.


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Message par Gnu Jeu 15 Mar 2007 - 0:49

- Adieu Mes Amis, dit Jarouk en direction de Jeanus et Gréguin. J’ai été fier de combattre à vos côtés. Je sais que je me serai battu pour une juste cause. Je veux mourir en héros.
Il enfila aussitôt tout l’attirail d’archer et vint se battre au côté des deux chevaliers.
- POUR LA CHAULANIE!! hurla Jeanus en fondant comme une furie sur les Brah Guêtes qui lui faisaient face.
- Quelle femme! Elle me donne de ces frissons Jarouk. Brouuuh.
- Je veux bien te croire Grég’. Je peux t’appeler Grég’ non?
- Bien sûr mon compagnon. Je ne feindrai pas la mort cette fois. En avant, allons mourir en exemple pour les générations futures d'opossums et de lémuriens. ENCULEEEES, JE VAIS TOUS VOUS BUTEEEEEERRRR!!!!
- Euh… NIQUEZ VOS MERES BANDES DE BATARDS!!! Cria Jarouk, pour qui ce genre de langage traduisait sans nulles doutes qu'il approchait de sa fin.

Vao se saisit d'une énorme boule casse-tête pour l’abattre sur Kivun, quand il entendit derrière lui cette voix familière.
- Alors poussin, t’as toujours pas envie que je te prenne le cul?
- Villaume, comment… mais comment…
Villaume semblait flotter dans les airs. Un miracle? Non. Il s’éleva un peu et sauta dans le donjon: il se tenait debout sur le « mon vaisseau ».
- Asti, tu vas le regretter Vao, fît une autre voix plus grave.
Juste derrière lui, venait de surgir Gareld. Sa massue dans les mains, le regard sombre. Il était revenu avec Yoda-Than, pour le dernier combat.
- Alors chéri, on se sent comment? dit Villaume à Vao qui reprenait ses esprits.
- Je vais tous vous pulvériser et je vous ferais avaler l’un à l’autre par l’anus. Je le jure sur la tombe de ma sœur que j’ai violée à l’âge de 8 ans!
Et il fit tourner sa boule brise-crâne au dessus de sa tête. Voyant cela, Villaume sauta sur la massue de Gareld qui la propulsa aussitôt directement dans la face de Vao. L’impact défonça la machoire de ce dernier, et Villaume atterrit sur lui le sexe en érection, lui transperçant le front jusqu’à son minuscule cerveau.
- Prends ça dans ta gueule, misérable merde!!
Sous l’effet du choc, la boule que tenait Yeng percuta violemment le « mon vaisseau ». Yoda-Than en perdit le contrôle, et alla s’écraser quelque part en contre-bas, pas loin d’un atelier de couture sur marbre.
Le crash généra une explosion si violente que toute la ville fût balayée par un souffle dévastateur.
Moumouth, le fameux couturier, reçut le vaisseau en pleine tête. Et la dernière chose qu’il vit c’est le visage de Yoda-Than hurlant un dernier mais non moins puissant: MON VAISSEAU! Soudain une lumière aveuglante illumina les cieux. Tous les Brah Guêtes s’effondrèrent d’un seul bloc et se volatilisèrent sous les yeux stupéfaits des Gréguin’s Boys, ou du moins ce qu’il en restait, qui se retrouvèrent à se battre dans le vide. Jeanus, le visage en sang, blessée à la jambe, les cotes 3,5 et 7 brisées, le pied foulé, tenait dans ses bras Jarouk qui avait été grièvement touché à l’oreille et dont la bravoure au combat égalait l’effet que ce bobo avait sur lui. Gréguin debout, le visage dégoulinant de sueur et de boue, regarda vers la tour en esquissant un sourire approbateur et ne pû s’empêcher de penser :
- Ca ferait bien une tour comme ça dans mon château... en Chaulanie. Qu'en pensez-vous très chère? dit-il en se tournant vers Jeanus. Marrions -nous, propageons le nom de Chaulanie comme autant de bonnes nouvelles, et inondons la Terre du Milieu de toute la marmaille que nous pourrons porter.
Jeanus ne souffla mot. Cependant des larmes coulaient de ses yeux. Gréguin les interpréta comme des larmes de bonheur, alors que ce n'étaient que des larmes de douleur. La baronne se contenta d'acquiesser le sourire crispé, bien que la flèche qui lui traversait l'épaule lui fît âtrocement mal.
- Je vois que l'émotion vous assaille ma mie dorée, allons. Je vais faire quérir Maître Hibourgeaud, qui se fera un plaisir de nous unir dans l'heure! Amen.
Il finit sa phrase en émettant un son gutural, synonyme de période d'accouplement chez les mâles opossums.

Tout en haut du donjon, Gareld, Villaume et Kivun s’effondrèrent sur le sol, épuisés.
- Putain, Gareld, que c’est bon de te voir ici, soupira le marsouin. Mais comment ça se fait que tu sois de retour bordel? Et pile au bon moment en plus?
- Oh c’est une longue et courte histoire. Mais je te la raconterai une fois qu’on sera descendu de cette bite de pierre.
- Je sais pas si j’ai envie de descendre moi, répliqua Villaume, dont le regard pervers parcourait la salle, lorgnant sur les trophées ornant les murs qui n’étaient pas sans évoquer des plaisirs oubliés.
- Grumpf… J’ai faim. Alors on descend! Ordonna notre ours bourru.

Les trois compères finirent de rassembler leurs esprits, détachant Kivun, ils rejoignirent le camp des Gréguin’s Boys où ne se trouvait plus grand monde.
La mort de Yoda-Than avait contribué à l’annihilation des Brah Guêtes. En effet, il possédait en lui le code binaire de catalyse qui devait générer la réaction chimique faisant appel à la protéine de Bud dans le corps de l’élu Brah.
Tous les Gréguin’s Boys morts au combat furent brulés, pour éviter les infections, mais leurs funérailles furent somptueuses.
Guête City fût totalement détruite, et bientôt, la nature aura fait son travail pour effacer définitivement toute trace de son existence.

Les retrouvaillent allaient durer des jours, pendant lesquels tous les êtres de la Terre de l’Entre Deux devaient se retrouver pour festoyer en l’honneur la fin du règne des Brah Guêtes.
Nos amis, quant à eux, fêtaient comme il se devait la fin de la Guerre et le monde nouveau qui s’offrait à eux. Du vin, du fromage, de la viande rouge… et du temps à rattraper
- Dis-moi Villaume, demanda Kivun, qu’est-ce qui s’est passé avec Lolo le frustre dans le vagin du bovin l’autre jour?
- Le vagin du bovin?? interrogea Gareld. Décidément Villaume t’es un tordu toi. Et qu’est-ce tu foutais avec Lolo?
- C’est un peu long à expliquer. Disons que je crois que Lolo et moi n’étions qu’une seule et même personne. J’ai compris cela quand je me suis souvenu que dans la grotte j’avais été le seul à ne pas avoir été touché par son pouvoir, puis ensuite, quand il m’est apparut dans le cachot, en prenant possession de mon corps. Lui et moi formions comme une sorte d’entité unique qui a été scindée il y a longtemps. Je ne sais pas encore comment, mais une chose est sûre, nous avions évolué chacun de notre côté, jusqu’à ce qu’on se rencontre. Et quand nous avons été tous les deux dans l’utérus de la vache, c’est comme si nous avions été dans l’utérus de notre mère…
- En quelque sortes, t’avais un frère jumeau sans le savoir Villaume? demanda Jarouk tout excité.
- Certes, certes. Et c’est pour cela que lui et moi n’arrivions pas à séduire la baronne. Parce que nous étions en tous points pareils. Mais aujourd’hui nous sommes à nouveau une seule et même personne.
- Et comment ça se fait qu’on n’ait pas trouvé le corps de ton alter égo travelo, hein? questionna Kivun.
- Je crois que c’est parce qu’il était déjà mort, depuis que Jeanus l’a pourfendu. Son esprit s’est lié au mien.
- Formidable! s’exclama Gareld. Maintenant on a un double obsédé en puissance. Villaume, j’imagine que tu as pensé à te prendre par derrière quand t'en avais eu l'occas', non?
Mais à cette question Villaume ne répondit rien, rougissant, probablement de plaisir au souvenir que cela lui évoquait.
Et tous partirent à rire comme jamais ils n’avaient rit.

Ainsi, les enfants, est l’histoire véridique qui mena Kivun, Villaume, Jarouk, Jeanus, Gréguin et Gareld d’une simple quête au saumon à libérer la Terre de l’Entre Deux du plus terrifiant des ennemis, bien plus terrifiant que les Brah Guêtes : l’ennui.


* THE END *
Gnu
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